EN DIRECT Retraites: regain de mobilisation et tensions ce jeudi, nouvelle journée d'actions mardi
- Mobilisation record à Paris avec 800.000 manifestants, selon la CGT
- Les chiffres des manifestations du 23 mars, des records à Marseille, Lyon, Toulouse...
- Des violences et des affrontements dans la manifestation du 23 mars à Paris
- Des tensions et des affrontements à Rennes, Nantes et Lorient
- Des blocages à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, les voies de la gare de Lyon envahies
La grève du 24 mars
Darmanin dénonce la violence de "casseurs" issus de "l'extrême gauche"
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé la violence de "casseurs" issus de "l'extrême gauche", après les violences ayant éclaté en France.
"1.500 casseurs" étaient présents à Paris pour "casser du flic et des bâtiments publics", a dit le ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait depuis la préfecture de police de Paris.
Beaucoup d'interpellés sont "jeunes", "beaucoup sont connus" comme appartenant à "l'ultra-gauche", a-t-il encore en dénonçant "la bordélisation souhaitée par une partie de l'extrême gauche", qui "ne gagnera pas".
Vers 22h, 140 feux avaient été recensés dans la capitale, dont "une quarantaine" en train d'être éteints, a-t-il ajouté. À cette heure, 149 policiers et gendarmes ont été blessés, certains "gravement", a-t-il regretté, en évoquant des jets "d'acide, de cocktails molotov, de pavés", contre les forces de l'ordre.
172 interpellations ce jeudi, dont 77 à Paris
Gérald Darmanin a annoncé que 172 personnes avaient interpellées dont 77 à Paris, ce jeudi. Ce nombre est susceptible d'évoluer dans la soirée.
"Les violences et dégradations" dans les manifestations sont "inacceptables", juge Borne
Elisabeth Borne a jugé jeudi soir "inacceptables" les "violences et dégradations" dans les manifestations contre la réforme des retraites, qui ont connu un regain de tensions dans plusieurs villes.
"Manifester et faire entendre des désaccords est un droit. Les violences et dégradations auxquelles nous avons assisté aujourd'hui sont inacceptables", a écrit sur Twitter la Première ministre, qui exprime "toute (sa) reconnaissance aux forces de l'ordre et de secours mobilisées".
Les tensions se poursuivent dans plusieurs villes, notamment Paris et Bordeaux
À l'issue de la 9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, des tensions sont toujours en cours dans plusieurs villes.
À Paris, de nombreux feux ont été allumés. L'un d'eux a été un peu plus important et s'est propagé à une habitation.
À Bordeaux, l'entrée de la mairie a brûlé.
123 gendarmes et policiers blessés, 80 personnes interpellées en France, selon le ministre de l'Intérieur
À ce stade 123 gendarmes et policiers ont été blessés en France jeudi lors de la 9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites marquée par de nombreuses violences, et plus de 80 personnes ont été interpellées, a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Le ministre a ajouté dans un tweet qu'il se rendrait dans la soirée à la préfecture de police de Paris, pour "suivre la situation et remercier les agents", a indiqué à l'AFP son entourage. De nombreux incidents étaient toujours en cours jeudi soir à Paris, après la fin de la manifestation.
L'intersyndicale appelle à une nouvelle mobilisation le mardi 28 mars
L'intersyndicale annonce une nouvelle date de mobilisation contre la réforme des retraites. Elle appelle à faire grève et à manifester le mardi 28 mars.
Plus d'informations ici.
33 interpellations à 19h30
À 19h30, la préfecture de Police de Paris recensait 33 interpellations.
Des fortes tensions sont en cours depuis plus d'une heure maintenant.
3,5 millions de manifestants en France selon le syndicat CGT, 1,08 million pour l'Intérieur
D'après la CGT, 3,5 millions de personnes ont manifesté en France ce jeudi. Ils étaient 1,08 million d'après le ministère de l'Intérieur.
