Pont effondré près de Toulouse: l'émotion des voisins des deux victimes
Depuis l’effondrement d’un pont à Mirepoix-sur-Tarn, c’est toute la commune qui vit à l’arrêt. L’accident a coûté la vie à deux personnes: une adolescente de 15 ans qui se rendait au lycée et un père de famille qui était au volant d’un camion. C’est d’ailleurs le poids de ce camion qui serait à l’origine de l’effondrement du pont. En effet, le véhicule pesait plus de 50 tonnes alors que les véhicules de plus de 19 tonnes étaient interdits sur celui-ci.
Une cellule de crise a été mise en place pour les victimes et leurs proches. Dans le quartier, on partage son émotion son traumatisme après l’accident. Lisiane avait l’habitude de promener son chien avec cette mère endeuillée. Aujourd’hui elle souhaiterait comme elle le peut lui venir en aide.
"On est tous sous le choc dans le coin. Ce que j’ai l’intention de faire déjà, c’est trouver des fleurs blanches, lui laisser un petit mot, pour lui dire qu’on est là et lui dire que si elle a besoin elle peut compter sur nous mais on pourra jamais prendre sa douleur, mais on ne pourra jamais faire revenir sa fille », indique, très émue", cette voisine.
Pas de jugement
Estelle, une autre voisine, connaissait, les deux victimes. Avant l’accident, elle s’occupait du fils du chauffeur de camion. "On fera tout de notre côté pour le petit qui a perdu son papa", confie-t-elle.
Et que le papa soit coupable ou pas d’avoir traversé ce pont avec un camion trop lourd, Estelle ne jugera pas. Dans cet accident, il n’y a que des victimes.
"Quoi qu’il ait fait. On ne peut pas juger. Il n’est pas responsable le gosse, ni la maman. La punition, elle est déjà largement là", ajoute Estelle.
La commune de Mirepoix-sur-Tarn, se dit prête à accorder une aide financière pour les obsèques aux deux familles. Les voisins eux s’organiseront pour participer à leur manière aux obsèques de la jeune fille.