RMC
Politique
en direct

DIRECT. Matignon: Lucie Castets est "déterminée" à "exercer des responsabilités"

placeholder video
Le Nouveau Front populaire s'est mis d'accord pour proposer la haute fonctionnaire Lucie Castets comme Première ministre. Mais Emmanuel Macron a décidé d'attendre la mi-août pour constituer un nouveau gouvernement, en appelant à nouveau à une large coalition. L'intéressée demande au chef de l'Etat de "prendre ses responsabilités" et de la nommer à Matignon.

Valérie Pécresse plaide pour une "droite républicaine indépendante"

Ni RN, ni Macron. Pour la présidente LR de l'Île-de-France Valérie Pécresse, il faut "une droite républicaine indépendante": "Le choix de la personne importe peu, ce qui importe c'est pour quoi faire", assure-t-elle sur RTL.

"Il faut une politique bonne pour notre pays, pour remettre la France sur pied et c'est ce que nous faisons. Il faut une droite républicaine indépendante, ni supplétif de Macron, ni marche-pied du RN", ajoute Valérie Pécresse.

Macron refuse Castets: "On fait le pari d'une majorité de la stabilité", assure le ministre de la Santé

Alors qu'Emmanuel Macron se refuse toujours à nommer Lucie Castets Première ministre, le ministre démissionnaire de la Santé assure qu'une tentative de construire une majorité au centre et à droite existe toujours:

"On fait le pari d’une majorité qui va donner de la stabilité au travail législatif et donc à la légitimité d’un futur gouvernement", assure-t-il ce jeudi sur Franceinfo.

Ce qu'il faut retenir de l'interview de Lucie Castets

Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire pour le poste de Première ministre, était l'invitée de RMC et BFMTV ce jeudi.

Elle en a profité pour évoquer comment elle gouvernerait et s'est exprimée sur plusieurs sujets d'actualité.

>>> LFI, 49-3, Macron, Gaza, nucléaire... Ce qu'il faut retenir de l'interview de Lucie Castets

Assemblée nationale: Lucie Castets favorable aux décrets, moins aux 49.3

La candidate du NFP pour le poste de Première ministre Lucie Castets se dit favorable à l'utilisation de décrets pour faire passer des lois à l'Assemblée nationale en l'absence de majorité absolue: "Ce n'est pas du déni de travail parlementaire. On veut un changement de méthode, tourner le dos à la brutalité. On passera par décret lorsque ça s'y prête et ça n'empêche en aucun cas des concertations avec les syndicats et la société civile", assure-t-elle sur RMC et BFMTV.

Quant au 49.3, dont l'utilisation par les gouvernements d'Emmanuel Macron a été largement décriée par la gauche, Lucie Castets préfère botter en touche: "Par principe, je ne peux affirmer que j'engagerai la responsabilité de mon gouvernement pour faire advenir une loi soutenue par une majorité des Français comme l'abrogation de la réforme des retraites", assure-t-elle, paraphrasant Elisabeth Borne.

"Ce qui intéresse les Français, c'est le pouvoir d'achat et Macron n'en parle jamais", tacle Lucie Castets

Pour Lucie Castets, les Français sont avant tout intéressés par leur pouvoir d'achat et rien d'autre: "J'ai vu un sondage qui montre que le niveau des Français préoccupés par la question terroriste n'a jamais été aussi bas", assure-t-elle sur RMC et BFMTV.

"Ce qui intéresse les Français, c'est leur pouvoir d'achat et les services publics et le président de la République n'en parle jamais", ajoute Lucie Castets.

"La diplomatie française doit faire cesser les massacres à Gaza", appelle Lucie Castets

Interrogée sur la place des athlètes israéliens aux JO 2024, décriée par le député NFP-LFI Thomas Portes, Lucie Castets assure qu'elle ne veut que voir les "massacres" cesser à Gaza:

"La diplomatie française doit faire cesser les massacres à Gaza, y compris en utilisant des moyens de pression politique", ajoute-t-elle sur RMC et BFMTV.

