Retraites: la porte de la mairie de Bordeaux incendiée par des manifestants
Encore une journée et une soirée de violences, ce jeudi. 172 personnes ont été interpellées, dont 77 à Paris. De nombreux heurts et violences ont émaillé cette neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La Première ministre, Élisabeth Borne, a dénoncé "des violences et des dégradations (...) inacceptables".
Des dégradations à Paris, mais aussi dans d'autres villes françaises comme à Bordeaux. La porte d'entrée de la mairie a été incendiée pendant une quinzaine de minutes alors que la manifestation se terminait. Des investigations sont en cours. Une personne a été interpellée, a indiqué le préfet. Le maire Pierre Hurmic est indigné.
“Je suis tout à fait choqué par cette attitude. Je condamne avec la plus grande fermeté de tels actes de violence inadmissible”, indique-t-il.
Des dégradations à Nantes et Lorient
La porte est fragilisée, mais elle sera consolidée assure la mairie. C'est par celle-ci que doit entrer le roi d'Angleterre Charles III. Il sera en visite officielle dans la ville mardi prochain, date d'une nouvelle journée de mobilisation comme l’a annoncé l’intersyndicale jeudi soir.
Un peu plus tôt dans l'après-midi, c'est dans le tribunal administratif de Nantes que des manifestants sont entrés et ont cassé des vitres et des portes de l'accueil du bâtiment. Un début d'incendie a aussi été éteint dans une salle d'audience.
Enfin, à Lorient, le commissariat a été pris pour cible. Certaines de ses vitres ont été cassées par des jets de pavés. Des feux de poubelles devant le bâtiment. Quelques policiers ont été blessés. Dix personnes ont été placées en garde à vue.