La CGT a recensé 800.000 manifestants à Paris, et le ministère 119.000.
Plus d'informations ici.
Affrontements dans le centre-ville de Toulouse, de nombreux feux allumés
Des affrontements sont en cours dans le centre-ville de Toulouse, particulièrement sur le boulevard de Strasbourg, entre un groupe de black blocs d'environ 300 personnes très déterminées, et les forces de l’ordre.
Du mobilier urbain et des vitrines ont été saccagés. Des bouts de bitume ont été arrachés pour s'en servir comme projectile. Des feux de poubelles ont été allumés dans un très grand nombre de rues du centre-ville.
Les forces de l'ordre ont tenté de disperser la foule avec du gaz lacrymogène et un canon à eau, en vain, pour le moment.
Incidents et violences en tête de la manifestation parisienne
De nombreux heurts entre les forces de l'ordre et les manifestants ont lieu à Paris ce jeudi.
"Environ un millier" d'éléments radicaux étaient présents dans la manifestation, a précisé la préfecture, ajoutant que les incidents sont localisés "dans le pré-cortège".
Bloqué un temps en raison des heurts place de l'Opéra, le cortège syndical a finalement pu atteindre le point d'arrivée de la manifestation peu après 18h.
Tout au long du défilé, parti de la place de la Bastille, ces personnes, vêtues de noir et équipées de masques et lunettes, ont dégradé plusieurs supérettes, fast-food et banques, selon les journalistes de l'AFP.
Paris: 26 interpellations à 18h
La préfecture de Police de Paris a recensé 26 interpellations à 18h, en marge de la manifestation parisienne.
SNCF: du mieux, mais trafic toujours perturbé vendredi
La SNCF prévoit vendredi une amélioration sur les grandes lignes et les TER, avec notamment 3 TGV sur 5, et toujours des difficultés en Ile-de-France, alors que les syndicats de cheminots doivent se réunir pour discuter de la suite du mouvement contre la réforme des retraites.
SNCF Voyageurs prévoit de maintenir vendredi les trois quarts des TGV Inoui et Ouigo, trois cinquièmes des Intercités et trois cinquièmes des TER. Aucun train de nuit ne roulera.
Sur le réseau ferroviaire francilien, la circulation des trains restera passablement perturbée, les lignes les plus affectées étant la partie SNCF du RER B (au nord), les RER C et E et les lignes Transilien N et P, avec 1 trains sur 2.
Rennes: 13 interpellations à 17h
A Rennes, où des incidents ont lieu depuis la matinée, le bilan à 17h est de 13 interpellations.
(MBG)
Paris: 21 interpellations à 17h15
La préfecture de police de Paris indique qu'à 17h15, 21 interpellations ont été réalisées.
(avec GB)
De nombreux "incidents" dans les lycées
Le ministère de l'Education nationale a donné un bilan revu à la hausse basé sur les remontées d'une douzaine d'académies: "148 incidents dans les lycées en France: 38 blocages, 70 blocages filtrants, 14 tentatives de blocages et 26 autres formes de perturbation telles que des rassemblements, une coupure de courant localisée sur un établissement ou un feu de poubelle".
Morbihan: sept personnes interpellées, six blessés parmi les forces de l'ordre
La préfecture du Morbihan annonce que sept personnes ont été interpellées lors des manifestations du jour dans le département, notamment à Lorient où un commissariat a été visé. Il y a six blessés légers parmi les forces de l'ordre (quatre gendarmes et deux policiers).
"Les exactions commises, attaques et dégradations notamment contre le commissariat et la souspréfecture de Lorient, sont inacceptables, souligne la préfecture. Le préfet apporte tout son soutien aux policiers et gendarmes blessés durant les événements de cette journée et salue le travail des forces de l'ordre, des sapeurs-pompiers, des agents des routes de la DIR Ouest et du département du Morbihan, et des polices municipales engagés pour faire face à ces événements."