"Je suis de gauche, mais je ne suis engagée dans aucun parti", assure Lucie Castets

Lucie Castets assure n'avoir aucune étiquette ancrée dans un parti de gauche: "Je ne suis pas militante dans un parti, je suis de gauche, engagée, j'ai des convictions très forte mais je ne suis engagée dans aucun parti", assure-t-elle sur RMC et BFMTV.

"Je crois que c'ets pour ça qu'ils m'ont choisi", ajoute-t-elle à propos du Nouveau Front populaire (NFP).

"On ne veut pas se faire censurer, on veut mettre en œuvre notre programme", promet Lucie Castets

Alors que le RN, les LR et le camp présidentiel veulent censurer le gouvernement s'il présente des ministres insoumis, Lucie Castets assure seulement vouloir mettre en oeuvre son programme, ministre insoumis ou pas: "On ne veut pas se faire censurer, on mettra en oeuvre notre programme. Les Français ont des aspirations très claires sur les services publics", assure la candidate du NFP au poste de Première ministre sur RMC et BFMTV.

"Quand on proposera des textes qui ont reçu l'assentiment des Français, ils prendront leurs responsabilités. Je pense qu'il y a un large consensus sur le fait d'abroger la réforme des retraites et du chômage", ajoute-t-elle.

Lucie Castets se dit "déterminée" à "exercer" des "responsabilités"

La candidate du NFP pour le poste de Première ministre Lucie Castets se dit "déterminée" à "exercer des responsabilités" ce jeudi sur RMC et BFMTV.

Plus d'informations ici.

"La chance doit être laissée au NFP de gouverner", appelle Manuel Bompard

Le coordinateur de La France insoumise et député des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard appelle ce jeudi sur TF1 à laisser sa chance au NFP de gouverner.

"La chance doit être laissée au Nouveau Front populaire de gouverner. Le président de la République devrait prendre acte des élections législatives", a-t-il assuré.

Le RN menace de censure si des ministres Insoumis sont nommés au gouvernement

Le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy, prévient qu'il y aura une "censure" à l'Assemblée nationale si des ministres "insoumis ou assimilés" sont nommés au gouvernement, a-t-il prévenu mercredi sur BFMTV.

"Si c'était un gouvernement technique sous la présidence de cette haute-fonctionnaire, cette technocrate, (...) de toute façon le budget ne trouvera de majorité, c'est reculer pour mieux sauter", estime-t-il à propos de Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

6 Français sur 10 favorables à une trêve politique pendant les JO

Les Français sont majoritairement favorables à une trêve politique olympique pendant les JO de Paris.

Selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, 59% des Français se disent favorables à une telle trêve.

Lucie Castets est l'invitée de RMC et BFMTV ce jeudi

Lucie Castets, choisie par le Nouveau Front populaire pour être Première ministre, est l'invitée de RMC et BFMTV ce jeudi.

Pour 58% des Français, Macron ne doit pas nommer Lucie Castets à Matignon, selon un sondage

Près de six Français sur dix (58%) estiment qu'Emmanuel Macron ne doit pas nommer Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire, à Matignon, selon un sondage Elabe pour BFMTV paru jeudi.

41% des sondés considèrent à l'inverse que le président doit la charger de former un gouvernement.

72% des Français pensent que le bloc macroniste et les partis de gauche et de droite qui ont fait barrage au Rassemblement National ne parviendront pas à s'entendre pour former un gouvernement stable, et seuls 27% pensent qu'ils y parviendront.

La gauche prête au rapport de force pour que le président nomme sa Première ministre

La candidate désignée par la gauche Lucie Castets a demandé à Emmanuel Macron de la nommer sans attendre à Matignon, tandis que le président de la République a balayé cette hypothèse.

