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Mélenchon en tête à Marseille: "Il va encore falloir aller tracter, faire du porte-à-porte"

A Marseille, dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, est arrivé en tête ce dimanche au premier tour des élections législatives (34,3%). Il affrontera au second tour la candidate LREM, l'entrepreneure Corinne Versini (22,7%).

Ils s'affrontaient depuis des semaines dans la 4ème circonscription de Marseille. Au lendemain du premier tour des élections législatives, il n'en reste finalement plus qu'un: Jean-Luc Mélenchon. Patrick Mennucci, le député socialiste sortant, est éliminé et a lui-même acté sa défaite devant son QG: "Je ne suis pas qualifié pour le second tour, a-t-il déclaré devant la presse. Il s'agit bien sûr d'une grande déception. Je veux dire aux Marseillais du centre-ville que ce fût un honneur de chaque instant d'être leur député".

Pour autant, malgré la victoire de leur chef de file, dans les rangs des militants de la France insoumise, on reste sobre. Et lorsqu'il prend la parole, Jean-Luc Mélenchon a un message très clair: "Bienvenue aux électeurs de Patrick Mennucci et tous ceux qui veulent voter pour moi au deuxième tour. Ils savent très bien pourquoi je suis venu à Marseille. Je les appelle à venir m'aider, à venir faire exister une alternative à M. Macron".

"Ce n'est pas le moment de baisser les bras"

Mais Aurélia estime que cela ne va pas être si simple de convaincre les électeurs socialistes: "Les socialistes de gauche voteront Mélenchon; les autres voteront En Marche!". Et de rappeler, en guise d'avertissement qu'"aucune élection n'est gagnée d'avance". C'est pour cela que, au-delà d'un report des voix socialistes, Christian compte plus sur une mobilisation plus importante qu'au premier tour pour engranger des voix.

"Je pense que l'on va avoir beaucoup de travail et surtout du travail de terrain, indique-t-il. Il va encore falloir tracter, faire du porte-à-porte, que l'on mouille la chemise et on va la mouiller. N'oublions pas qu'il y a des abstentionnistes qui avaient voté Mélenchon au premier tour de la présidentielle. Il y a donc une partie de ceux-là qui n'est pas retournée aux urnes. C'est ceux-là qu'il faut aller convaincre en leur disant que ce n'est pas le moment de baisser les bras".

M.R avec Juliette Droz