Des violences à Paris
>> Des violences et des affrontements dans la manifestation du 23 mars à Paris
Pouce arraché d'une manifestante à Rouen: "Inacceptable", réagit le député Renaissance Damien Adam
En marge de la manifestation à Rouen, une femme présente dans le cortège a eu le pouce arraché. Le député Renaissance de Seine-Maritime, Damien Adam, a qualifié cela "d'inacceptable", sur Twitter.
Il a également indiqué qu'il allait demander la confirmation de l'ouverture d'une enquête par l'IGPN.
Pour l'heure, on ignore les circonstances. Trois autres personnes ont aussi été blessées et transportées à l'hôpital: un syndicaliste et deux étudiants, d'après la députée Nupes Alma Dufour.
Paris: 14 interpellations à 16h45
A 16h45, la préfecture de police de Paris indique que 14 interpellations ont eu lieu.
(avec GB)
RATP: retour à la normale vendredi, sauf pour le RER
La RATP prévoit un trafic normal vendredi, sauf sur les lignes A et B du RER, avec en moyenne 3 trains sur 4 sur le RER A et 2 trains sur 3 sur le B, les interconnexions étant maintenues avec les parties de ces lignes exploitées par la SNCF.
Les métros, tramways et bus doivent circuler normalement.
Les chiffres de la manifestation à Toulouse: un record avec 150.000 personnes selon les syndicats
A Toulouse, 150.000 manifestants défilent selon les organisations syndicales. C’est 30.000 de plus que le 17 mars. Et c'est supérieur au précédent record de 120.000 manifestants le 7 mars. Cette 9e journée de mobilisation est historique dans la Ville Rose.
(JWF)
Les tensions continuent à Paris
La situation reste tendue à Paris, où des manifestants lancent des feux d’artifices en direction des CRS, qui répliquent avec des lacrymos.
Paris: 800.000 manifestants selon la CGT, un record
La CGT annonce la présence de 800.000 manifestants à Paris. Soit un record selon le syndicat, qui avait relevé 700.000 personnes dans les rues de la capitale le 7 mars.
Paris: gaz lacrymogène dans le cortège
La police fait usage de gaz lacrymogène dans le cortège, à Paris. Les tensions sont fortes entre certains participants et les forces de l'ordre.
Les manifestants poursuivent leur chemin sur le boulevard Saint-Martin.
110.000 manifestants à Bordeaux selon les syndicats, 18.200 selon la préfecture
À Bordeaux, les syndicats évoquent "une mobilisation historique", revendiquant 110.000 manifestants dans les rues de la ville ce jeudi. De leur côté, les autorités font état de 18.200 manifestants.
Le 7 mars dernier, à l'occasion de la plus grosse mobilisation à Bordeaux jusque là, on recensait 100.000 manifestants dans les rues de la ville selon les syndicats, 16.500 selon la police.
Rennes: les tensions se poursuivent
Malgré la fin du cortège officiel, la mobilisation contre la réforme des retraites se mue en une manifestation dite "sauvage" à Rennes, où de sérieux incidents ont déjà éclaté tout au long de la journée. Beaucoup de jeunes, tous très équipés s'affrontent avec les forces de l'ordre.
(Avec MBG)
Paris: une partie du cortège toujours bloquée à Bastille
Une partie du cortège, où se trouve la CGT, est toujours bloquée sur la place de la Bastille, en raison des difficultés sur le parcours avec des tensions provoquées par des manifestants.
(avec VJ)
La CGT revendique une coupure au fort de Brégançon
Le Fort de Bregancon, résidence estivale de la présidence de la République, a connu une coupure volontaire d'électricité aujourd'hui. Cette action a été revendiquée par la CGT énergie.
Paris: une tentative de barricade et des fast-food visés
A Paris, des manifestants tentent de monter une barricade à l'angle du boulevard Beaumarchais et du boulevard de Strasbourg. Des fast-food ont aussi été caillassés au même niveau.