Celle que la gauche veut comme Première ministre a qualifié ce matin sur France Inter de "déni de démocratie" cette fin de non-recevoir à sa candidature surprise. Elle a aussi expliqué qu'"une coalition avec le camp présidentiel est impossible du fait de (leurs) désaccords profonds".

En colère, les leaders du Nouveau Front populaire sont prêts à "un rapport de force" avec l'Élysée. Manuel Bompard, Marine Tondelier, Fabien Roussel... Ils se sont succédé dans les médias pour défendre sa candidature, appelant à "la mobilisation" pour faire pression.

Éric Coquerel appelle à la "démission" d’Emmanuel Macron s’il “conduit le pays dans l’impasse”

“Si Emmanuel Macron conduit le pays dans l'impasse, si l'Assemblée est paralysée, qu'il ne peut plus gouverner ce pays, et qu'il refuse de nous appeler à gouverner, effectivement la solution ça sera sa démission", a affirmé Éric Coquerel, président NFP de la commission des finances de l'Assemblée nationale, sur LCI.

"Il était dans le déni démocratique, hier il a ajouté la médaille d'or du mépris. Il n'a même pas eu l'élégance de citer le nom de Lucie Castets, qui est la Première ministre proposée par la coalition majoritaire dans ce pays, je trouve que c'est indécent", a aussi estimé le député insoumis de Seine-Saint-Denis.

Le PS lance une pétition pour exiger la nomination de Lucie Castets à Matignon

Le Parti socialiste lance une pétition sur son site pour exiger d'Emmanuel Macron la nomination de Lucie Castets à Matignon.

"Le président de la République n’a tenu aucun compte du résultat de ces élections et s’entête à vouloir poursuivre une politique que les citoyens ont massivement rejetée. Nous lui demandons de sortir de ce déni démocratique", peut-on lire dans le résumé de la pétition.

Un résumé qui conclut: "Nous demandons à Emmanuel Macron de respecter le vote des Françaises et des Français et de nommer, sans délai, Lucie Castets à Matignon."

Les hôpitaux publics appellent Emmanuel Macron à nommer un gouvernement

L'instabilité politique est "dommageable" aux hôpitaux, dans une période où l'exécutif travaille normalement sur le futur budget de la Sécu, et la Santé doit être une "priorité" de la rentrée, déclare à l'AFP Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France, appelant à nommer un ministre "rapidement".

Interrogé sur la situation politique, il rappelle que l'été, habituellement, "nous commençons à travailler avec les cabinets ministériels concernés sur l'élaboration du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)" pour l'année suivante, normalement présenté en septembre. "Ce n'est pas le cas aujourd'hui", regrette-t-il.

"Si nous n'avons pas de gouvernement, pas d'interlocuteur, une Assemblée morcelée en trois blocs, on risque d'avoir à reconduire le PLFSS de 2024, ce qui serait très dommageable pour l'ensemble du système de santé", avertit Arnaud Robinet

"Il faut que le président de la République, au-delà des contingences politiques", nomme "un gouvernement capable de travailler le plus rapidement possible", plaide-t-il.

"L'écologie mérite mieux que d'être un champ de bataille politicien", estime Christophe Béchu

"L'écologie mérite mieux que d'être un champ de bataille politicien", estime le ministre de la Transition écologique démissionnaire Christophe Béchu, en appelant à un rassemblement autour de cette question des forces politiques, "de l'État et des collectivités locales" mais aussi des citoyens, rapporte l'AFP.

Le ministre démissionnaire se dit frustré "de n'avoir pu présenter" le plan d'adaptation de la France au changement climatique mais a assuré n'avoir "aucun doute" sur le fait qu'il "sortira", soulignant sa "nécessité".

Le troisième Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-3), fondé sur l'hypothèse d'un réchauffement de 4°C en France d'ici 2100, prévu initialement au printemps se fait toujours attendre, suscitant l'inquiétude des associations environnementales, qui craignent "un recul de l'ambition" gouvernementale sur cette question, mais aussi de la Cour des comptes.

