Présidentielle: "Aux portes du 2e tour", la France insoumise fait "un appel de plus" à Fabien Roussel

Jean-Luc Mélenchon va-t-il réussir à se qualifier pour le second de l’élection présidentielle ? A un mois du premier tour (10 avril), le candidat de La France insoumise est troisième dans les intentions de vote (13%) selon le dernier sondage Elabe pour BFMTV, derrière Emmanuel Macron (33,5%) et Marine Le Pen (15%), mais devant Eric Zemmour (11%) et Valérie Pécresse (10,5%). "On est aux portes du deuxième tour", explique dans ‘Apolline Matin’, ce mercredi sur RMC et RMC Story, le député Eric Coquerel (LFI).
"On disait depuis longtemps qu’on pensait pouvoir y accéder, on ne s’est pas trompé, poursuit-il. Jean-Luc Mélenchon pensait que le seuil serait plus bas que l’élection de 2017. Il ne s’est pas trompé non plus. Donc je pense qu’on va aller au deuxième tour. La raison qui me fait dire ça maintenant, c’est que je crois que c’est nous qui avons le plus de réserves de voix. Il y a peut-être quelques points qu’on peut gagner chez les concurrents de gauche qui sont derrière nous. Certains électeurs peuvent se dire que ça vaut le coup de l’aider, parce que ce n’est pas pareil monsieur Macron face à la gauche, que monsieur Macron face à l’extrême droite. La deuxième raison, c’est tout cet électorat des jeunes des catégories populaires, dont on sait qu’ils hésitent encore à aller voter, voteront pour Jean-Luc Mélenchon s’ils votent."
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"Je pense que les communistes veulent toujours gouverner le pays"
Pour augmenter encore les chances de Jean-Luc Mélenchon de passer le premier tour, Eric Coquerel appelle à nouveau Fabien Roussel à rejoindre leur campagne. Le candidat du Parti communiste, qui se distingue de Jean-Luc Mélenchon notamment par son souhait de maintenir l’énergie nucléaire en France, apparait à 3,5% dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV.
"Avec monsieur Roussel, on partage 90% du programme, estime Eric Coquerel. Les communistes ont été avec nous de 2012 à 2017. S’il y a des questions (sur la fin du nucléaire, ndlr), ce sera un référendum qui tranchera. On pense qu’on a les arguments pour faire gagner un référendum. On doit pouvoir trouver ce qui permet de débloquer la situation. Je fais un appel de plus à Fabien Roussel. Le Parti communiste a essayé, pendant des années, de construire avec nous une alternative majoritaire, de rupture. Ça reste un parti de rupture. Et nous sommes un mouvement de rupture. Je pense qu’ils veulent toujours gouverner le pays. Je leur tends la main, on peut le faire ensemble, dès maintenant."