DIRECT. Législatives: Mélenchon assure qu'il respectera le verdict des urnes si le RN a une majorité absolue

- A peine commencée, la campagne des législatives entre lundi dans sa dernière semaine: poussé par les sondages mais accusé de reculer sur des mesures, Jordan Bardella dévoilera les grands axes du programme du RN quand Gabriel Attal, en campagne, tente de réduire l'écart avec la gauche et l'extrême droite.
- "J'ai entendu que vous vouliez que cela change", écrit le président dans une lettre publiée dimanche soir dans la presse quotidienne régionale. Emmanuel Macron a tracé quelques perspectives pour l'après 7 juillet. Et quand bien même son camp se trouve en difficulté dans les sondages, il a juré d'"agir jusqu'en mai 2027", battant ainsi en brèche l'idée portée par certains de ses adversaires, Marine Le Pen en tête, qu'il soit contraint à la démission en cas de défaite.
- Le président du RN Jordan Bardella, qui a déjà passé une partie de la semaine dernière à essayer d'éclaircir son programme économique et social, entend profiter d'une grande conférence de presse. A partir de 11h, il présentera "les priorités du gouvernement d'union nationale", selon le parti d'extrême droite qui évoque "une centaine" de journalistes attendus.
Délinquance des mineurs: Attal veut que l'excuse de minorité devienne "l'exception"
Gabriel Attal souhaite que l'excuse de minorité, principe juridique qui fait qu'un mineur est sanctionné moins sévèrement qu'un majeur, ne soit plus possible "par principe" et devienne "l'exception".
Le Premier ministre, également chef de la campagne du camp présidentiel aux élections législatives, avait mis en débat l'idée d'atténuer l'excuse de minorité, après des faits divers impliquant des mineurs qui avaient frappé l'opinion.
Après une série de consultations, il avait admis qu'il n'y avait "pas de consensus" mais souhaité "avancer pour cela".
Glucksmann: “C’est désormais clair et net: Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre"
Raphaël Glucksmann confirme que Mélenchon ne sera pas à Matignon sur X (Twitter).
“C’est désormais clair et net: Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre vu que tous les autres partis s’y opposent. On peut maintenant se concentrer sur le véritable enjeu qui est d’empêcher que Jordan Bardella le soit, lui? Car cette hypothèse est très réaliste, elle”.
Mélenchon assure qu'il respectera le verdict des urnes si le RN a une majorité absolue
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a affirmé lundi soir qu'il respecterait "par définition" le choix des Français si ces derniers venaient à donner une majorité absolue au Rassemblement national à l'issue des législatives anticipées.
"Qui a peur du peuple souverain n'est pas un démocrate", a expliqué le triple candidat à la présidentielle sur France 2.
"Après, ce sera à nous de bien nous assurer que le Rassemblement national respecte la République et ses principes fondamentaux", a ajouté le fondateur de LFI, en mettant en garde contre la "chasse aux binationaux", alors que le RN a annoncé qu'il voulait interdire "des emplois extrêmement sensibles" de l'appareil d'Etat aux personnes avec une double nationalité.
Jean-Luc Mélenchon conseille au président de "tourner sa langue 7 fois dans sa bouche"
Emmanuel Macron est "toujours là" pour "mettre le feu", a répliqué Jean-Luc Mélenchon sur France 2. "La guerre civile, pour l'instant, c'est lui qui l'a déclenchée en Nouvelle-Calédonie", a ajouté l'Insoumis, en conseillant au président de "tourner sa langue sept fois dans sa bouche" avant de s'exprimer.
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Bardella réagit aux propos de Macron qui affirme que les programmes des "extrêmes" mènent "à la guerre civile"
Guerre civile ? "Un président de la République ne devrait pas dire cela. Moi, je souhaite rétablir la sécurité pour tous les Français", a réagi Jordan Bardella sur M6.
Le président du Rassemblement national a renvoyé les macronistes aux "émeutes" qui "ont frappé très durement l'ensemble des villes" lors de l'été 2023, après la mort de Nahel, un jeune de 17 ans tué par un tir policier lors d'un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine).
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Jean-Luc Mélenchon assure être "candidat à rien"
Invité sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a apporté des précisions sur une possible accession au poste de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives.
"Il y a un malentendu absolu. Je ne suis pas concerné par cette bataille : je ne m'élimine pas et ne m'impose pas, je ne fais pas une carrière", a-t-il déclaré, répétant qu'il n'est "candidat à rien".
Toutefois, Jean-Luc Mélenchon a laissé entendre qu'en cas de victoire de la gauche, le Premier ministre serait issu des rangs de LFI.
Appel d'entrepreneurs du nord, dont les Mulliez, à la "responsabilité" des électeurs
Des entrepreneurs des Hauts-de-France, dont l'association familiale Mulliez, détentrice d'Auchan, Leroy Merlin ou Decathlon, ont appelé lundi les Français à soutenir aux législatives les candidats "qui portent des messages de confiance, de coopération et de responsabilité", afin de garantir la "stabilité" de l'économie du pays.
"Les risques engendrés par les élections législatives du 30 juin et 7 juillet 2024 sont considérables", écrivent ces entrepreneurs dans une tribune transmise à l'AFP. Or, "pour se développer et créer de la richesse, une entreprise a besoin de stabilité, d'avoir foi en l'avenir".
