Effondrement à Marseille: "Il n'y avait pas de risque de péril de ce bâtiment" affirme un architecte

Les questions autour de l’effondrement d’un immeuble rue de Tivoli à Marseille sont encore nombreuses ce lundi matin. Deux corps, sur au moins huit personnes portées disparues, ont été découverts par les secours dans la nuit de dimanche à lundi.
Selon les premiers éléments, l’effondrement de l’immeuble est la conséquence de l’explosion survenue dans la nuit de samedi à dimanche. Invité sur RMC ce lundi matin, Boris Weliachew, architecte expert en risques majeurs, affirme que le bâtiment n’était pas classé à risque.
“Il n’y avait pas de risque de péril du bâtiment. C’est un bâtiment qui était entretenu. Moi je connais assez bien le quartier. Ce sont des bâtiments dont les façades avaient été ravalées. Il y a avait même eu du changement au niveau des menuiseries pour des questions énergétiques donc il y avait des propriétaires qui entretenaient ces bâtiments”, explique-t-il.
Des risques sur d'autres bâtiments?
Si les secours ont donc découvert deux corps sans vie, ils ont d’ores et déjà prévenus qu’il faudrait du temps pour les extraire des décombres, "compte tenu des difficultés particulières d'intervention”.
“Vu l’âge des bâtiments, ils sont faits avec ce qu’on appelle de la maçonnerie non-chaînée. C’est-à-dire que c’est de la maçonnerie où il n’y a pas d’éléments qui viennent chaîner les éléments entre eux. C’est fait avec des briques, des pierres et des petits éléments. Et donc quand ça s’écroule après une déflagration comme c’est le cas ici, ça s’écroule en plein de petits morceaux, ce qui laisse très peu de chance de survie pour les gens qui sont en dessous. Ça fait un amoncellement de gravats très rapidement”, détaille Boris Weliachew.
Au total, près de 200 personnes des immeubles voisins, environ 40, ont été évacués. Car vu la puissance de la déflagration des risques sont craints pour les bâtiments alentour.
“Vu l’âge des bâtiments, ils sont faits avec ce qu’on appelle de la maçonnerie non-chaînée. C’est-à-dire que c’est de la maçonnerie où il n’y a pas d’éléments qui viennent chaîner les éléments entre eux. C’vest fait avec des briques, des pierres et des petits éléments. Et donc quand ça s’écroule après une déflagration comme c’est le cas ici, ça s’écroule en plein de petits morceaux, ce qui laisse très peu de chance de survie pour les gens qui sont en dessous. Ça fait un amoncellement de gravats très rapidement”, détaille Boris Weliachew.