"Mon souhait est que le texte soit présenté tel quel" car "ce serait une perte d'énergie et de temps considérable que d'en refaire l'élaboration", face à la "nécessité" de s'adapter, ajoute le ministre. Mais "je n'ai aucun doute sur le fait que ce plan sortira" quel que soit le futur gouvernement, la "question sera celle de sa mise en œuvre".

Le ministre français  de la Transition écologique Christophe Béchu à l'Elysée le 26 juin 2024
Le ministre français de la Transition écologique Christophe Béchu à l'Elysée le 26 juin 2024 © BERTRAND GUAY / AFP

Emmanuel Macron "doit se soumettre aux résultats des urnes ou se démettre", selon Danièle Obono

Danièle Obono, députée insoumise de Paris, appelle Emmanuel Macron à "se soumettre aux résultats des urnes ou se démettre".

L'annonce de la suppression de la fréquence TNT de C8 fait réagir la classe politique

Les candidatures de C8, chaîne la plus sanctionnée de la télévision française, et de NRJ12 n'ont pas été retenues par l'Arcom pour la réattribution de fréquences TNT en 2025, selon un communiqué du régulateur publié aujourd'hui.

À l'extrême droite, on crie à la censure et à la liberté d'expression. "Alors, petit à petit, ils vont chercher à le faire disparaître pour que toutes les chaînes et radios délivrent le même message que l’audiovisuel public: un panel de toutes les nuances de gauche", écrit sur X la présidente des députés RN à l'Assemblée nationale.

Le président - contesté - de LR Éric Ciotti dénonce un "scandale démocratique" et une "censure de C8 par l'État". "Sommes-nous toujours un pays de liberté?" s'interroge-t-il sur X. Son groupe parlementaire, "À droite", annonce qu'il proposera une "modification de la loi relative à la liberté de communication pour garantir la liberté d’expression et la pérennité des chaînes populaires".

À gauche, c'est plutôt la satisfaction qui prédomine. Aurélien Saintoul, rapporteur de la commission d'enquête parlementaire sur l'attribution des fréquences TNT qui avait notamment auditionné C8 et Cyril Hanouna, a "constaté avec satisfaction que la chaîne a été écartée".

Voix dissonnante cependant, le député Aymeric Caron a déploré des "décisions calamiteuses de l'Arcom, qui se décrédibilise en maintenant sa fréquence gratuite à Cnews, chaîne d’opinion et de désinformation d’extrême droite qui manque chaque jour à ses obligations conventionnelles".

"Quel intérêt de nommer un gouvernement qui prendrait une motion de censure très rapidement?"

"Je suis pas sur que les Français veuillent vraiment d'un gouvernement de gauche. Les élections, c'est un match nul, voire très nul", réagit David, auditeur de RMC dans Estelle Midi.

"La majorité a perdu mais personne n'a gagné. Quel intérêt de nommer un gouvernement qui prendrait une motion de censure très rapidement? Je ne vois pas comment on pourrait échapper à un gouvernement technique", selon lui.

"C'est la première fois depuis 1958 que la France est dans une situation d'ingouvernabilité"

"C'est la première fois depuis 1958 que la France est dans une situation d'ingouvernabilité", estime sur RMC Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de La Revue Politique et Parlementaire.

"Si cette situation s'installe, des gens vont se poser la question de la responsabilité du président de la République", continue le journaliste. En cas du renversement d'un gouvenrement, "la question même de la position du président finira par être posée par un certain nombre d'opposants", affirme-t-il.

Plusieurs responsables politiques ont déjà évoqué la démission d'Emmanuel Macron, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon et d'Éric Ciotti.