La France déterminée "sans équivoque" à aider les Ukrainiens "dans la durée"
Le président français Emmanuel Macron a déclaré lundi que la France avait une "détermination sans équivoque" à soutenir l'Ukraine "dans la durée", alors que la possible arrivée de l'extrême droite au pouvoir à Paris suscite l'inquiétude à Kiev.
"Notre soutien à l'Ukraine demeure et demeurera constant et nous continuerons de nous mobiliser pour répondre aux besoins immédiats de l'Ukraine, porter le message de notre détermination sans équivoque pour nous tenir au côté des Ukrainiens dans la durée", a-t-il dit au côté du secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, à l'Elysée.
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Débat TV des législatives: LR saisit le Conseil d'Etat en référé pour être invité
Après avoir été déboutés par l'Arcom, Les Républicains ont annoncé lundi avoir saisi le Conseil d'Etat en référé pour être invités au débat mardi sur TF1 auquel seuls Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard sont conviés.
Le parti a saisi le juge du référé-liberté du Conseil d'Etat pour suspendre le rejet de sa demande par l'Arcom vendredi dernier, afin de "l'enjoindre de mettre, sans délai, en demeure la chaîne TF1 d'inviter un représentant du parti Les Républicains à participer au débat du 25 juin", souligne la requête envoyée par le parti, dont l'AFP a obtenu une copie.
L'audience est prévue mardi à 10H00, a indiqué à l'AFP une source de LR.
Cri d'alarme du festival d'Avignon contre l'extrême droite
Les responsables du festival d'Avignon ont réitéré leur appel à faire barrage à l'extrême droite lors d'une conférence de presse lundi dans la Cour d'honneur du Palais des papes, l'ouverture du festival et le premier tour des législatives se tenant le week-end prochain.
"Il y a deux façons qui nous sont disponibles pour défendre la démocratie pendant les prochains jours: une c'est évidemment participer aux élections, l'autre c'est de remplir" les places du festival d'Avignon, a assuré son directeur, le Portugais Tiago Rodrigues.
Les programmes des "extrêmes" mènent "à la guerre civile", affirme Emmanuel Macron
Les programmes des "deux extrêmes" mènent "à la guerre civile", a affirmé Emmanuel Macron dans un podcast diffusé lundi dans lequel il fustige le Rassemblement national, La France insoumise "et ceux qui les suivent".
"La réponse de l'extrême droite" en matière d'insécurité, "parce qu'elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine, c'est en ça qu'elle divise et qu'elle pousse à la guerre civile", a dit le chef de l'Etat dans le podcast "Génération Do It Yourself". En face, La France insoumise propose "une forme de communautarisme", "mais ça c'est aussi la guerre civile derrière", a-t-il ajouté.
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Les Ecologistes se désisteront quand un candidat RN risque d'être élu
Les candidats des Ecologistes aux élections législatives anticipées se désisteront au second tour au profit d'un candidat "qui respecte les valeurs de la République" en cas de possibilité de victoire du Rassemblement national, a annoncé lundi la patronne du parti, Marine Tondelier, à l'AFP.
"A chaque fois qu'un candidat écologiste, membre du Front populaire, arrivera en troisième position, il se retirera au profit du candidat qui respecte les valeurs de la République pour battre l'extrême droite", a-t-elle déclaré, précisant attendre dorénavant "la même clarté de l'ensemble des forces politiques qui se disent républicaines".
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Mélenchon "ne sera pas Premier ministre", le candidat de gauche sera choisi par "consensus" des quatre partis
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon "n'est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas Premier ministre", a déclaré lundi la patronne des Ecologistes Marine Tondelier à l'AFP.
Au sein des différents partis qui composent l'alliance de gauche, le PS, LFI, le PCF et les Ecologistes, "il y a un accord pour dire que le Premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques", affirme Marine Tondelier, qui précise que le candidat devra convenir aux quatre partis.
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Une militante relance sa plainte pour agression et harcèlement sexuels contre Eric Coquerel
Sophie Tissier a déposé une nouvelle plainte à Paris pour agression et harcèlement sexuels à l'encontre du responsable LFI Eric Coquerel après un premier classement, a appris l'AFP ce lundi auprès de la plaignante. L'enquête ouverte après une première plainte de juillet 2022 de la militante avait été classée en février 2023 par le parquet de Paris. Eric Coquerel, qui est actuellement candidat à sa réélection dans la 1e circonscription de Seine-Saint-Denis, avait alors été entendu en audition libre.
"Ce classement sans suite est encore une fois révoltant, et témoigne du déni de justice permanent que les victimes subissent", écrit Sophie Tissier sur la plateforme de blogs du site Mediapart. "Après un classement sans suite du procureur pour infraction insuffisamment caractérisée et une confirmation manifeste de cette décision par le parquet général, cette plainte avec constitution de partie civile est un non-événement", a commenté de son côté l'avocate d'Eric Coquerel, Me Olivia Ronen, auprès de l'AFP.
Une candidate Renaissance porte plainte pour injure raciste
Shannon Seban, candidate Renaissance aux législatives dans le Val-de-Marne, a annoncé ce lundi à l'AFP avoir porté plainte pour injure raciste, affirmant avoir été traitée à plusieurs reprises de "sale sioniste" en marge d'une fête populaire dimanche à Ivry-sur-Seine. Par ailleurs élue municipale à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), elle a déclaré avoir été victime "d'outrage", "d'injure publique" et de "violence sans incapacité", "commis en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion", selon le récépissé de la plainte consulté par l'AFP.
