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"La précarité cause des troubles": Juliette Méadel veut plus de psychologues dans les quartiers prioritaires

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La ministre déléguée en charge de la Ville, Juliette Méadel, était ce vendredi matin sur RMC pour détailler son projet pour les quartiers prioritaires. Elle estime notamment qu'il est dans son rôle de s'occuper de la santé psychique des habitants et notamment des enfants. Elle souhaite notamment la présence de psychologues spécialistes dans l’infanto-juvénile.

Améliorer la vie des habitants dans les quartiers. C’est la mission que s’est donnée Juliette Méadel, la ministre déléguée chargée de la Ville. Et si elle vise notamment les bailleurs sociaux qui ne remplissent pas leurs obligations ce qui rend le quotidien des habitants difficile, elle assure vouloir aller plus loin.

Sur RMC, ce vendredi, elle estime par exemple que la précarité sociale dans les quartiers prioritaires entraîne aussi une problématique "psychique".

Le choix d'Apolline : Juliette Méadel - 09/05
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"Moi, je suis la ministre du quotidien, mais je ne m’occupe pas que de l’entretien des parties communes. Je m’occupe également du bien-être des enfants et de la problématique de santé mentale dans les quartiers. Je considère qu’un habitat dégradé, la présence de trafic de drogue et la précarité, c’est le premier facteur de risque des troubles psychiques lourds. Et si l’on veut lutter contre la violence, il faut commencer par la présence renforcée de psychologues spécialistes dans l’infanto-juvénile”, assure-t-elle.

Un risque de troubles psychiques

Elle précise y travailler déjà avec Yannick Nauder le ministre de la Santé et Catherine Vautrin la ministre du Travail.

“C'est dans ces quartiers-là que la précarité sociale cause le plus de troubles psychiques. Un enfant qui vit dans un environnement difficile et qui est menacé par des trafiquants de drogue, il peut être la cible de ces réseaux et il faut leur donner tout l'environnement nécessaire pour les faire bien grandir", explique-t-elle.

Et face aux besoins des habitants des quartiers, elle assure répondre aussi présent. “On s’occupe du quotidien. J’ai assuré que je serais la ministre des ascenseurs qui fonctionnent et la ministre qui permettra d’améliorer les choses, de lutter contre les nuisibles et de réparer les boîtes aux lettres. Mais une fois qu’on s’est occupé du quotidien, on s’occupe aussi du bien-être psychique, éducatif et social. Bref de tout l’accès au service public”, pointe-t-elle.

Guillaume Descours Journaliste RMC