Voix du Nord, critiques de Gattaz: "Cela dénote une panique de la caste", dit Nicolas Bay (FN)
Le Front National se défend. Attaqué par La Voix du Nord, qui titrait lundi "Pourquoi une victoire du FN nous inquiète", le parti de Marine Le Pen a été visé une nouvelle fois mardi par le patron du Medef, Pierre Gattaz, qui estime dans une interview au Parisien que le programme économique du parti est "irresponsable". Nicolas Bay, eurodéputé et tête de liste FN en Normandie pour les régionales est venu sur RMC ce mercredi pour répondre aux critiques du patron des patrons. "Monsieur Gattaz nous attaque de façon déloyale sur un sujet qui n'est pas un sujet d'actualité de la campagne des régionales", répond celui qui arrive en tête des intentions de vote au premier tour des régionales en Normandie selon un sondage Odoxa pour BFMTV.
"Monsieur Gattaz fait un hors-sujet total, nous sommes à cinq jours du premier tour des élections régionales, et c'est à ce moment-là qu'il attaque le Front National sur son programme économique national", raille Nicolas Bay. Selon lui, "monsieur Gattaz ne représente que 20% des entreprises, et représente la grande finance. Il ne représente pas le tissu économique réel".
"Monsieur Gattaz représente la grande finance"
Nicolas Bay estime que le patron du Medef se trompe sur les projets économiques de son parti. La retraite à 60 ans ? "C'est faux, nous disons que nous sommes pour les 40 annuités, et l'âge moyen d'entrée dans le monde du travail étant de 23 ans, ça correspond à une retraite à 63 ans". La hausse du Smic de 200 euros ? "Non, nous voulons une hausse des petits salaires de 200 euros, via une baisse des charges salariales". Le retour au Franc alors ? "C'est faux également, on veut juste retrouver une vraie liberté monétaire. L'euro ne sert pas nos intérêts, alors il faut réfléchir à une évolution de l'euro ou à une sortie progressive".
"Monsieur Gattaz agite les peurs, et cela dénote une espèce de panique de la caste à cinq jours des élections régionales. On voit bien que tout ce petit monde s'organise contre le Front National. La lutte contre l'islamisme radical n'aura pas duré longtemps", se moque Nicolas Bay.
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