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Greta Thunberg arrête sa grève de l'école le vendredi, après avoir eu son diplôme

Greta Thunberg invite à une mobilisation numérique pour le climat, afin de contourner l'interdiction des rassemblements physiques.

Greta Thunberg invite à une mobilisation numérique pour le climat, afin de contourner l'interdiction des rassemblements physiques. - JOHN THYS / AFP

Tout juste diplômée, la militante écologiste suédoise Greta Thunberg a annoncé qu'elle mettait fin à sa grève hebdomadaire de l'école, entamée en 2018.

Fraîchement diplômée, la militante écologiste Greta Thunberg a annoncé qu'elle ne ferait plus sa grève de l'école hebdomadaire, mais continuerait à participer à d'autres formes de manifestations le vendredi.

"Aujourd'hui, je termine mon lycée, ce qui signifie que je ne serais plus en mesure de faire la grève de l'école pour le climat. C'est donc ma dernière grève de l'école", a-t-elle annoncé sur son compte Twitter.

L'initiatrice du mouvement Friday for Future

Cinq ans ont passé depuis sa première grève d'école, un vendredi d'août 2018. À l'époque anonyme, la militante suédoise était allée s'asseoir à seulement 15 ans devant le Parlement suédois avec sa pancarte.

"Je n'aurais jamais pu imaginer que cela déboucherait sur quoi que ce soit", a expliqué Greta Thunberg.

En quelques mois, dans de nombreuses villes, de Berlin à Sydney, en passant par San Francisco ou Johannesburg, la jeunesse mondiale lui emboîte le pas et le mouvement Friday for Future naît. "Quand j'ai commencé à faire grève en 2018, je n'aurais jamais pu imaginer que cela déboucherait sur quoi que ce soit, a-t-elle confié.

Pour autant, pas question de stopper son engagement. Greta Thunberg, qui avait confié en novembre dernier vouloir "passer le mégaphone à d'autres", ne compte pas abandonner et assure que le "combat vient tout juste de commencer".

Au-delà de ses grèves pour le climat, la jeune militante attaque régulièrement les responsables politiques et les gouvernements pour leur inaction supposée en matière climatique. Fin mars, elle a fustigé la "trahison sans précédent" des dirigeants après la publication de la dernière synthèse du Giec, le groupe d'experts de l'ONU.

T.R.C. avec AFP