Shannon Seban a relaté avoir été prise à partie, d'abord par deux hommes arborant un drapeau palestinien, puis par une foule qu'elle estime à plusieurs dizaines de personnes, lors d'une fête populaire à Ivry. "Ils m'ont hurlé dessus 'dégage sale sioniste', c'était d'une violence inouïe", a-t-elle déclaré à l'AFP. Selon elle, "des élus de la République, départementaux et d'Ivry" étaient présents parmi cette foule l'invectivant. "A un moment, la pression était trop forte et je me suis sentie menacée dans mon intégrité physique, donc je suis partie", a-t-elle précisé. "Ces gens là sont des militants de La France insoumise", a encore accusé Shannon Seban, qui se présente face à la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot.
Le résultat des législatives ne sera la "faute de personne", juge Emmanuel Macron
"Au delà de vos colères - elle s'est exprimée, je l'ai entendue, je vous redonne la parole - qu'est-ce que vous voulez? Regardez les projets" des uns et des autres, a lancé Emmanuel Macron dans un podcast de "Génération Do It Yourself" (Faites-le vous-même). "Ce sera la faute de personne le soir du deuxième tour (des législatives, le 7 juillet). Ce sera la responsabilité des Français. Et moi, c'est pas un pari (que je fais ndlr), c'est une confiance (que j'ai)" dans les électeurs, a-t-il ajouté.
Le président de la République a une nouvelle fois dit comprendre la sidération et l'incompréhension suscitées par sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, jusque dans son propre camp, alors que l'extrême droite apparaît comme la grande favorite du scrutin. "Je sais ce que j'ai demandé à mes ministres, à ma majorité, à des députés qui parfois m'accompagnent depuis sept ans, qui ont changé leur vie pour être à mes côtés et je les en remercie. Je leur ai dit 'faut y retourner'", a-t-il relevé.
"C'est très dur. J'en ai conscience et beaucoup m'en veulent. Mais je l'ai fait parce qu'il n'y rien de plus grand et de plus juste dans une démocratie que la confiance dans le peuple."
Ce podcast, animé par Matthieu Stefani, se présente comme celui qui "part à la rencontre de celles et ceux qui se sont construits par eux-mêmes", rapporte l'AFP.
Pour l’ex-procureur François Molins, l’extrême droite est "la plus grande menace" pour la France
Dans un extrait vidéo publié sur X par Arrêt sur images, l'ancien procureur général près la Cour de cassation François Molins indique: "Je trouve que la plus grande menace qu'on ait aujourd'hui dans notre pays, c'est la menace de l'extrême droite."
"Je pense que le respect et la dignité, ça ne se module pas suivant la nationalité ou la couleur de peau."
Il se dit, à l'époque actuelle, inquiet pour "l'Etat de droit" et "le respect des libertés fondamentales".
Un programme "autoritaire", "raciste" et "rétrograde", décrit Marine Tondelier
La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier estime sur X que le programme du RN présenté par Jordan Bardella est celui d'une "vision" qui est "archaïque, autoritaire, anti-humaniste, xénophobe, raciste, rétrograde". "Notre ligne, elle, reste claire : barrage à l'extrême droite partout, tout le temps."
"Le RN est un parti d'opposition, pas de gouvernement", selon Gabriel Attal
"Ils ne sont pas prêts, le RN est un parti d'opposition, pas un parti de gouvernement", estime le Premier ministre Gabriel Attal, réagissant, en marge d'un déplacement à Dijon, à la conférence de presse de Jordan Bardella.
Jordan Bardella appelle Jean-Luc Mélenchon à "ne pas avancer masqué"
Jordan Bardella "souhaite" que Jean-Luc Mélenchon participe au débat télévisé avec lui et Gabriel Attal demain soir. Mais c'est Manuel Bompard qui est prévu pour représenter le Nouveau Front populaire. Selon lui, c'est "un débat de candidats au poste de Premier ministre". "J'invite Jean-Luc Mélenchon à ne pas avancer masqué."
Le Premier ministre Gabriel Attal a aussi émis ce souhait ce matin.
Jordan Bardella redit sa volonté de ne pas avoir de binationaux aux postes "stratégiques" de Défense
Le président du RN répète sa volonté de ne pas permettre aux binationaux d'occuper des postes "stratégiques" de la fonction publique dans le secteur de la Défense. Une mesure pour "défendre les intérêts stratégiques de la Nation". Il souligne que c'est déjà le cas en ce qui concerne un certain nombre de postes et affirme ne pas "remettre en cause" la binationalité.
Jordan Bardella ne souhaite pas la reconnaissance d'un État palestinien tout de suite
Tout en assurant que le RN soutient la position historique de la France qui est celle de la solution à deux États, Jordan Bardella affirme qu'elle est "caduque dans l'immédiat". Selon lui, reconnaître un État palestinien "au moment où nous parlons, ce serait reconnaître le terrorisme", après les attaques du Hamas en Israël.
Jordan Bardella veut "dissoudre" les organisations qui "usent de la violence"
Le président du RN veut "dissoudre toutes les organisations qui usent de la violence" en France, et ce qu'elles soient "d'ultragauche" ou "d'ultradroite". "La République doit être intraitable" et Jordan Bardella assure que "sa main ne tremblera pas", se posant en "garant" de la liberté de manifester avec comme "ligne rouge la violence".
