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Pris de remords, un voisin avoue avoir écrasé la chatte de la Première ministre néo-zélandaise

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C'était il y a maintenant deux ans: Paddles a été retrouvée morte...

Paddles n'était pas n’importe quelle chatte. C'était "le bébé à fourrure", "la boule de poil d'amour" adorée de la Première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern. Jusqu'ici, les circonstances précises du décès du félin en novembre 2017 n'avaient jamais été révélées. C'était avant les remords publics d'un voisin, mercredi.

Un homme, le voisin de la Première ministre, a fini par rompre le silence. Dans une longue lettre publiée sur les réseaux sociaux, il a expliqué être le responsable de la mort accidentelle de Paddles. Un jour, alors qu’il reculait de chez lui en voiture, la chatte s’est retrouvée sous ses roues.

Le voisin avait fait ses aveux à la famille

Sous le choc, paniqué, le voisin avait tout de suite prévenu la Première ministre. Ses enfants avaient même écrit une lettre d’excuse, demandant par la même occasion que leur père ne soit pas jeté en prison. La famille Ardern ne lui en a jamais voulu.

Paddles, une chatte inordinaire 

Paddles était une véritable star de Twitter où il a toujours eu son propre compte, régulièrement alimenté de photos. C'est sur ce même compte que la lettre d’excuse du voisin a été relayée, accompagnée du message suivant: "Je te pardonne".

Cette chatte n'était pas singulière. Elle était polydactile, c’est-à-dire qu’elle avait des doigts supplémentaires. Des doigts qui l’avaient rendu célèbre pour avoir malencontreusement interrompu une conversation téléphonique entre sa maîtresse et le président américain Donald Trump.

D'ailleurs, le magazine américain Vanity Fair avait salué en Paddles un animal ayant "aidé Mme Ardern à devenir la leader cool et glamour que les Etats-Unis aimeraient avoir".

Matthieu Rouault avec AFP