(AA)
Rouen: une manifestante gravement blessée, le pouce arraché
Une manifestante a eu le pouce arraché ce jeudi à Rouen en marge de la manifestation, a rapporté un journaliste de Rue 89 présent sur place.
"Il y a une enseignante qui a eu un doigt arraché, et trois autres personnes ont été envoyés à l'hôpital. La répression a été féroce", a estimé la députée LFI de Seine-Maritime Alma Dufour, présente à la manifestation.
Le cortège avance difficilement à Paris
Seuls les cortèges de Solidaires, les jeunes, et FO ont pu "un peu" avancer à Paris. Tous les autres sont encore à Bastille. Sur l’itinéraire principal boulevard Saint-Martin, la tête de cortège poursuit sa route mais on a changé d’ambiance.
(VJ et AA)
Un gros feu allumé à Bordeaux
Un important feu a été allumé sur les rails du tram en marge de la manifestation à Bordeaux.
Emmanuel Macron est arrivé à Bruxelles
Le président français Emmanuel Macron est arrivé ce jeudi après-midi en toute discrétion, trois heures après ses pairs, au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, selon l'AFP. Il est entré en séance plénière vers 14h45, a précisé l'Elysée, sans emprunter le tapis rouge qui passe devant la presse à l'entrée du bâtiment du Conseil européen. Les 26 autres chefs d'Etat et de gouvernement étaient arrivés dès 11h. Emmanuel Macron, confronté à une crise politique et sociale après l'adoption au forceps de la réforme des retraites, avait des "réunions" jeudi matin à l'Elysée, a indiqué la présidence, sans plus de précisions.
Les chiffres de la manifestation du 23 mars à Lyon
A Lyon aussi, la manifestation du jour établit un record depuis le début du mouvement en janvier. Selon l’intersyndicale, il y a 55.000 manifestants. Le 15 mars, l’intersyndicale annonçait 22.000 manifestants. De son côté, la préfecture a compté 22.000 manifestants jeudi (8.500 le 15 mars, selon la même source).
Paris: la préfecture de police évoque "un millier d'éléments perturbateurs" dans le cortège
Environ "un millier d'éléments perturbateurs", se seraient glissés dans le cortège de la manifestation parisienne et auraient déjà stoppés leur progression pour s'équiper de projectiles, assure la préfecture de police de Paris.
La manifestation a déjà été émaillé de tensions quand les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes après avoir été prises à partie.
Premières tensions à Paris, la police fait usage de gaz lacrymogène place de la République
Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes au passage du cortège parisien place de la République à Paris, alors qu'au moins une poubelle a été incendié en marge de la manifestation contre la réforme des retraites.
Selon la préfecture, les forces de l'ordre ont été prises à partie et on dû éloigner les assaillants avec des gaz lacrymogènes avant que le cortège ne puisse continuer sa route.
Les premiers chiffres des manifestations montrent une forte mobilisation
Les premiers chiffres font état d'une forte mobilisation un peu partout en France ce 23 mars, se rapprochant de la plus grosse journée de manifestation le 7 mars dernier.
>> Les premiers chiffres des manifestations du 23 mars à Rennes, Marseille, Toulon, Nantes
Raffineries: malgré les réquisitions, toujours pas de salariés à Gonfreville
A la raffinerie Total de Gonfreville-L'orcher en Normandie, les grévistes s'opposent toujours cet après-midi aux réquisitions lancées mercredi soir. Ce matin, ils se disaient "prêts à résister" alors que le carburant se fait de plus en plus rare dans l'Ouest du pays. La Loire-Atlantique est même devenue le département le plus touché par les pénuries selon les chiffres officiels.
Paris: cinq interpellations avant le début de la manifestation
A Paris, avant le début de la manifestation, la police a procédé à 2.000 contrôles et cinq interpellations.
