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Emmanuel Macron dit non à Lucie Castets: "Il essaie de gagner du temps, les JO sont un prétexte"

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Le chef de l'Etat Emmanuel Macron a annoncé ce mardi qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la mi-août, justifiant sa décision du fait de la "trêve politique", jugeant que "personne n'avait gagné" et écartant donc la proposition du NFP de nommer Lucie Castets à Matignon. "Il essaie de ganger du temps, les JO sont un prétexte", a analysé ce mercredi sur RMC Arnaud Benedetti.

Encore quelques semaines sans véritable Premier ministre. Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la revue Politique et parlementaire, a affirmé ce mercredi sur RMC, au micro d'Estelle Midi, qu'Emmanuel Macron "essaie de gagner du temps et que les JO sont un prétexte", après que celui-ci a annoncé, la veille dans une interview sur France 2, qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant mi-août. Refusant, de facto, la proposition du NFP de nommer à Matignon Lucie Castets, le chef de l'Etat enjoint les partis du front républicain à trouver des "compromis".

Pays "ingouvernable"

"C'est la première fois depuis 1958 que la France est dans une situation d'ingouvernabilité", au vu de la "composition de l'Assemblée nationale", a avancé Arnaud Benedetti, d'autant qu'il y a, selon lui, un "concours général de déni", à la fois de la part de la gauche, qui "réclame le droit d'exercer le pouvoir alors qu'elle oublie qu'elle n'a pas de majorité", mais aussi de la part d'Emmanuel Macron et du bloc central, a ajouté le journaliste.

Une grande coalition sera "difficile à construire"

"La situation manifestement relève de l'impasse. Emmanuel Macron essaie de construire une alliance qui sera difficile à construire", a exposé Arnaud Benedetti, qui ne voit pas les socialistes, même les plus modérés, rejoindre le camp présidentiel.

Concernant la droite, il a estimé que "cela avance un petit peu", du fait du pacte législatif présenté par Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, bien que Les Républicains ont affirmé à plusieurs reprises qu'ils ne voulaient pas gouverner avec les macronistes. 

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"Si cette situation s'installe, des gens vont se poser la question de la responsabilité du président de la République, continue le journaliste. En cas du renversement d'un gouvenrement, "la question même de la position du président finira par être posée par un certain nombre d'opposants", a affirmé Arnaud Benedetti.

Plusieurs responsables politiques ont déjà évoqué la démission d'Emmanuel Macron, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon et Eric Ciotti.

LM