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Marion Maréchal veut supprimer l'art plastique et les langues étrangères à l'école primaire

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La tête de liste Reconquête aux élections européennes Marion Maréchal explique sur RMC-BFMTV qu'elle veut supprimer les arts plastiques et les langues à l'école primaire pour revenir aux fondamentaux. Elle estime également que les premières annonces du Premier ministre Gabriel Attal pour l'éducation, n'ont rien de concret.

Éphémère ministre de l'Education nationale, le Premier ministre Gabriel Attal a appelé mardi dans son discours de politique générale à "un choc des savoirs" à l'école, quelques mois après avoir appelé à un "retour aux fondamentaux".

Un principe qui plaît à la tête de liste Reconquête aux Européennes Marion Maréchal. Mais qui manque de concret: "Ils ne le font pas depuis 7 ans. Si on remet les savoirs fondamentaux en primaire, on ne fait plus que des maths, du français et de l'histoire-géographie", préconise-t-elle ce jeudi sur RMC et BFMTV. Fini donc les langues vivantes et les arts plastiques pour Marion Maréchal:

"Quand près de 30% des élèves arrivent en 6e sans savoir lire et écrire, on fait des choix et le retour aux fondamentaux c'est ça", insiste-t-elle.
Face à Face : Marion Maréchal - 01/02
Face à Face : Marion Maréchal - 01/02
20:49

"Une réforme profonde ce n'est pas seulement l'uniforme"

Car si le nouveau Premier ministre a longuement évoqué l'uniforme à l'école ou encore la généralisation du Service nationale universel (SNU) et des stages professionnels en Seconde, il n'a pas esquissé devant l'Assemblée nationale de plan concret pour son fameux "retour aux fondamentaux".

"L'idée d'une réforme profonde de l'Education nationale, ce n'est pas seulement l'uniforme à l'école. Il faut la fin du collège unique et un vrai retour aux fondamentaux", insiste de son côté Marion Maréchal.

En sacrifiant la culture et les autres langues alors? "À 6, 7, 8 ans, la priorité c'est de maîtriser sa langue. Quand on ne la maîtrise pas, on n'est pas capable d'apprendre une langue étrangère parce qu'on n'est pas capable de lire correctement et ce sont des choix à faire", ajoute la co-fondatrice de l'Issep.

Guillaume Dussourt Journaliste BFMTV-RMC