Un débat Attal/Bardella/Faure jeudi soir sur France 2
Un débat opposera jeudi soir sur France 2 le Premier ministre Gabriel Attal, le président du RN Jordan Bardella et le premier secrétaire du PS Olivier Faure, à trois jours du premier tour des législatives, annonce la chaîne ce lundi. Il sera présenté par la journaliste Caroline Roux à partir de 20h50.
Un premier débat aura lieu mardi soir sur TF1, entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et le coordinateur du mouvement LFI Manuel Bompard.
Pour rappel, le deuxième tour des élections législatives aura lieu le 7 juillet, une semaine après le premier tour dimanche (30 juillet). Un autre débat est prévu sur France 2 le 4 juillet entre les deux tours, mais les participants ne sont pas encore connus.
Jordan Bardella évoque un ministère d'État pour les Outre-mer
Jordan Bardella dit vouloir un "retour de l'État en Outre-mer" et "un rétablissement de l'autorité". Il parle d'un ministère d'État pour les Outre-mer. Il dit vouloir aussi faire baisser la facture les habitants et assurer un meilleur accès à l'eau.
Jordan Bardella ne sera pas "un collaborateur" d'Emmanuel Macron mais sera "respectueux des institutions" s'il devient Premier ministre
En cas de nomination à la tête du gouvernement, Jordan Bardella "n'entend pas être un collaborateur" du chef de l'Etat Emmanuel Macron. Il assure qu'il sera "intransigeant" sur la politique qu'il souhaitera mener, mais qu'il sera "respectueux des institutions" et du rôle du président.
Interrogé sur la possibilité d'une majorité relative élevée (avec un nombre important de sièges à l'Assemblée), Jordan Bardella répète qu'il n'acceptera d'être nommé Premier ministre que s'il possède une majorité absolue. "Nous acceptons de constituer un gouvernement si nous avons la légitimité pour le faire et si nous avons la majorité absolue" dit-il. Il ne veut pas passer "15 jours" à Matignon par "gloire personnelle" pour se voir être obligé de partir en l'absence de majorité solide.
Jordan Bardella attaque la majorité
Jordan Bardella assure que le programme du RN est "chiffré et raisonnable", en déplorant le bilan de 7 années d'Emmanuel Macron au pouvoir.
Il affirme que la majorité actuelle ne sera pas reconduite, car "largement distancée". Il martèle qu'elle fait preuve d'un "manque total d'humilité", alors qu'elle a été "sanctionnée" dans les urnes aux européennes.
Jordan Bardella sera "extrêmement vigilant" face "aux tentatives d'ingérence de la Russie" s'il devient Premier ministre
Jordan Bardella assure qu'il serait "extrêmement vigilant (face) aux tentatives d'ingérence de la Russie", s'il accédait au pouvoir. "Je considère la Russie comme une menace multidimensionnelle à la fois pour la France et pour l'Europe. La Russie conteste aujourd'hui des intérêts français, depuis plusieurs mois, plusieurs années sur nos zones d'influence historique en Afrique, en mer Noire et aussi dans nos outre mer, en prenant fait et cause pour notamment pour les Comores", insiste celui qui aspire à devenir Premier ministre.
Jordan Bardella veut rétablir "la haute fonction publique"
Le président du RN veut rétablir "la haute fonction publique", du "corps diplomatique et préfectoral", supprimée par Emmanuel Macron, et ce afin de rétablir un "État fort" dans son rôle "d'arbitre et de garant".
Il souhaite en revanche supprimer les Agences régionales de santé (ARS) et que les préfets coordonnent directement la gestion sanitaire.
Jordan Bardella promet d'être le Premier ministre de "tous les Français"
Le président du RN fait la promesse d'être, s'il était nommé, le Premier ministre de "tous les Français et toutes les Françaises", y compris ceux qui n'ont pas voté pour son camp. "Nous ne serons pas une majorité qui écrase" ou une majorité "fermée", dit-il, assurant qu'il écouterait "les idées" des autres camps, "de manière républicaine".
"Aucun droit ne sera enlevé à un seul Français, à une seule Française."
Il dit ainsi vouloir s'opposer à la manière de diriger du président Emmanuel Macron. Il promet de renouer le dialogue avec les corps intermédiaires.
Jordan Bardella veut "refaire de la France un pays de producteurs" et relancer la natalité
Jordan Bardella dit vouloir des états généraux économiques "dès l'automne". Il affirme vouloir "refaire de la France un pays de producteurs" et "créer un fonds souverain".
Il dit vouloir "lancer un grand plan manger français" pour viser à "atteindre 80% de produits français dans les cantines scolaires à l’horizon 2027" et veut interdire les importations de produits agricoles "ne répondant pas aux standards appliqués en France".
Pour relancer la natalité française, le président du RN veut instaurer une "part fiscale pleine pour le deuxième enfant". Sur l'héritage, il veut réformer et alléger les impôts de succession pour "les familles modestes et la classe moyenne".
Jordan Bardella veut un "big bang de l'autorité" à l'école
Le président du RN parle d'un "big bang de l'autorité" à l'école "dès la rentrée de septembre". "Les téléphones portables seront interdits dans les établissements scolaires dont les lycées", "le vouvoiement des enseignants sera obligatoire et les expérimentations du port de l'uniforme sera poursuivie: je suis, à titre personnel favorable à son instauration à l'école primaire, mais aussi au collège", détaille-t-il.
"Les écoles doivent devenir des zones de sobriété numérique."
Jordan Bardella parle aussi de "remplacer le collège unique par un collège modulaire" pour les voies techniques et manuelles et orienter "plus tôt" vers les filières professionnelles.
