"Personne ne peut douter de ma loyauté": après son coup de force en région Paca, Renaud Muselier tente de réunifier sa famille politique

Branle-bas de combat chez les Républicains. Deux réunions sont prévues au siège du parti à Paris, ce mardi matin et ce mardi soir. Renaud Muselier va devoir s'expliquer après le retrait de La République en Marche à son profit en vue des régionales en PACA.
Lundi à Nice, il a tenté de rassurer les membres de son parti et de calmer le jeu et les esprits: "Personne ne peut douter de ma loyauté, de ma fidélité à l'égard de ma famille politique". Et se défend:
"Que les choses soient bien claires. Notre région c'est l'avenir, il n'y a pas d'accord d'appareil, de fusion de listes. Je donnerai la priorité aux candidats qui s'engagent à se consacrer de toutes leurs forces aux enjeux locaux et non nationaux ce qui exclut les ministres, les députés, les sénateurs et les députés européens".
Une aubaine pour le Rassemblement national?
Difficile désormais de bien comprendre à quoi ressemble cette alliance, "mais c'est une première reculade", se félicite un poids lourd de la droite. "Tout ça a l'air très malin, mais je ne suis pas certain que la majorité accepte", ironise un autre.
Car si elle veut bel et bien rejoindre la liste de Renaud Muselier, la secrétaire d'Etat Sophie Cluzel devra démissionner de ses fonctions et quitter le gouvernement: "Il y a des additions qui peuvent se transformer en soustractions" alerte un marcheur tendance aile gauche, qui craint que ce "mélange des genres" ne soit qu'une aubaine pour le Rassemblement National.
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