Hanouka à l'Elysée: Borne y voit un "signal" de "soutien" face à "la montée de l'antisémitisme"

Élisabeth Borne à l'Assemblée nationale le 5 décembre 2023 - Miguel MEDINA / AFP
La Première ministre est montée au créneau face à la polémique liée à la célébration du début de la fête juive de Hanouka à l'Elysée jeudi soir. Elisabeth Borne y voit un "signal" de "soutien" face à "la montée de l'antisémitisme", réfutant toute polémique.
"Vous savez que la laïcité, c'est aussi de permettre à la fois de croire et de ne pas croire et c'est protéger les cultes", a notamment argué la Première ministre en marge d'un déplacement à Mayotte. "Il y a différentes façons d'envoyer un signal à la communauté juive (...), et le message du président de la République, dans cette période, c'est qu'on protège, qu'on soutient tous ceux qui veulent pratiquer leur religion et notamment la communauté juive", a-t-elle insisté en marge de son déplacement à Mayotte.
Le Crif y voit tout de même une "erreur"
Plus tôt dans la journée, le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Yonathan Arfi, a jugé quant à lui que c'était "une erreur" que le début de la fête juive de Hanouka soit fêté à l'Elysée.
"Effectivement ce n'est pas la place au sein de l'Elysée d'allumer une bougie de Hanouka parce que l'ADN républicain, c'est de se tenir loin de tout ce qui est religieux", a-t-il estimé au micro de Sud Radio.
De son côté, le ministre de l'Intérieur et des Cultes, Gérald Darmanin, n'y voit "nulle violation de la laïcité" au premier jour de cette traditionnelle fête juive des lumières.
"Le président de la République est un défenseur des religions (...) Il les respecte toutes. En tant que chef de l'Etat, il n'y a nulle violation de la laïcité", a-t-il estimésur Franceinfo.
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