"Je suis atterré que ce problème ne soit pas réglé": colère de Bruno Poncet contre l'alcool à l'Assemblée

Face aux excès, les députés écologistes veulent interdire l'alcool à la buvette de l'Assemblée nationale. Pour le cheminot des Grandes Gueules Bruno Poncet, c'est une hérésie que le problème ne soit pas réglé depuis longtemps.

Face aux débordements, aux excès et à une consommation parfois débridée, les écologistes demandent la fin de l'alcool à la buvette de l'Assemblée nationale. Selon Le Canard enchaîné, c'est Cyrielle Chatelain la présidente du groupe écologiste et social qui a demandé officiellement l'interdiction de la bière, du vin, du gin ou de la vodka à la buvette alors que certains élus abuseraient une fois loin de l'hémicycle.

Une décision qui fait réagir le plateau des Grandes Gueules ce jeudi. Le cheminot Bruno Poncet rappelle que dans beaucoup d'entrerpise "si on boit sur son lieu de travail ou qu'on est ivre, on est viré!". Le syndicaliste se dit "atterré" de savoir "que les députés ont une buvette" et "on le droit de taper dans la gourde quand ils le veulent".

"Je suis atterré que ce problème ne soit toujours pas réglé et qu'on continue à leur donner de l'alcool", ajoute le cheminot très remonté.

"Nos députés sont des éléments de la représentation nationale", note de son côté l'enseignante Barbara Lefebvre sur RMC et RMC Story. "Ils sont en partis à l'image de la France, de certaines classes sociales comme les CSP+ qui ont l'alcoolisme mondain. Ces gens qui boivent un petit verre de vin par ci, un de gin par là et se moquent des gens qui ont de vrais problèmes d'alcoolisme, c'est bien triste".

"On s'en fout, on s'en fout pas" : Faut-il interdire l'alcool à l'Assemblée nationale ? - 05/06

9:30

"Je préfère Churchill sous whisky que Bergé sobre"

Seul l'avocat Charles Consigny estime que l'alcool à l'Assemblée nationale à des vertus: "Les écologistes sont tristes, je suis pour des députés alcoolisés, que serait le Sénat sans les déjeuners alcoolisés des sénateurs qui leur apportent sagesse et modération", ironise-t-il.

"C'est difficile d'être député, si en plus on doit les persécuter sur les bons vins français à la buvette de l'Assemblée nationale, ça devient sordide. Je pense qu'ils raisonnent mieux avec un coup dans le nez. Je préfère un Winston Churchill sous whisky qu'Aurore Bergé sobre", conclut-il.

G.D.