"Dupin Quotidien" - Confinement: qu'avez-vous le droit d'acheter (ou pas) dans les jardineries ouvertes?
C'est aujourd'hui le début du week-end de Pâques. Et avec le retour du beau temps, les jardineries sont prises d'assaut. C'est un peu paradoxal mais effectivement les gens sont confinés chez eux et ils ont du temps pour jardiner.
Si, au début du confinement, seules les établissements qui commercialisaient des aliments pour animaux étaient autorisées à ouvrir - et uniquement pour ça -, désormais elles peuvent aussi vendre des semences et des plants de légumes qui sont considérés comme des produits de première nécessité par le gouvernement. Et même des fleurs désormais. Les jardineries ont donc l'autorisation de vendre tous les leurs produits, selon les régions toutefois.
Certains préfets ont une réglementation plus stricte du confinement: dans certaines régions, vous pourrez trouver des fleurs et des arbustes et dans d'autres uniquement des semences potagères...
La récolte de fruits et de légumes dans son jardin peut être assimilée à l'acquisition à titre gratuit de produits de première nécessité. Vous pouvez vous y rendre avec votre attestation de déplacement dérogatoire en cochant la case "déplacements pour des achats de première nécessité". Evidemment, ces sorties doivent se faire dans le strict respect des gestes barrières, de distanciation sociale et elles doivent être limitées dans le temps.
Ces réouvertures sont importantes: les jardineries font la moitié de leur chiffre d'affaires annuel en mars/avril et mai. Pourtant, dans les faits, les jardineries ont encore une activité perturbée: si les rayons rouvrent progressivement, il y a encore beaucoup de salariés au chômage partiel. Certains magasins n'ouvrent que quelques demies journées par semaine. Renseignez-vous bien avant de vous rendre dans un de ces magasins spécialisés.
De son côté, la fédération nationale des métiers de la jardinerie assure qu'elle travaille à l'élaboration d'un guide de bonnes pratiques sanitaires pour protéger les clients et les salariés.