Nicolas Sarkozy: le bracelet électronique de l'ex-président posé ce vendredi

Nicolas Sarkozy, le 7 juillet 2024 - Sameer Al-Doumy / AFP
Le bracelet électronique de Nicolas Sarkozy va être posé à sa cheville ce vendredi à appris l'AFP de source proche du dossier.
L'ancien président de la République, 70 ans, avait été condamné le 18 décembre dernier à un an de prison ferme dans l'affaire des écoutes. Il devra donc porter son bracelet életronique qui réduit ses déplacements pendant un an.
Nicolas Sarkozy, avait été convoqué la semaine dernière au tribunal de Paris pour que lui soient notifiées les modalités de cette condamnation, inédite pour un ancien chef de l'Etat.
"La procédure suit son cours, je n'ai aucun commentaire à faire", a réagi auprès de l'AFP Jacqueline Laffont, l'avocate de Nicolas Sarkozy. Son entourage n'a pas non plus souhaité réagir.
3 ans de prison dont 1 ferme
La Cour de cassation avait confirmé le 18 décembre dernier la condamnation en appel de Nicolas Sarkozy dans l'affaire des écoutes, connue également sous le nom d'affaire Paul Bismuth.
L'ancien président de la République avait été condamné le 17 mai 2023 à trois ans d'emprisonnement dont un an ferme pour corruption et trafic d'influence. Une sanction sans précédent pour un ex-chef de l'État. S'ajoutent également trois ans d'inéligibilité.
Vers une libération conditionnelle en raison de son âge?
Nicolas Sarkozy, par ailleurs jugé en ce moment devant le même tribunal dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007, avait été convoqué le 28 janvier dans le cadre de sa condamnation pour corruption et trafic d'influence à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique, devenue définitive après le rejet de son pourvoi en cassation le 18 décembre.
A l'issue de cet entretien, le juge d'application des peines (JAP) avait fixé au 7 février le début d'exécution de la peine sous bracelet électronique.
Nicolas Sarkozy va pouvoir demander sans délai à bénéficier d'une libération conditionnelle sous certaines conditions, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans - âge qu'il a depuis le 28 janvier, jour de sa convocation devant le JAP.