Affaires des chevaux mutilés: 70% des blessures seraient en réalité d'origine naturelle

Les enquêtes sur les mutilations de chevaux avancent. Et d'après les premières conclusions, la piste humaine est écartée dans la très grande majorité des cas. Des mutilations de chevaux qui seraient en grande majorité d'origine naturelle. Une clôture, un obstacle, un animal sauvage.
Le cheval, “c’est un animal qui peut se blesser par accident”, explique une association d'éleveurs, pour qui, la médiatisation a sûrement contribué à multiplier les signalements.
Des éleveurs toujours inquiets
“Mais on ne minimise pas la situation qui est très inquiétante”, rapporte l'Institut français du Cheval et de l’équitation. Car dans 81 cas, les mutilations “sont formellement d’origines humaines” et 65 sont encore à l’étude. Un phénomène d’ampleur, une première selon l’institut, qui constate toujours, un climat d'inquiétude chez les éleveurs.
La gendarmerie continue d’enquêter partout sur le territoire pour arrêter ces attaques. Pour l’instant, aucun auteur n’a été interpellé.