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Jean-Michel Blanquer promet "2.300 postes" et "plus d'ouvertures de classes que de fermetures" pour l'école primaire

Jean-Michel Blanquer était l’invité de la matinale de Jean-Jacques Bourdin ce vendredi 10 mai. Le ministre de l’Education national a précisé les annonces d’Emmanuel Macron.

Le ministre de l'Education nationale est malmené: ce jeudi, par les enseignants dans la rue, la semaine dernière par le Sénat qui a amendé son projet de loi pour une école de la confiance, jugé "inégal, précipité, peu abouti".

Selon le ministère, 17% des enseignants du premier degré et 11% au collège et au lycée étaient en grève. Des chiffres en baisse après la première mobilisation d’il y a trois semaines.

"Pas de fermeture d'école sans l’accord du maire"

Jean-Michel Blanquer tente donc de garder le cap. Il a reçu les Recteurs d’Académie lundi à Paris et leur a confirmé qu’il n’y aurait plus de fermeture d’école sans l’accord du maire. Comme l’avait annoncé le chef de l’Etat il y a deux semaines.

Mais qui dit "pas de fermeture d’école" ne dit pas forcément pas de fermeture de classe. Deux sujets "différents" pour Jean-Michel Blanquer.

"Pas de fermeture d’école sans l’accord du maire. Lorsqu’il y aura une fermeture d’école ce ne sera qu’avec l’accord du maire parce que parfois les maires de communes rurales voisines peuvent désirer créer ensemble une école plus grande dans l’intérêt des enfants. Le sujet des fermetures de classe est différent, parce que ça tient compte de la démographie. Ce qu’il faut savoir c’est s’il y a plus d’ouvertures que de fermetures et la réponse est: oui. 2.300 classes seront ouvertes à la rentrée prochaine".

"Entre 2.000 et 3.000 nouveaux postes par an"

"Le nombre de professeurs par élève va s’améliorer dans chaque département de France, rentrée après rentrée": Jean-Michel Blanquer a également réaffirmé l'objectif, de 24 élèves maximum par classe de grande section de maternelle de CP et CE, d’ici à la fin du quinquennat. Pour tenir cet engagement, le ministre a annoncé la création de postes.

"Nous allons créer un certain nombre de postes à chaque rentrée. A la prochaine rentrée nous allons en créer 2.300. Pour les rentrées suivantes ce n’est pas défini mais on va rester dans cet ordre de grandeur, entre 2.000 et 3.000 nouveaux postes par an, pour accomplir l’engagement présidentiel".
Bourdin Direct (avec Caroline Petit)