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Le groupe d'études France-Palestine relancé à l'Assemblée nationale

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INFO RMC - Selon les informations du service politique de RMC, le député Modem Richard Ramos s'apprête à prendre la présidence du groupe d'études France-Palestine à l'Assemblée nationale, à l'arrêt depuis plusieurs mois.

Il y avait déjà le groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale, particulièrement actif et à l'origine de la projection cette semaine d'un film des autorités israéliennes montrant les massacres du Hamas le 7 octobre. Il y aura bientôt le groupe d'études France-Palestine.

Selon les informations du service politique de RMC, plusieurs députés, de tous bords politiques confondus, sont en train de le relancer. Si ce groupe existait déjà, il était complètement inactif depuis la démission de son ancien-président.

"Face aux évènements, il est normal que ce groupe existe"

Le député Modem Richard Ramos est pressenti pour prendre la présidence de ce groupe France-Palestine. "On est venu me voir pour me demander d'en devenir le nouveau président. Il apparait normal que face aux évènements il existe un tel groupe alors qu'il y a déjà un groupe France-Israël", explique l'élu centriste du Loiret, qui s'est déjà rendu plusieurs fois en Palestine depuis 2017 et a aussi déjà organisé des voyages d'étudiants palestiniens en France.

La proposition de Richard Ramos à la présidence semble faire consensus. "Que ce soit un élu Modem, c'est le seul moyen que ce groupe puisse exister", reconnait un député LFI, alors que la gauche et en particulier les insoumis ont vu certaines de leurs prises de positions critiquées ces dernières semaines.

"L'idée, c'est de créer des liens avec les Palestiniens, mais sans avoir une approche partisane comme le font les dirigeants du groupe France-Israël", attaque le patron des communistes à l'Assemblée, André Chassaigne, favorable à la réactivation de ce groupe.

Un déplacement en Palestine en préparation ?

La décision devrait être actée dans les prochains jours par le Bureau de l'Assemblée nationale. Une fois reconstitué, le groupe devrait organiser à moyen terme un déplacement en Cisjordanie occupée.

Formellement, il ne s'agira pas d'un groupe d'amitié, mais d'un groupe d'études à vocation internationale (GEVI), dans la mesure où la Palestine n'est pas reconnue comme un État.

Cyprien Pézeril