RMC
Politique

LFI: Mathilde Panot condamne les crimes de guerre du Hamas mais refuse de le qualifier de terroriste

placeholder video
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot a condamné ce mardi les "crimes de guerre" du Hamas, refusant de qualifier l'organisation de "terroriste".

"Nous ne changerons pas d'un iota notre position qui est celle des partisans de la paix", a déclaré ce mardi la présidente des députés LFI Mathilde Panot, en réponse aux critiques de tous bords contre la réaction des Insoumis après l'attaque du Hamas contre Israël.

"LFI est le mouvement de la paix. (...) Il est faux de dire que nous n'avons pas condamné les crimes de guerre qui ont eu lieu samedi, comme nous condamnons ceux qui ont lieu actuellement à Gaza", a ajouté la députée du Val-de-Marne.

"Je veux dire évidemment au nom de mon groupe toute ma compassion pour les victimes des crimes de guerre du Hamas (...) et toutes mes pensées aussi pour les Gazaouis qui subissent des bombardements extrêmement forts", a assuré Mathilde Panot lors d'un point presse.
Attaque du Hamas en Israël : les Français indifférents ? - 10/10
Attaque du Hamas en Israël : les Français indifférents ? - 10/10
31:14

Mathilde Panot refuse de qualifier le Hamas d'organisation terroriste

Interrogée sur la qualification ou non du Hamas comme un groupe terroriste, l'élue a éludé la question qualifiant le groupe islamiste palestinien de "branche armée, aujourd'hui responsable de crimes de guerre", invitant les journalistes présents à se contenter de cette réponse.

Une non-réponse qui a provoqué l'ire d'Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, qui a estimé que le Hamas était "une organisation terroriste" et "pas l'armée régulière de la Palestine".

Mathilde Panot veut un vote sur la position de la France dans le conflit

Peu avant, Mathilde Panot avait demandé la tenue d'un débat à l'Assemblée nationale "avec un vote sur la position que tient actuellement la France sur la scène internationale sur la question" du conflit israélo-palestinien.

Dans la foulée de l'attaque du Hamas, le mouvement islamiste palestinien, contre le sud d'Israël, qui a fait au moins 900 morts, Tsahal a engagé un siège de la bande de Gaza, annonçant couper les apports en électricité et en eau du petit territoire où vivent environ 2 millions de personnes.

La bande de Gaza est sous le contrôle du Hamas qui y règne sans partage depuis sa victoire aux élections législatives en 2006. L'organisation est considérée comme terroriste par la France, les Etats-Unis et l'Union européenne et est bannie de Jordanie et d'Egypte.

GD avec AFP