Grève lors du bac: "Tout va être mis en œuvre pour que les examens se mettent en place", promettent les directeurs d'établissement

Les directeurs d'établissement assurent avoir trouvé des solutions pour que les épreuves du baccalauréat se déroulent le mieux possible, alors que les professeurs annoncent une grève de la surveillance ale premier jour de l'examen.

Le premier jour du bac, le 17 juin prochain, sera également une journée de grève ! Le SNES (Syndicat National des Enseignements de Second degré), le SNALC (Syndicat national des lycées et collèges), la CGT et un collectif de "stylos rouges" ont décidé hier de montrer leur colère face aux réformes du gouvernement, en appelant à une grève de la surveillance à l'occasion de la première épreuve, celle de philosophie.

Les directeurs d'établissement dénoncent une mobilisation malvenue: "ça n’est pas sérieux, ce n’est pas le mode d’action souhaitable. On ne prend pas les élèves en otage", clame Bruno Bobkiewicz, proviseur au lycée Paul Eluard Saint-Denis, secrétaire national du syndicat des personnels de direction SNPDEN UNSA. Des mesures exceptionnelles doivent être mise en place pour assurer la bonne tenue des examens explique-t-il.

"Un surveillant par salle au lieu de deux"

"Tout va être mis en œuvre pour que les examens se mettent en place dans tous les cas quitte à avoir un surveillant par salle au lieu de deux ou quitte à mobiliser du personnel habituellement pas présents", précise Bruno Bobkiewicz.

Les enseignants réclament une augmentation des salaires significatives, mais surtout le retrait des lois Blanquer et de la fonction publique, et l'arrêt des réformes du lycée général, technologique et professionnel. Ils déplorent également l'absence de discussions avec le ministre de l'Education Nationale Jean Michel Blanquer malgré les mobilisations précédentes des derniers mois.

Les épreuves du bac 2019 doivent se dérouler du 17 juin au 24 juin au plus tard.

Bourdin Direct (avec G.D.)