"Concours général de déni"

Selon Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de La Revue Politique et Parlementaire, il y a un "concours général de déni", à la fois de la part de la gauche, qui "réclame le droit d'exercer le pouvoir alors qu'elle oublie qu'elle n'a pas de majorité", mais aussi de la part d'Emmanuel Macron et du bloc central. "La situation, manifestement, relève de l'impasse."

"Emmanuel Macron essaie de construire une alliance qui sera difficile à construire", rappelle le journaliste, qui ne voit pas les socialistes, même les plus modérés, rejoindre le camp présidentiel. Concernant la droite, il estime que "cela avance un petit peu", du fait du pacte législatif présenté par Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, bien que Les Républicains ont affirmé à plusieurs reprises qu'ils ne voulaient pas gouverner avec les macronistes.

Emmanuel Macron "essaie de gagner du temps, les JO sont un prétexte", affirme Arnaud Benedetti

Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de La Revue Politique et Parlementaire, affirme sur RMC, au micro d'Estelle Midi, que le chef de l'État "essaie de gagner du temps et que les JO sont un prétexte".

"On a un pays qui, à ce stade, apparaît comme ingouvernable selon la composition de l'Assemblée nationale", expose le journaliste.

Stéphane Le Foll voit la candidature de Lucie Castets comme" la victoire de Jean-Luc Mélenchon"

Le maire socialiste du Mans, connu pour avoir été vivement hostile à la Nupes et de manière générale à LFI, a regretté sur X la candidature de Lucie Castets à Matignon. "Pas de vote, pas de discussion programmatique. Je n’ai donc pas l’enthousiasme de mes camarades du Parti socialsite", a-t-il écrit.

L'ancien ministre de l'Agriculture sous François Hollande juge que "pour le NFP, c'est le clap de fin de son ambition à gouverner". "C'est en réalité la victoire de Jean-Luc Mélenchon", a-t-il asséné.

Huguette Bello salue la candidature de Lucie Castets à Matignon

Celle qui était la candidate de LFI et du PCF pour accéder à Matignon, avant que le PS ne s'y oppose, a salué ce matin sur X la proposition commune du NFP de désigner Lucie Castets comme Première ministre.

JO 2030: Emmanuel Macron demandera au prochain Premier ministre d'assurer "la garantie" financière de l'État et de promulguer une loi olympique

Emmanuel Macron, venu en personne défendre la candidature des Alpes françaises à l'organisation des JO d'hiver 2030, a assuré aux membres du CIO qu'il demanderait au prochain Premier ministre d'assurer la "garantie" financière de l'État jusqu'ici manquante en raison de la crise politique. 

"Je confirme mon engagement et mon engagement total et l'engagement total de la nation française", a-t-il dit en anglais, ajoutant qu'il allait "demander au prochain Premier ministre non seulement d'inclure cette garantie mais aussi de promulguer une loi olympique".

Cet engagement financier, qui n'a pu être livré au CIO - en raison de la situation politique en France - avant l'attribution "sous conditions" de cette édition olympique ce mercredi, "devra être ratifié par le Parlement au plus tard le 1er mars", a précisé le patron de l'instance basée à Lausanne.

Alerte info

"Emmanuel Macron n'a jamais voulu écouter le peuple", dénonce Marine Tondelier sur RMC

Marine Tondelier estime sur RMC, au micro des Grandes Gueules, qu'Emmanuel Macron "n'a jamais voulu écouter le peuple".

Mais la secrétaire nationale des Ecologistes assure "qu'il ne pourra pas faire l'autruche des semaines durant". Selon elle, il n'a pas de majorité "de rechange", "Laurent Wauquiez ne veut pas gouverner avec eux et il a raison".

La politique du "en même temps", "dont plus personne ne veut", "abîme des vies françaises, on le sait", fustige-t-elle par ailleurs.

Marine Tondelier réfute toute compromission avec le RN sur l'abrogation de la réforme des retraites

LFI a annoncé hier qu'elle déposerait une proposition de loi "pour abroger la réforme des retraites". Le RN a indiqué qu'il la voterait.

