Macron face aux maires de France: "Ce n'est pas tout rose mais on est un peu plus rassurés"
Ce devait être un discours sous tension. Plus de 2.000 maires de toute la France, épuisés, échaudés par le manque d'argent et de reconnaissance. Un désarroi qu'Emmanuel Macron souhaite entendre et propose un exercice très inhabituel, un jeu de questions/réponses comme celle de Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane, 7 mois de mandat, et déjà beaucoup de désespoir: "Nous tous nous faisons de la politique au sens premier du terme, nous gérons une cité, nous y mettons tout notre cœur et toute notre énergie et nous ne voulons pas disparaître".
Revitalisation des centres-villes, plan pauvreté
"Moi je ne lâche rien", martèle Emmanuel Macron à la tribune, lui qui confie ne pas être heureux lorsqu'il lit les sondages. Décontracté, distribuant la parole, Emmanuel Macron a répondu en rafale à toutes les questions, en citant les projets du gouvernement sur la revitalisation des centres-villes, le plan pauvreté, les discussions sur la prise en charge des migrants mineurs.
Une démonstration qui séduit Philippe Dumoux, le maire de Vaudebarrier en Saône-et-Loire, petite commune d'à peine 300 habitants: "Les maires avaient besoin de retrouver la confiance en le président de la République et je ne dis pas que c'est tout rose, mais on est un peu plus rassurés".
Rassurer car ils réparent avec une promesse: un changement de méthode, être mieux écoutés et plus associés aux prises de décisions