(avec GB)
Fabien Roussel appelle à "tout faire pour mettre le pays à l'arrêt"
Le leader communiste Fabien Roussel a appelé jeudi, lors de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, à "tout faire pour bloquer l'outil de travail" et "mettre le pays à l'arrêt".
"J'appelle les Français, les militants communistes partout où ils sont, dans leurs entreprises, sur leurs lieux de travail, à participer aux grèves reconductibles, à tout faire pour bloquer l'outil de travail, à faire en sorte de mettre le pays à l'arrêt, y compris à participer au blocage des voies de circulation", a-t-il déclaré à la presse.
15,5% de grévistes dans la fonction publique d'Etat à la mi-journée
Un peu plus d'un agent sur six (15,5%) était en grève jeudi à la mi-journée dans la fonction publique d'Etat pour la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, selon le ministère de la Fonction publique. Dans la fonction publique territoriale, le taux de grévistes était de 6,5% tandis que la mobilisation atteignait 8,1% dans la fonction publique hospitalière.
Lorient : la sous-préfecture et le commissariat pris pour cible, Darmanin dénonce des attaques "inacceptables"
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé des "attaques" et des "dégradations" "inacceptables" contre un commissariat et la sous-préfecture de Lorient (Morbihan). "Pensées aux fonctionnaires blessés, ces actes ne peuvent rester impunis", a-t-il ajouté sur Twitter.
Plus tôt, des manifestants, en grande partie des jeunes au visage dissimulé, ont pris pour cibles les forces de l'ordre et le commissariat de la ville.
Des vitres du bâtiment, où les policiers s'étaient retranchés, ont été cassées par des jets de projectiles et des feux allumés contre le portail, avant l'intervention des gendarmes pour disperser la foule, a constaté un correspondant de l'AFP.
Nantes: 25.000 manifestants selon la police, 80.000 selon les syndicats
A Nantes, la police a annoncé 25.000 manifestants mais les syndicats revendiquent 80.000 manifestants, soit la plus grosse mobilisation depuis le début du mouvement.
Le cortège s'élance à Paris
A Paris, la manifestation organisée pour cette 9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites s'élance, depuis la place de la Bastille.
Des tensions à Nantes et Lorient
Des tensions ont lieu également en marge des manifestations à Nantes et à Lorient, où un tribunal administratif et un commissariat ont respectivement été visés, notamment.
Rennes: plusieurs interpellations, la situation se tend
La situation se tend à Rennes où les forces de l'ordre ont déjà procédé à plusieurs interpellations après des jets de projectiles, des dégradations de mobilier urbain et des feux de poubelle.
Les policiers et gendarmes présents sur place ont fait usage de nombreux gaz lacrymogènes et d'un canon à eau en direction de manifestants.
Laurent Berger appelle "à la non-violence" pour "garder l'opinion"
Le secrétaire général de la CFDT a appelé jeudi "au respect des biens et des personnes, à la non-violence", à l'occasion de la neuvième journée de manifestation contre la réforme des retraites, marquée selon lui par un "regain de mobilisation".
"Jusqu'au bout il va falloir garder l'opinion, c'est notre pépite", et pour cela "il faut des actions non violentes, qui n'handicapent pas le quotidien des citoyens", a expliqué Laurent Berger peu avant le départ du cortège parisien.
Marseille: 16.000 manifestants selon la police
Selon la préfecture de police, il y avait 16.000 manifestants à Marseille ce matin, contre 280.000 selon les syndicats. Le 7 mars, à Marseille, la police avait comptabilisé 30.000 manifestants.
22.000 manifestants à Rennes selon la préfecture
Selon la préfecture de police, 22.000 personnes étaient présentes ce jeudi à la manifestation à Rennes contre 19.000 environ le 7 mars et 23.000 le 31 janvier selon les mêmes sources.
"On a besoin de nouveaux temps forts", assure Laurent Berger
Le secrétaire général de la CFDT a estimé que le mouvement intersyndical avait besoin de "nouveaux temps forts", ouvrant la porte à de nouvelles journées de mobilisation contre la réforme des retraites.
