"École de village cherche enfants": des parents et des municipalités se mobilisent pour éviter des fermetures de classe

C'est un moment très attendu par les enseignants et les parents d'élèves. Les futures cartes scolaires sont en train d'être dévoilées pour la rentrée de septembre 2024. Et beaucoup dénoncent une "saignée" car les fermetures de classes semblent être nombreuses. Notamment dans les territoires ruraux qui n'ont plus assez d'élèves à scolariser. Alors, pour regonfler les effectifs et éviter la fermeture, communes et parents redoublent d'ingéniosité.
"École de village cherche enfants". C'est le type d'annonces qui se multiplie sur Le Bon Coin, comme celle postée il y a quelques jours par des parents d'élèves d'Ansauvillers, dans l’Oise. Des parents prêts à tout pour sauver une classe. Et parfois, ça marche. Comme à Hilsenheim, dans le Bas-Rhin, où les enfants d'Anaïs ont fait leur rentrée en septembre.
“On est toujours en sursis cette année”, indique Mathilde, mère d’élève. Car pour 2024, rebelote, la maternelle sera encore en sous-effectif. Maintenant, il faut trouver une autre stratégie.
“Il y a la possibilité d'ouvrir des très petites sections de maternelle dès 2 ans. Mais ça ne dépend pas de nous, ça dépend de l'équipe enseignante”, assure Mathilde. Une équipe enseignante qui ne s'est pas encore prononcée sur cette alternative.
Des logements communaux bradés en Bretagne
Ailleurs, dans le village breton de Lohéac, le maire Claude Lozach a lui décidé de brader ses logements communaux.
“On a bien précisé que les logements ne seraient loués qu'à des familles avec enfants et que nous laisserions un mois gratuit à toute famille avec enfants. Cela a permis de ramener sept enfants sur l'école”, pointe-t-il.
L'école de la commune restera donc ouverte à la rentrée prochaine.