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Faute de salon de l'Agriculture, la Confédération paysanne organise des portes ouvertes dans les exploitations

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Ce sera le cas dans le Gers, dans la ferme de Daniel, éleveur de vaches, des blondes d’Aquitaines, habituées du salon parisien.

À l’initiative de la Confédération paysanne, des portes ouvertes sont organisées dans des exploitations du pays du 27 février au 7 mars. Une opération pour "reconnecter monde agricole et citoyens". Ateliers, visites, près de 200 événements sont programmés en France.

Il leur parle et les guide également. Il connaît toutes ses vaches, et les appelle par leur prénom. “Là, vous avez Celes, là-bas il y a Macaria, vous avez Noria, et derrière, c’est le taureau, c’est Gabriel”, indique-t-il.

Cette année, les 16 “blondes d’Aquitaine” de Daniel resteront dans le pré, pas de voyage à Paris.

“C’est un peu douloureux de ne pas être cette année au salon à Paris, au contact avec les Parisiens”, explique-t-il.

"Montrer la qualité de nos productions"

Mais Daniel, agriculteur passionné, est ravi d’ouvrir les portes de sa ferme, pour découvrir son métier. “C’est une passion, je ne peux pas dire que je suis tombé petit dedans parce que mes parents n’étaient pas éleveurs, j’ai monté ma ferme, j’ai acheté mes vaches”, détaille-t-il.

C’est la confédération paysanne qui a mis en place ce salon à la ferme. Sylvie Colas est la porte-parole du syndicat agricole. L’objectif de ce salon à la ferme est très clair. 

“C’est montrer la qualité de nos productions. C’est aussi montrer notre travail, la réalité de notre travail, il n’y a pas d’artifices, les gens vont venir en prise directe sur le terrain, et puis bien sûr, on espère créer des vocations”, assure-t-elle.

En moins de 20 ans, dans ce département, un agriculteur sur deux a disparu.

Jean-Wilfrid Forquès avec Guillaume Descours