Et si le remaniement était (beaucoup) plus important que prévu?
"Il faut du sang neuf et il faut exfiltrer les ministres fatigués", explique un conseiller gouvernemental à RMC. Comprenez: "C'est l'occasion de se debarasser de tous ceux qui n'ont pas fait leur preuves ou qui posent problème"...
Une semaine cruciale s'ouvre pour Emmanuel Macron et Édouard Philippe, avec l'annonce d'un remaniement dont l'ampleur et le calendrier sont encore flous, et l'espoir de tourner la page d'une rentrée chaotique dont le point culminant fut la démission de Gérard Collomb.
Le remaniement, qui comme le remplacement début septembre de Nicolas Hulot aura pris près d'une semaine, pourrait donc être dévoilé lundi ou plutôt mardi.
Qui pour remplacer M. Collomb, parti reconquérir la ville de Lyon ? Les noms de Christophe Castaner, Jean-Yves Le Drian ou Gérald Darmanin ont circulé dans les médias, et de plus en plus ceux d'experts comme François Molins, Mireille Ballestrazzi ou encore Jean Castex.
Travert, Mézard et Nyssen
Mais cette fois, l'option retenue est s un remaniement plus large: selon les informations de RMC, entre 5 et 10 ministre ou secrétaires d'Etat pourraient ainsi être remplacés.
Les noms de Stéphane Travert à l'Agriculture , jacques Mézard à la Cohésion des territoires et Francoise Nyssen à la Culture, par exemple, circulent beaucoup.
"Et c'est tant mieux, confie un parlementaire qui ajoute: ces gens-là lorsque vous aviez besoin d'eux pour un dossier important en circonscription, ils étaient toujours aux abonnés absents".
D'autres comme Marlene Schiappa ou Sébastien Lecornu pourraient avoir une promotion avec un ministère élargi. "Ce remaniement, même d'ampleur n'aura de portée que si on reste sur notre projet initial et qu'en même temps, on trouve un nouveau souffle politique" expliquent de son côté le président de l'Assemblée nationale ainsi que de nombreux parlementaires.
"Nous devons dire aux Francais qu'on a besoin d'eux pour réussir. On n'a pas su le faire jusqu'à présent", conclu un proche du chef de l'Etat.