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Les "incidents graves" en hausse dans les établissements scolaires sur l'année 2022-2023

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D'après le ministère de l'Education national, davantage d'incidents graves, à savoir des violences verbales, physiques ou discriminatoires, ont été recensés au cours de l'année scolaire 2022-2023. La part des incidents motivés par le racisme ou encore l'antisémitisme a par ailleurs doublé.

Dans une note publiée le 23 février, l'Education nationale révéle que les signalements d''incidents graves' dans les écoles publiques, collèges et lycées publics et privés, principalement des violences verbales et physiques, ont augmenté en 2022-2023 par rapport à l'année précédente.

"Les chefs d'établissement du second degré (collèges, lycées, ndlr) ont déclaré 13,7 incidents graves pour 1000 élèves en 2022-2023, contre 12,3 l'année précentes. Les trois-quarts de ces incidents sont signalés au collège, un chiffre assez stable au regard des résultats relevés par le passé.

Le chiffre des signalements pour le second degré était de 10,2 en 2020-2021 et 12,2 en 2018-2019, selon un précédent relevé datant de novembre 2021.

Les élèves sont impliqués six fois sur dix

Du côté des école publiques (maternelles, élémentaires, primaires), le nombre de signalements atteint 4,6 incidents graves pour 1000 élèves en 2022-2023 contre 3 l'année précédente, selon ce document. Un taux en hausse constance ces dernières années puisqu'il était de 2,8 en 2020-2021 et de 2,4 en 2018-2019.

A noter que, dans les école publiques, si les élèves sont impliqués comme auteurs six fois sur dix, les familles le sont dans "30% des cas", relève la note portant sur l'année 2022-2023.

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Racisme, homophobie et antisémitisme en hausse

Ces "incidents graves" recouvrent des événements très différents (atteinte à la laïcité, port d'armes blanches, vols, consommation d'alcool ou de stupéfiants...), mais sont d'abord des violences verbales : 43% de l'ensemble des signalements dans les écoles publiques et dans les collèges et lycées publics et privés.

Les violences physiques "représentent 40% du total dans les écoles" mais "sont moins importantes dans les collèges et lycées (24%)", souligne la note.

La part des incidents motivés par le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie ou l'homophobie est par ailleurs en hausse notable dans les collèges et lycées, représentant en 2022-2023 8% des incidents contre 4% l'année précédente.

MH avec AFP