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"Même la nuit, il nuit": la gauche fustige la promulgation de la réforme des retraites dans la nuit

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Après la promulgation de la réforme des retraites, dans la nuit de vendredi à samedi, les représentants de la gauche, du Parti communiste au Parti socialiste en passant par la France insoumise, dénoncent cette décision prise par le président de la République.

Plusieurs élus de gauche fustigent la promulgation, dans la nuit de vendredi à samedi, de la réforme des retraites. Dans un tweet laconique, le député LFI Alexis Corbière a commenté, en parlant d'Emmanuel Macron: "Même la nuit, il nuit..."

De son côté, le député de la Somme François Ruffin a dénoncé dans un tweet un "hold-up démocratique" et un comportement de "voleurs" de la part du président de la République "et sa bande":

"Comme des voleurs, Emmanuel Macron et sa bande ont promulgué leur loi sur les retraites en pleine nuit. Parce qu'ils le savent bien: ce qu'ils viennent de pratiquer, c'est un hold-up démocratique. Cette brutalité marque, en fait, leur fragilité. Ils appartiennent déjà au passé."

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"Je crois qu'il a cherché à nous assommer" tonne Olivier Faure

La secrétaire générale d'Europe Ecologie Les Verts Marine Tondelier dénonce, de son côté "une précipitation", de la part du chef de l'État:

"C'est d'une violence symbolique inouïe. Il avait 15 jours pour le faire, il aurait pu montrer que c'était une décision difficile, qu'il prenait un dernier temps de réflexion, qu'il faisait des annonces autre en même temps, mais il décide de se précipiter comme s'il n'avait peur de rien, comme si la rue ne comptait pas, comme si tout ça était juste normal", explique-t-elle à RMC.

"Je trouve ça désastreux et inquiétant pour la suite et sa suite à lui, de quoi est-il capable?", s'interroge la patronne des Verts.

Dans le même temps, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel utilise la même métaphore "des voleurs": "en pleine nuit, comme des voleurs. Des voleurs de vie", tandis que son homologue du PS, Olivier Faure, estime que cette décision "dit quelque chose de la fébrilité" du président.

"Ça dit quelque chose de sa fébrilité, 3h28 du matin pour promulger, c'est pas banal, je crois qu'il a cherché à nous assommer", a-t-il déclaré sur France Inter.
MM