Sur RMC, Marine Tondelier assure qu'il ne s'agissait pas d'une compromission, le NFP n'ayant "rien demandé" au parti d'extrême droite.

Marine Tondelier enjoint Emmanuel Macron à "sortir du déni"

Après l'interview d'Emmanuel Macron hier soir et son refus de nommer Lucie Castets à Matignon, Marine Tondelier raille le président sur RMC, ayant "l'impression d'être face à (s)on fils de 5 ans quand il triche au Monopoly junior".

Selon elle, son intervention est le "paroxysme" du "en même temps". L'écologiste enjoint le chef de l'État à "sortir du déni".

🎙 Marine Tondelier en direct dans "Les Grandes Gueules"

La patronne des Ecologistes intervient en direct dans Les Grandes Gueules.

>> Ecoutez RMC en direct

Marine Tondelier sur BFMTV ce jeudi 18 juillet 2024
Marine Tondelier sur BFMTV ce jeudi 18 juillet 2024 © BFMTV

"Le président vit dans un monde parallèle", tacle Olivier Faure

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure estime que "le président vit dans un monde parallèle", après son refus de nommer Lucie Castets à Matignon et son annonce qu'il n'y aura pas de nouveau gouvernement avant mi-août minimum.

Sur LCI, le député de Seine-et-Marne juge qu'Emmanuel Macron est ;"désormais archi-minoritaire, disqualifié par les Français, et qu’il n’a plus la possibilité de faire comme s’il était Jupiter".

"Je ne connais pas Lucie Castets mais elle soutenue par LFI", lance Gérald Darmanin

Invité de RMC-BFMTV ce matin, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin assure ne pas connaître Lucie Castets, proposée comme Première ministre par le Nouveau Front populaire, qui bénéficie d'une majorité relative à l'Assemblée nationale.

"Je ne connais pas cette dame mais elle est manifestement soutenue par La France insoumise et je serai le premier à la combattre. On ne peut pas travailler avec La France insoumise", dit-il.

"Le président de la République a raison de ne pas vouloir travailler avec La France insoumise", ajoute Gérald Darmanin.

Manuel Bompard voit Emmanuel Macron comme "un forcené retranché à l'Élysée"

Le coordinateur de LFI Manuel Bompard estime sur RTL qu'Emmanuel Macron est "une sorte de forcené retranché à l'Élysée, qui s'accroche à son pouvoir et qui refuse d'accepter l'idée que les Français ont dit que sa politique, c'était fini".

Il appelle à des mobilisations pour qu'il nomme Lucie Castets, la candidate proposée par le Nouveau Front populaire comme Première ministre.

Estimant que "la bataille n'est pas terminée" et qu'il faut engager "un rapport de force" avec l'Élysée, Manuel Bompard appelle "à ce qu'il y ait des mobilisations dans la société". "Que tout le monde s'empare de ce sujet pour contraindre le Président de la République à faire ce qu'il devrait faire", lance-t-il.

Alerte info

Lucie Castets demande à Emmanuel Macron de la nommer Première ministre

La candidate du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon Lucie Castets demande au président de la République Emmanuel Macron de "prendre ses responsabilités" et de la nommer Première ministre.

"Je suis prête, nous sommes prêts, je demande maintenant au président de la République de prendre ses responsabilités et de me nommer Première ministre. Le moment est grave, on ne peut pas ajourner ce type de décision", appelle-t-elle, ce mercredi sur France Inter.

Fabien Roussel sur RMC: "Nous allons nous mobiliser"

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, sur RMC: 

"Il est hors de question de participer à une coalition avec le camp présidentiel qui a fait tant de mal aux Français. Nous allons nous mobiliser bien sûr, faire appel aux Français. Les Français se sentent méprisés. C’est ce que j’entends tous les jours, 'le président se moque de nous, il a mis la même présidente à l’Assemblée nationale, il conserve le même Premier ministre'. C’est du pain et des jeux, on se croirait dans la Rome antique. C’est honteux et c’est scandaleux. Alors oui, nous allons faire appel aux Français."

