Nouveau nom du Front national: "Je ne vois pas dans cette proposition la rupture que j'appréhendais"", assure Bruno Gollnisch
Le Front national a connu un dimanche chargé. Réuni en congrès à Lille, le parti a vu Marine Le Pen, unique candidate à sa propre succession, être réélue président du FN pour la troisième fois après avoir succédé à son père en 2011. Dans la foulée, la fille de Jean-Marie Le Pen, déchu de son titre de président d'honneur quelques heures auparavant, a annoncé à l'issue de son discours vouloir renommer le parti "Rassemblement national". Elle a appelé les adhérents à le valider lors d'un vote par courrier dont les résultats devraient être connus dans 6 semaines.
"Pas la rupture que j'appréhendais"
Pour Bruno Gollnisch, l'eurodéputé proche de Jean-Marie Le Pen, ce changement de nom n'est en rien une rupture: "C'est un changement très enraciné dans la tradition puisque c'est sous ce sigle que j'ai été élu pour la première fois à l'Assemblée nationale sur une liste que conduisait Jean-Marie Le Pen", assure-t-il au micro de RMC.
"Jean-Marie Le Pen avait choisi cet intitulé parce que dans notre liste, il y avait des gens qui n'étaient pas membres du Front national. Je ne vois pas dans cette proposition la rupture que j'appréhendais".
Depuis son accession à la présidence du Front national en octobre 2011, Marine Le Pen est entré dans une campagne de "dédiabolisation" du Front national. Arrivé au second tour de l'élection présidentielle en 2017, elle avait été battu par Emmanuel Macron.