"Je ne retrouve plus le même esprit qu’avant”: le secteur du jeu-vidéo en crise?

Coup d'envoi de la GamesCom ce mardi soir, à Cologne en Allemagne. C'est le plus grand salon européen du jeux vidéo qui aura droit, comme pour les Jeux olympiques, à sa cérémonie d'ouverture. L'an dernier, plus de 300.000 gamers s'y étaient réunis. Mais cette année, le climat s'annonce plus tendu.

C’est ce mardi soir que s'ouvre la Gamescom, le plus grand salon européen de jeux vidéo à Cologne en Allemagne. Un événement qui réunit tous les ans des milliers de fans. Ils étaient 320.000 en 2023. Les festivités seront lancées avec l’Opening Night Live, une cérémonie d’ouverture durant laquelle les éditeurs du monde entier profitent des spectateurs pour montrer leurs projets à venir.

L'invitée du jour : Vanessa Kaplan - 20/08

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Une cérémonie dans un contexte tendu entre fermetures de studios et nombreux licenciements, le secteur du jeu-vidéo connaît une crise. Dans une boutique de jeux vidéo à Paris, au milieu des étagères remplies de jeux vidéo Alan et Matthieu ne trouvent pas leur bonheur.

“Il y a une baisse des jeux auxquels j’ai envie de jouer. Je ne retrouve plus le même esprit qu’avant”, indique-t-il.

Au quotidien, ils jouent moins et préfèrent se tourner vers des valeurs sûres. “J’aime bien jouer aux licences dont je sais qu’elles vont me procurer des émotions sympas”, indique-t-il.

Une augmentation des prix

Des mega franchises qui ne se renouvellent plus regrette Alex. “Les licences, ils les épuisent et à la fin, ce n’est plus intéressant. Ça commence à agacer”, assure-t-il. Moins de nouveautés et des prix qui s'envolent. Kevin et Enzo ont de plus en plus de mal à s'offrir leurs jeux préférés. Les deux amis se rabattent donc sur des jeux mobiles gratuits et plus pratiques.

“Le fait que les jeux vidéo coûtent plus cher, on se restreint quand même un peu. On ne va pas acheter à tout va”, pointe-t-il.

Le jeu vidéo est un secteur de plus en plus concurrentiel comme l’explique Alexandre, le vendeur. “Les studios ne veulent plus prendre de risques. On voit que les moyens développés sont énormes donc si on se plante, on plante le studio”, assure-t-il. Les versions physiques ne pèsent plus que 16% des ventes au niveau national.

Léonie Guilbaut avec Guillaume Descours