Le nombre de grévistes en légère hausse à EDF
La direction d'EDF annonce qu'il y a 25,3% de grévistes chez EDF à mi-journée.
Une participation qui est en légère hausse par rapport à la précédente journée de mobilisation en semaine, le 15 mars, lors de laquelle la direction avait comptabilisé 22,45% de grévistes à mi-journée par rapport aux effectifs totaux de l'entreprise.
Mobilisation: "Il y a eu un petit coup d'accélérateur hier", ironise Philippe Martinez
Avant le départ du cortège parisien, Philippe Martinez le secrétaire général de la CGT a évoqué une mobilisation plus faible que le 7 mars mais plus importante que le 31 janvier, les deux journées de mobilisation les plus importantes: "Il y a eu un petit coup d'accélérateur hier", a-t-il ironisé en référence à l'interview d'Emmanuel Macron mercredi.
"Quand il y a un tel conflit, le rôle du président de la République c'est de calmer le jeu. Peut-être que c'est de la maladresse mais il a jeté un bidon d'essence sur le feu", a ajouté Philippe Martinez.
La mobilisation du 31 janvier avait rassemblé 2,8 millions de manifestants selon les syndicats, 1,27 million selon les autorités. Le 7 mars, la mobilisation avait rassemblé 3,5 millions de manifestants selon les syndicats et 1,28 million selon les autorités.
Plus d'informations ici.
Les forces de l'ordre interviennent à Lyon après des dégradations et des jets de projectiles
Des dégradations et des jets de projectiles ont poussé les forces de l'ordre présente autour du cortège lyonnais à intervenir contre "un groupe d'individus violent", a assuré la préfecture du Rhône, appelant les autres manifestants à se désolidariser "des casseurs et des groupes violents".
Paris: dispositif policier conséquent, la préfecture redoute des débordements
Présence massive de policiers, camions de CRS déployés de chaque côté de la chaussée, la place de la Bastille d'où doit partir le cortège parisien à 14h est sous haute surveillance une heure avant le départ de la manifestation, a constaté un journaliste de RMC.
Cinq mille policiers et gendarmes sont déployés ce jeudi dans la capitale alors que les autorités redoutent la présence de nombreux casseurs.
Marseille: 280.000 manifestants à Marseille selon les syndicats
Selon la CGT, 280.000 personnes ont manifesté ce matin à Marseille. C'est le "record" annoncé par les syndicats à Marseille depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, en janvier. Le 7 mars, selon les syndicats, il y avait eu 245.000 manifestants. La préfecture n'a pas encore donné ses chiffres.
(avec VC)
Il y aura bien un tapis rouge pour Charles III malgré la grève
Le tapis rouge sera bien déroulé pour le roi d'Angleterre Charles III lors de sa visite en France à partir de dimanche, malgré l'appel de grévistes contre la réforme des retraites à ne pas le faire, a assuré jeudi le Mobilier national.
"Le Mobilier national a la charge de dérouler ce fameux tapis rouge et des agents non grévistes, qui représentent une immense majorité de nos effectifs, s'en chargeront", a déclaré à l'AFP le directeur de la communication de cet établissement public, Loïc Turpin.
Un communiqué du syndicat CGT indiquait hier le Mobilier national n'assurerait "ni les ameublements, ni les tapis rouges, ni les pavoisements".
Des monuments fermés à Paris et en Ile-de-France
La Tour Eiffel et le château de Versailles, entre autres lieux touristiques de Paris et sa région, étaient de nouveau fermés au public jeudi à l'occasion de la neuvième journée d'action nationale contre la réforme des retraites. L'Arc de triomphe, en haut des Champs-Elysées, était également fermé. La nocturne du musée d'Orsay a été par ailleurs "annulée", avec une fermeture programmée "à 18h". Le musée du Louvrst e elui ouvert jusqu'à 18h.
