En Bretagne, après la performance de Kauli Vaast en surf, les amateurs veulent dompter les vagues

En Bretagne, de jeunes surfeurs tentent de reproduire les exploits de Kauli Vaast - RMC
Ping-pong, judo, canoë-kayak... Certains sports ont le vent en poupe grâce aux JO. Des sports, où les athlètes ont performé. Parmi les sports qui attirent, celui du champion olympique Kauli Vaast: le surf. À Fréhel, en Bretagne, l’objectif numéro un pour ce groupe de débutants, c’est “de se redresser sur la planche”. Pour Maël, le patron de l’Armor Surf School, le take-off n’a rien de compliqué sur le papier. “On dit rame, rame, rame et on se relève les épaules bien tournées vers l’avant”, indique-t-il.
Bruno, la planche sous le bras, a vu les athlètes le faire 100 fois au JO.
“Les surfeurs, là-bas, sont balèzes. Si t’essayes de faire pareil, tu n’y arrives pas. On boit la tasse par le nez, c’est tout”, confie le jeune homme.
Et oui, n’est pas Kauli Vaast qui veut et ils sont beaucoup à avoir bu la tasse. “Ce n'est pas facile de savoir quand se mettre debout sur la vague, mais bon ça vient. Encore trois mois et ce sera bon”, ironise une débutante.
Une mise en lumière
Pas de quoi décourager Jeanne motivée par les tubes de Tahiti. Elle a enfilé la combi et pris son premier cours. “J’ai regardé les JO, je me suis couché tard pour voir le surf. Ça donne encore plus envie de plonger”, confie-t-elle.
Les médailles olympiques, un sujet de conversation qui revient régulièrement pendant les cours, explique Maël.
“Les noms comme Johanne Defay, Kauli Vaast, ça a permis à des gens qui étaient moins intéressés à la discipline de s’y pencher un peu plus”, pointe-t-il.
La Bretagne, l’endroit parfait pour débuter selon Maël, mais l’eau est quand même plus fraîche ici qu’à Tahiti.