"Un temps de réforme", poursuit Jordan Bardella
Jordan Bardella évoque ensuite "le temps des réformes" pour continuer "la reprise en main du pays": des mesures sur "l'idéologie islamiste" notamment.
Il clarifie ses propositions sur les retraites, après une réforme "injuste" et "inefficace sur le plan économique". Il assure, s'il devient Premier ministre, qu'"à compter de l'automne, les Français qui ont travaillé avant 20 ans et justifiant de 40 annuités de cotisations pourront partir à la retraite à 60 ans. "Pour les autres, une progressivité sera mise en œuvre, avec un âge légal de 62 ans et un nombre d'annuités allant jusqu'à 42 années de cotisations."
Un temps "d'urgences", annonce Jordan Bardella
En cas de victoire du RN le 7 juillet, un "premier temps" sera consacré aux "urgences", indique Jordan Bardella. Il aborde des "priorités": le "rétablissement de l'ordre républicain et de la sécurité sur tout le territoire", la "reprise en main de la politique migratoire", ainsi que "la défense du pouvoir d’achat".
Il parle de "redonner de l'oxygène" économiquement aux Français, notamment en "renouant avec les prix français de l'électricité" et la "baisse des taxes". Jordan Bardella souhaite un "audit des comptes de la nation" afin de faire des économies.
Il veut aussi agir sur la "sécurité" et "remettre l'autorité au cœur de l'action publique" surtout pour "les femmes et les représentants de l'ordre" avec notamment l'instauration de peines minimales et la fin de l'excuse de minorité. Jordan Bardella veut une meilleure "maîtrise de l'immigration" et "supprimer le droit du sol" et réformer "le regroupement familial".
"Nous sommes prêts": Jordan Bardella veut "redresser le pays"
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, débute la présentation son programme en conférence de presse.
Il tacle "la dégradation de la situation budgétaire du pays" par l'exécutif. Il assure porter "la seule alternance crédible et responsable" pour "redresser le pays". Il affirme que son parti est "prêt" à gouverner.
Taxant encore le programme de "la Nupes 2.0" de "Vénézuela sans le pétrole", il assure que les mesures promises par le NFP provoquerait rapidement "la mise sous tutelle de la France par le FMI (Fonds monétaire international)".
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Marine Le Pen répond sur son avenir après les élections
"J'aurais un rôle à jouer en tant que présidente du groupe majoritaire à l'Assemblée nationale" en cas de victoire du RN aux législatives, répond Marine Le Pen, interrogée sur sa place après les élections. Elle n'évoque pas le rôle de présidence de l'Assemblée.
Eric Ciotti aux côtés de Marine Le Pen
Le président de LR et la cheffe de file du RN s'affichent côte à côte devant les journalistes, en attendant la présentation du programme du parti d'extrême droite lors d'une conférence de presse.
"Parfois, j'ai dit du mal, mais c'était de l'autre LR", dit Marine Le Pen. "Quand on se bat pour la France, à un moment donné, il faut être capable de faire converger les forces politiques, quand on est d'accord sur l'essentiel, on arrive toujours à trouver les moyens d'offrir une alternance aux Français." "Nous travaillons ensemble dans l'intérêt de la France", commente Eric Ciotti.
Un probable "match de la peur" au second tour, selon Bernard Sananès
Après dimanche viendra l'entre-deux-tours. Le sondage d'Elabe donne des projections en sièges: le RN et ses alliés obtiendraient une majorité relative (entre 250 et 280), suivi du Nouveau Front populaire (150 à 170 sièges), puis du groupe de la majorité sortante Ensemble (90 à 110 sièges). Pour rappel, 289 sièges sont nécessaires pour obtenir la majorité absolue. Des projections qu'il faut "prendre avec prudence, comme toujours, jusqu'au soir du premier tour", précise le président de l'institut, Bernard Sananès, sur RMC.
Quelle est la méthodologie de fabrique de ces projections? "L'intention de vote se fait sur l'offre réelle: les sondés ont devant eux non pas des étiquettes politiques mais les noms des candidats dans leur circonscription. C'est beaucoup plus fin, les enjeux locaux sont mieux appréhendés", explique-t-il. Les échantillons sont aussi plus importants: "2.000 personnes au lieu des 1.000 traditionnelles". Enfin, la question du vote en fonction de la configuration au second tour est posée aux sondés, donnant "ce qu'on appelle des matrices de report". Les consignes de vote données par les différents partis politiques avant le second tour peuvent aussi avoir un effet.
A partir de cela, Elabe constate que "les chiffres sont très proches, les blocs RN et NFP inquiètent 1 Français sur 2 voire plus" mais "on voit que le NFP inquiète légèrement plus". "Dans un second tour qui donnerait 200 duels voire plus opposant le RN et la gauche, ce sera 'un match de la peur'. De qui a-t-on le plus peur? Ce sera l'une des clefs", analyse Bernard Sananès.
"Une hausse très forte de la participation s'annonce", selon l'institut Elabe
Mais qui votera dimanche prochain, alors que le cap du million de procurations a déjà été franchi? Et est-ce que les Français savent déjà ce matin pour qui ils iront voter? "On est dans une campagne très courte, la cristallisation arrivera tardivement" mais "on a déjà 7 Français sur 10 qui savent pour qui ils iraient voter", indique Bernard Sananès, président de l'institut de sondage Elabe, sur RMC.
