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"Je ne vais pas le défendre juste parce qu'il est Nantais": dans son fief à Nantes, François de Rugy déçoit

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A Nantes, où François de Rugy a été adjoint au maire entre 2001 et 2008, et député de Loire Atlantique de 2007 à 2018, on ne prend pas la défense de l'élu local, excepté quelques-uns, du côté de LREM.

François de Rugy a jeté l'éponge et a démissionné du gouvernement sous la pression des révélations de Mediapart. Le ministre de la Transition écologique cède sa place à Elisabeth Borne, ministre des Transports. Les révélations notamment sur son train de vie lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale l'auront finalement condamné même si d'un point de vue légal aucune enquête ne l'a condamné.

Il pourrait donc retrouver son poste de député de Loire-Atlantique. A Nantes, où il a été adjoint au maire entre 2001 et 2008, coté élus c'est silence radio, à moins d'un an des municipales, et côté électeurs c'est de la déception.

Certains élus se réjouissent même de sa chute

"Quand on fait des choses qui ne sont pas respectables, on paye. Tout simplement. Je ne vais pas le défendre plus juste parce qu'il est Nantais. Il a abusé des services publics donc il paye", lance une administrée. 

Même constat chez les élus nantais beaucoup gardent le silence certains même, joints par téléphone, se réjouissent de sa chute. Alors pour trouver un soutien il faut aller frapper à la porte de La République en marche. Camille Jaffrelo est militante, et proche de François de Rugy.

"C'est extrêmement violent"

"Cette théâtralisation des infos qui sortent tous les jours pour accabler la personne c'est extrêmement violent. C'est quelqu'un d'extrêmement sérieux, au moment du grand débat il a joué le jeu, il a mouillé le maillot. Maintenant c'est à la justice de régler le sujet."

A la permanence nantaise de LREM c'est le calme plat, aucune réunion, nous dit-on, n'est prévue dans les prochains jours.

Anaïs Denet (avec James Abbott)