Remaniement: Rima Abdul-Malak, Clément Beaune, Catherine Colonna, plusieurs ministres sur la sellette

Élisabeth Borne vient de passer le cap des 600 jours à Matignon samedi. Elle pourrait être remplacée dès ce dimanche, mais aucune date ni heure n'a été officialisée par la présidence de la République.
L'incertitude reste entière, à la fois sur son maintien et le nom de son remplaçant éventuel (Sébastien Lecornu, l'actuel ministre des Armées, Julien Denormandie, l'ancien ministre de l'Agriculture. Ou Bruno Le Maire, patron de Bercy depuis près de sept ans).
Agnès Firmin-Le Bodo particulièrement fragilisée
En plus de cette interrogation sur l'avenir d'Élisabeth Borne, plusieurs ministres se retrouvent eux aussi sur la sellette. Deux ministres semblent particulièrement menacées par ce nouveau remaniement : d'abord la ministre de la Santé par intérim, Agnès Firmin-Le Bodo. Cette dernière est visée par une enquête pour avoir reçu des cadeaux du laboiratoire Urgo.
Ensuite, la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak est également fragilisée par deux épisodes récents : son opposition au président de la République dans l'affaire Depardieu et ses réticences face à la loi immigration adoptée en décembre.
Plusieurs ministres ont eussi aussi exprimés leur malaise face à cette loi, et leur avenir s'écrit en pointillés au gouvernement. C'est le cas du ministre des Transports, Clément Beaune, mais aussi de celui du Logement, Patrice Vergriete, ou de Sylvie Retailleau à l'Enseignement supérieur.
Quant à la ministre des Affaires Etrangères, Catherine Colonna, elle pourrait elle aussi faire les frais de ce remaniement, accusée de ne pas s'être assez imposée depuis son entrée en fonction.