Alerte info

Fabien Roussel sur RMC: "C’est le président de la République qui est responsable du chaos"

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, sur RMC: 

"On ne trouve pas un candidat tout de suite en claquant des doigts. Nous sommes quasiment 200 députés issus de quatre forces politiques différentes. Nous avons construit un programme commun. À partir ce programme, nous devons choisir un Premier ministre, ce que nous avons fait en l’espace de 15 jours. Aujourd’hui, nous sommes prêts. C’est le président de la République qui est responsable du chaos dans lequel la France se trouve aujourd’hui. C’est à lui d’apporter des réponses. C’est lui qui a organisé la dissolution."

L'invité du jour : Fabien Roussel - 24/07
L'invité du jour : Fabien Roussel - 24/07
9:42
Alerte info

Fabien Roussel sur RMC: "Emmanuel Macron m’a donné l’impression d’être comme un enfant un peu capricieux"

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, sur RMC:

"Je trouve qu’il exagère, le président de la République. C’est quand même lui qui a organisé des élections, qui a provoqué une dissolution quelques semaines avant les Jeux olympiques et donc perturbant leur organisation. Comment peut-il prétendre qu’il s’occupe des Français sans se rendre compte de l’urgence qu’il y a à répondre à leurs attentes, à augmenter les salaires, à bloquer les prix?"

"Il est complètement coupé du pays. Il y a un véritable fossé qui s’est creusé entre les Français et lui. C’est ce que j’ai remarqué hier dans son intervention. Il m’a donné l’impression d’être comme un enfant un peu capricieux qui est dans le déni. Un enfant qui organise les élections et qui les perd. Et comme il a perdu, il fait comme s’il n’avait pas perdu et il continue… Ce n’est pas à la hauteur d’un président de la République. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’attendent les Français."

Haute fonctionnaire, défenseuse des services publics… Qui est Lucie Castets?

Le nom de Lucile Castets a été proposé par le NFP pour être Première ministre. Âgée de 37 ans, elle est haute fonctionnaire et directrice du budget de la mairie de Paris.

Très engagée pour les services publics, elle est aussi co-porte-parole du collectif "Nos services publics", qui lutte pour construire une vision des services publics qui ait plus de sens, notamment détachée de l'impératif budgétaire.

À peine choisie, Lucie Castets a déjà détaillé ses priorités comme l'abrogation de la réforme des retraites, l'amélioration du pouvoir d'achat, et une réforme des impôts...

>> Notre article en intégralité - Qui est Lucie Castets, la candidate désignée par le Nouveau Front populaire pour Matignon?

Emmanuel Macron veut attendre mi-août pour nommer quelqu'un à Matignon

Lors de son interview sur France 2 hier soir, Emmanuel Macron a repoussé la candidature de Lucie Castets pour le NFP comme Première ministre, sans citer son nom, en assurant qu'il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant mi-août et en appelant à une coalition.

"Ma volonté est, dès qu'on le pourra, de pouvoir constituer un gouvernement. Le pays a besoin d'un gouvernement pour prendre les décisions et préparer un budget. De manière évidente, jusqu'à la mi-août, on doit être concentré sur les Jeux", a expliqué le président de la République.

Lucie Castets, enfin un nom proposé par le Nouveau Front populaire

Bonjour et bienvenue sur RMC!

Plus de deux semaines après le second tour des élections législatives, le Nouveau Front populaire, arrivé en tête, a enfin trouvé un accord pour proposer une candidature à Matignon. Il s'agit de la haute fonctionnaire Lucie Castets. Auparavant, la gauche n'avait pas réussi à s'unir autour des hypothèses Hugette Bello et Laurence Tubiana.

LP, GD, LM, MP