Surtout, "le point marquant, pour l'instant, c'est qu'une hausse très forte de la participation s'annonce", poursuit-il, rappelant qu'aux dernières législatives la participation avait été de 48%. "Là, on pense qu'on sera à 60, voire 62 ou 64%", selon l'indicateur projeté par Elabe sur la base de son enquête. Nettement plus, donc, qu'aux européennes: puisque "ça pourrait être 5 millions d'électeurs" supplémentaires par rapport à ces dernières.
Cela "profite à tous les camps, il n'y a pas de différence. En revanche, sur un plan classe d'âge, on voit bien que les jeunes seraient plus surmobilisés" a contrario des européennes qui ne les avait pas énormément mobilisés. "Là, les jeunes iraient plus voter, avec une petite dynamique pour la gauche."
Bruno Le Maire craint pour la "paix civile" avec le RN au pouvoir
Le ministre de l'Economie dit craindre pour la "paix civile" en France si le Rassemblement national arrive au pouvoir. "Je crains pour l'ordre, oui", a déclaré Bruno Le Maire sur franceinfo, à la question de savoir s'il craignait pour la paix civile dans les prochaines semaines ou mois.
"Je crains pour les relations entre les citoyens. Je crains pour la sérénité. Je crains pour la paix civile, la paix de la société française, tout simplement parce que le RN a beau montrer aujourd'hui un visage avenant, dès que vous rentrez dans l'arrière-boutique, c'est beaucoup moins reluisant", a-t-il développé. "Tout simplement parce que le grand reniement du RN va conduire à un grand renoncement et à une immense déception. Et cette immense déception, elle laisse présager des colères très profondes", a-t-il ajouté, citant les revirements du parti d'extrême droite sur le nucléaire ou l'Otan.
"Oui, les violences sont possibles, le désordre est possible et je ne vois pas du tout le RN comme un facteur de stabilité, de paix dans notre pays. Je le vois comme un facteur de désordre, de violence, de rejet des uns et des autres."
Le scrutin des législatives sera probablement "une confirmation des européennes", selon le président d'Elabe
Commentant les sondages sur les intentions de vote au premier tour des élections législatives sur RMC et RMC Story ce matin, Bernard Sananès, président de l'institut Elabe, estime que "ce scrutin ressemble à une confirmation des européennes".
"Le RN et ses alliés, si on ajoute Reconquête, ferait quasiment le même score que le bloc de la droite radicale il y a 15 jours (36-38%): ça lui donne une dynamique très forte notamment pour le premier tour, ça lui permettrait de se qualifier dans la grande majorité des circonscriptions", explique le président de l'institut de sondage.
Le Nouveau Front populaire confirme sa deuxième place, une dizaine de points derrière, "notamment parce qu'il arrive à mieux mobiliser son électorat, qui était un peu abstentionniste: il y a une forte mobilisation qui s'annonce", poursuit-il. "A l'inverse, il est pénalisé par une chose: les reports de voix de l'électorat (Raphaël) Glucksmann (PS) sur les candidats du NFP ne se font pas dans la totalité, il en manque un tiers, ce n'est pas négligeable", selon Bernard Sananès. C'est-à-dire qu'une partie des électeurs ayant voté pour lui il y a une quinzaine de jours "disent pour l'instant qu'ils ne voteront pas pour le candidat du NFP, vraisemblablement dans les circonscriptions ou le candidat est issu de LFI". "Ça peut pénaliser cette dynamique unitaire qui était pourtant réelle pour le NFP."
En troisième position, la majorité sortante (autour de 20% d'intentions de vote).
Plus d'informations ici.
"L’extrême gauche comme l’extrême droite sont nocives pour le pays", dit Bruno Le Maire
"L’extrême gauche, comme l’extrême droite, sont aussi nocives pour le pays, du point de vue économique comme du point de vue des valeurs", assure le ministre de l'Economie et des Finances sur franceinfo.
"Ce n'est pas rien - si vous prenez les projets des extrêmes - de revenir à une politique de la demande. C'est-à-dire on subventionne, on donne de l'argent publique, on baisse les taux de TVA", explique Bruno Le Maire. "On affaiblit tout ce qui a été gagné en termes de production, d'ouverture d'usines, d'attractivité du pays depuis 7 ans", juge-t-il.
En cas de duel entre le RN et le Nouveau Front populaire? Bruno Le Maire assure qu'il prendra "position très clairement". Mais "se prononcer maintenant serait faire preuve d'un esprit de défaite".
Gabriel Attal dénonce le programme du RN et les "conditions suspensives" de Jordan Bardella
Gabriel Attal souligne les renoncements ou les temporisations du Rassemblement national sur son programme, sur Europe 1-CNews. "On a vu que la façade qu'ils avaient construite pour se présenter comme le parti du pouvoir d'achat était en train de s'effondrer", analyse le Premier ministre. "Ça se prépare, de gouverner le pays", ajoute-t-il.
Concernant Jordan Bardella, qui affirme qu'il sera Premier ministre en cas de victoire du RN aux élections législatives mais seulement si son parti a une majorité absolue, Gabriel Attal dénonce: "Je ne comprends pas qu'on mette des conditions suspensives pour servir son pays." Le Premier ministre gouverne lui-même avec une majorité relative.
