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INFO RMC. Bruno Le Maire annonce de nouvelles économies "massives" et souhaite une loi de finances rectificative avant l’été

Bruno Le Maire ministre de l'Economie le 1er février 2024 à Matignon lors de la conférence de presse sur de nouvelles mesures sur l'agriculture

Bruno Le Maire ministre de l'Economie le 1er février 2024 à Matignon lors de la conférence de presse sur de nouvelles mesures sur l'agriculture - JULIEN DE ROSA / AFP

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, annonce devant les parlementaires de la majorité de nouvelles économies à venir. La sécurité sociale et les collectivités locales sont dans le viseur du gouvernement, qui passera par une loi de finances rectificative avant l'été.

Après les 10 milliards d’euros d’économies annoncées il y a moins de dix jours, le gouvernement s’apprête à annoncer de nouvelles coupes budgétaires. Après le budget de l’Etat et des ministères, la sécurité sociale et les collectivités locales seront concernées. Des économies "massives", a annoncé Bruno Le Maire à l’occasion de la réunion de groupe des députés Renaissance ce mardi 27 février au matin.

"Si on ne fait pas des économies massives, on va dans le mur en klaxonnant", a affirmé le ministre de l’Economie et des Finances devant les parlementaires.

"Il faudra partager l’effort", a insisté le ministre des comptes publics Thomas Cazenave. Des économies qui seront intégrées, selon les informations de RMC, dans une loi de finances rectificative avant l’été et après les élections européennes. "On le fera si besoin", tiennent à préciser les services de Bercy.

La France menacée de rétrogradation de sa note

Le gouvernement avait semblé jusque-là vouloir contourner le Parlement provoquant la colère des oppositions. Car Matignon le sait, un passage à l'Assemblée et au Sénat provoquera le déclenchement du premier 49-3 de Gabriel Attal.

Aujourd’hui, l’exécutif semble décidé à envoyer des signaux aux marchés et aux agences de notation. La France est menacée par une rétrogradation de sa note en avril prochain en raison de la dégradation de sa situation financière. Ce mardi matin dans l’Opinion, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe avait tiré la sonnette d’alarme regrettant que la France "ne réforme pas grand-chose".

Jérémy Trottin (édité par J.A.)