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Du relâchement dans le confinement? "Les gens en ont marre"

La crise sanitaire s'apaise très lentement, mais le Premier ministre a rappelé dimanche qu'il ne faut pas se relâcher et continuer à respecter le confinement..

Le retour à la normale n'aura pas lieu "avant longtemps" a rappelé le Premier ministre dimanche, car pour l'instant n'existent ni médicament ni vaccin. Le 11 mai ne marquera pas un déconfinement mais seulement le début d'une "nouvelle phase".

La crise sanitaire s'apaise très lentement. Mais Edouard Philippe l'a encore répété dimanche soir: il ne faut pas se relâcher et continuer a respecter le confinement. Surtout à l'approche des ponts de mai et même si le confinement pèse sur beaucoup de Français.

"Ca me choque qu'on ne se confine pas mais je suis la première à avoir du mal à me confiner réellement"

Les Français sont nombreux à sortir s'aérer. Aux abords de Montmartre, nous avons croisé Abdel qui sort deux fois par jour. Depuis plusieurs jours il voit qu’il est loin d’être le seul a prendre l’air.

"C'est vital, mais il y a beaucoup plus de monde, mais je me dis que je suis aussi dehors. Si j'étais aussi inquiet je resterai à la maison. Je me dis que, comme moi, il doivent en avoir un peu ras-le-bol et estiment que c'est nécessaire et vital quoi."

Mais constat pour Wiem. Elle est sortie pour acheter à manger, équipée de gants et de masques.

"Ca me choque qu'on ne se confine pas mais je suis la première à avoir du mal à me confiner réellement. Ce serait contradictoire si je dis que ça me choque. Les gens en ont marre. J'ai de plus en plus d'amis qui restent confinés mais qui vont voir des potes. Ils restent chez eux mais font des barbecues entre eux, ils n'ont pas peur."

"Maintenant il y a la date du 11 mai donc on se dit que trois semaines ça va être gérable"

Edouard Philippe l'a rappelé rappelé dimanche soir, pas de relâchement possible. Rester chez soi, encore. Le confinement n’inquiète plus François.

"Maintenant il y a la date du 11 mai donc on se dit que trois semaines ça va être gérable. Et il y a une forme d'habitude qui s'est mise en place donc il y a pire comme situation."

Et le Premier ministre insiste, de nombreuses mesures sanitaires seront maintenues à l'issue du 11 mai.

Bettina de Guglielmo et Mahauld Becker-Granier (avec J.A.)