"La priorité c'est d'abord de battre le RN", affirme la ministre de l'Education sur RMC-BFMTV
Quant à la prochaine rentrée scolaire, il y a "longtemps qu'elle est déjà préparée", assure la ministre de l'Education nationale sur RMC-BFMTV, évoquant "2 300 emplois affectés à ces groupes" et une rentrée qui "ne sera pas RN" mais celle qu'elle prépare.
"La rentrée de 2024 se prépare depuis 6 mois, elle est prête", souligne-t-elle. "Il y aura des professeurs devant toutes les classes, nous recrutons des personnels contractuels." La ministre indique: "Les concours font le plein dans l'ouest et le sud de la France, nous sommes en difficulté sur Versailles et Créteil."
Proviseurs, inspecteurs... Des centaines de cadres de l'Éducation nationale ont affirmé dans une pétition qu'ils "n'obéiront pas" aux directives d'un gouvernement d'extrême droite, si celle-ci venait à gouverner à l'issue des législatives, redoutant une école "dévoyée et instrumentalisée". Cette mobilisation contre le RN "traduit une inquiétude que je partage, la priorité c'est d'abord de battre le RN comme le dit Laurent Berger", estime Nicolle Belloubet ce matin.
"J'ai toujours été sociale-démocrate", rappelle-t-elle. Elle souligne que "la majorité a un programme de clarté". Pour les législatives, "les jeunes ne sont pas une clientèle électorale, je leur dis 'regardez les valeurs républicaines auxquelles vous croyez'", ajoute-t-elle.
Courbevoie: Nicolle Belloubet "entend l'inquiétude" et parle des "temps d'échanges" sur l'antisémitisme à l'école
"J'entends l'inquiétude de nos compatriotes de confession juive, l'antisémitisme c'est l'exacte négation du projet républicain", répond la ministre de l'Education, interrogée sur le viol de Courbevoie sur RMC-BFMTV.
"Nous avons développé à l'école toute une politique de lutte contre les actes antisémites", assure Nicole Belloubet, qui indique que "650 actes antisémites" ont été dénombrés à l'école depuis le 7 octobre. Des actes qui font l'objet d'un "signalement systématique par le professeur, le proviseur, l'élève". Il y a des "sanctions et des punitions systématiques" poursuit-elle, en parlant de la "prise en charge de ce combat".
"On ne met pas la poussière sur le tapis."
"J'ai demandé une séquence de dialogue, à chaque niveau d'enseignement, avec des éléments adaptés aux élèves, qui portent sur la lutte contre l'antisémitisme et le racisme". Elle évoque "une 'heure' de lutte" demandée "d'ici la fin de l'année". "Nous avons des éléments de réponse outils pédagogiques donnés aux professeurs, des outils réactualisés" pour expliquer, assure-t-elle.
Et si ces "temps d'échanges" ne sont pas respectés ou sont perturbés? "Nous avons des équipes qui sont immédiatement disponibles pour les enseignants" et en cas de "contestations, les enseignants le signalent, nous pouvons les appuyer", affirme-t-elle encore. "Nous sommes vraiment en appui de nos enseignants s'ils rencontrent des difficultés sur ces questions-là."
Par ailleurs, elle indique: "On va faire paraître un programme à l'éducation à la vie affective et sexuelle, sur les questions de consentement, de violences, tout à fait capital (...) un programme du CP à la terminale, porté par nos enseignants, ce sera la première fois qu'il y aura un programme précis."
Nicole Belloubet assure sur RMC-BFMTV qu'Emmanuel Macron "ne démissionnera pas" après les législatives
Emmanuel Macron ne s'implique pas dans la campagne des législatives, selon la ministre, "le président est dans son rôle quand il explique pourquoi il a utilisé cette arme et explique les conséquences que ça implique".
"Il explique pourquoi il a dissous puisqu'on entend beaucoup de choses à ce sujet. Il explique pourquoi, selon lui, on ne peut pas voter pour Rassemblement national et il explique les risques du Nouveau front populaire", déclare la ministre de l'Éducation nationale. "Il explique les enjeux de ce scrutin et il va respecter le vote."
"Il ne démissionnera pas, il explique qu'il fait confiance aux Français."
"Juridiquement, la constitution n'oblige en aucun cas le président à démissionner", souligne Nicole Belloubet, qui assure qu'il n'y a "aucune raison" pour qu'il le fasse. "Le président a fait un choix, difficile, porteur de risques, fondé sur le respect des électeurs, un choix respectable", répète-t-elle. "Cette décision, qui lui appartient, a engendré une situation politique qui redonne la parole aux Français."
"Il y a des dangers aux extrêmes", assure Nicole Belloubet sur RMC-BFMTV
Justement interrogée sur cette lettre d'Emmanuel Macron sur RMC-BFMTV, Nicolle Belloubet estime que "la situation a évolué depuis 2022, le président a considéré que la majorité relative à l'Assemblée ne nous permettait pas de gouverner" et qu'il fallait "rendre la parole aux Français".
"Je ne crois pas aux miracles. Je lis les sondages, nous nous battons", assure la ministre de l'Education nationale, qui met en avant une "extrême volonté" ainsi qu'un projet crédible et cohérent".
"Il y a des dangers aux extrêmes: à l'extrême droite le risque de désunion, à l'extrême gauche le risque d'incrédibilité", poursuit Nicolle Belloubet. Le fait de n'avoir "jamais essayé le RN" n'est "pas un argument, il faut de la crédibilité".
Gabriel Attal assure qu'Emmanuel Macron sera "président de la République jusqu'en 2027"
"Ne vous résignez pas à devoir choisir entre le RN et LFI", défend Gabriel Attal sur Europe 1-CNews. Le Premier ministre pécise: "Quel que soit le résultat de cette élection législative, le président de la République sera président de la République jusqu'en 2027". "Ce n'est pas un référendum pour ou contre lui", affirme-t-il.
Emmanuel Macron a publié, hier, une lettre adressée aux Français dans la presse quotidienne régionale, expliquant sa décision de dissoudre l'Assemblée et appelant les électeurs à aller voter: "Ne vous résignez pas. Votez."
Lutte ouvrière ne "fait pas confiance" à l'alliance de gauche
"Il réunit des partis qu'on a vus au pouvoir, qui ont trahi les intérêts du monde du travail, qui les ont laissés confrontés au licenciement, aux fermetures d'usines, à cette dégringolade du pouvoir d'achat, à ce délitement des quartiers ouvriers (...) il n'y a même plus maintenant de médecins pour se soigner", juge Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, sur France Inter. "Comment croire qu'on pourrait, aujourd'hui, leur refaire confiance ?"
"Ce n'est pas un barrage qu'ils ont fait, c'est une autoroute pour le RN. Parce qu'encore une fois, ils ont abandonné le monde ouvrier !" poursuit-elle. "Donc nous, nous menons le combat, bien sûr, contre le RN, parce que sa politique est un poison pour le monde du travail, mais ça sera tout en exprimant notre méfiance vis-à-vis de la gauche. C'est pourquoi il y aura des candidats Lutte ouvrière dans quasiment toutes les circonscriptions."
"Le RN est le parti de la peur", selon Laurent Berger
L'ancien secrétaire général de la CFDT estime que la "la première urgence" est d'"éviter" une victoire du Rassemblement national. "Je suis un citoyen inquiet de la possible arrivée du Rassemblement national dans ce pays", explique Laurent Berger sur France 2. "Le RN est le parti de la peur" et il "n'est pas la solution", assure-t-il.
L'ancien leader syndical appelle à cesser la "caricature de deux extrêmes et d'une position centrale", visant directement le camp présidentiel qui axe sa campagne contre "les extrêmes", renvoyant dos-à-dos le RN et le Nouveau Front populaire (l'alliance des principaux partis de gauche).
"On a expérimenté l'extrême droite dans certains pays en Europe, ça n'a jamais été au profit des travailleurs, ça n'a jamais été au profit des salariés, ça n'a jamais été au profit des classes modestes et des classes moyennes. Jamais".
La "grande inexpérience" de Jordan Bardella fait "peur" à Gérald Darmanin
"Je pense que monsieur Bardella n'a jamais rien dirigé. (...) Il n'a jamais été élu maire, je ne crois pas qu'il ait dirigé un jour une association ou une entreprise", assène le ministre de l'Intérieur sur RTL. "Cette grande inexpérience me fait personnellement extrêmement peur", livre Gérald Darmanin. Le président du RN pourrait être nommé Premier ministre en cas de victoire de son parti aux législatives.
"Ce qui est grave au Rassemblement national, c'est qu'on assume pas qu'on est en responsabilité politique. Être chef, ce n'est pas dire ce qui se dit au café du commerce ou répéter deux ou trois phrases démagogiques."
Laurent Berger à Matignon? "La question ne se pose pas" assure l’ancien n°1 de la CFDT
Laurent Berger, l’ancien secrétaire général de la CFDT, a vu son nom être cité par Raphaël Glucksmann comme potentiel Premier ministre de la gauche après les législatives. Une possibilité qu’il semble repousser dans Le Monde ce lundi.
"Je ne m’inscris pas dans le registre des tentations au regard de la situation très grave que nous vivons", explique-t-il. "Nous ne sommes pas dans une course de petits chevaux. La question qui se pose à tous est de savoir si nous allons être gouvernés par le RN. C’est un enjeu démocratique, un enjeu de société, un enjeu de valeurs. Après, le nom de la personnalité qui ira à Matignon est le cadet de mes soucis, aujourd’hui. L’urgence du moment, c’est qu’il n’y ait pas une Assemblée nationale dominée par le RN, le 7 juillet au soir. (…) La question ne se pose pas. Tout le monde le sait, je suis en recul de la vie publique. Je n’ai ni vocation ni la volonté de réinvestir la vie publique. Si certains pensent que Matignon m’intéresse, je peux vous assurer que ma vie actuelle me satisfait totalement."
La lettre d'Emmanuel Macron peine à convaincre
Emmanuel Macron adresse une lettre aux Français et promet d'agir
Bonjour et bienvenue sur ce nouveau live sur les élections législatives, avant le premier tour le 30 juin.
"J'ai entendu que vous vouliez que cela change": dans une lettre publiée dimanche soir dans la presse quotidienne régionale, Emmanuel Macron a tracé quelques perspectives pour l'après 7 juillet. Et quand bien même son camp se trouve en difficulté dans les sondages, il a juré d'"agir jusqu'en mai 2027", battant ainsi en brèche l'idée portée par certains de ses adversaires, Marine Le Pen en tête, qu'il soit contraint à la démission en cas de défaite.
Parmi ses promesses "des réponses beaucoup plus fortes et fermes" sur "l'insécurité, l'impunité". "Le prochain gouvernement devra refonder la politique de l'enfance, protéger mieux nos jeunes et lutter plus fortement contre toutes les discriminations", plaide-t-il aussi en relevant la "demande forte de justice sociale".