Electricité coupée dans la matinée à la mairie du Ve à Paris
La mairie du Ve arrondissement de Paris a fonctionné sans électricité ce jeudi matin, neuvième journée d'action contre la réforme des retraites, après une coupure volontaire annoncée par la CGT et à laquelle Enedis a mis fin à la mi-journée.
La mairie de cet arrondissement central de Paris, qui inclut le Quartier latin, s'est retrouvée sans électricité à son ouverture au public à 9H00, a indiqué à l'AFP Florence Berthout, la maire d'Horizons, parti allié d'Emmanuel Macron.
Premières tensions à Rennes
La situation est déjà tendue à Rennes moins de 40 minutes après le départ du cortège. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes en direction de la tête du cortège. Des manifestants présents à ce niveau-là ont également été vus lançant des projectiles sur les forces de l'ordre.
SNCF: 25% de grévistes à 12h assure une source syndicale
Le taux provisoire de grévistes atteignait 25% jeudi midi à la SNCF pour la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Selon une source syndicale, la mobilisation reprend de la vigueur mais reste bien moindre qu'au début de la mobilisation.
Quelque 15% des cheminots devraient être en grève vendredi, selon la même source. Les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève reconductible depuis le 7 mars.
Envahissement des voies de la gare de Lyon à Paris
Contrôles, présence policière et inquiétude: à Rennes une manifestation sous haute surveillance
Les contrôles étaient renforcés ce jeudi à Rennes en amont de la 9e manifestation contre la réforme des retraites. Plus tôt dans la matinée, des manifestants ont bloqué un dépôt de bus, un centre de tri de la poste et des universités et ont mis en place des barrages filtrants autour de plusieurs ronds-points.
Au lendemain d'une nouvelle manifestation des marins-pêcheurs qui a fait beaucoup de dégâts, la préfecture redoute que la manifestation ne dégénère.
En conséquence, de nombreux policiers étaient en place ce jeudi matin, procédant à des contrôles et des fouilles en amont.
"L'objectif c'est de montrer au Président de la République qu'il n'a rien compris avec le 49-3 puis avec l'interview d'hier", a assuré un syndicaliste à RMC.
(avec MBG à Rennes)
21,41% d'enseignants grévistes, selon le ministère de l'Education
Selon le ministère de l'Education nationale, le taux de grévistes chez les enseignants est de 21,41% ce jeudi, avec 23,22% dans le primaire et 19,61% dans le secondaire (collèges et lycées). Ces taux sont en-deçà de ceux des syndicats. Le Snuipp-FSU, première organisation dans les écoles maternelles et élémentaires, évalue qu'entre 40 et 50% des professeurs du primaire sont en grève. Et le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a donné un taux de 50% de grévistes chez les professeurs et autres personnels de l'éducation.
L'Aviation civile demande d'annuler 30% des vols à Orly ce vendredi, d'autres aéroports touchés
La Direction générale de l'Aviation civile demande aux compagnies d'annuler à nouveau 30% de leurs vols à Paris-Orly ce vendredi et 20% dans d'autres aéroports en raison de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites.
Les aéroports concernés en région par la suppression d'un vol sur cinq seront Marseille-Provence, Bordeaux-Mérignac et Lyon-Saint-Exupéry, et ce aussi bien vendredi que samedi, a précisé la DGAC dans un communiqué. A Orly, la situation s'améliorera samedi pour les voyageurs avec 15% des vols annulés.
Rennes: "Ça va mal se terminer", s'inquiète une manifestante accusant Macron de vouloir le désordre
Les manifestants se rassemblent à Rennes à l'occasion de la 9e journée de mobilisation nationale. Certains s'inquiètent déjà de la tournure que pourrait prendre cette nouvelle manifestation dans une ville où les affrontements avec la police ne sont pas rare lors des mobilisation sociales.
"Je pense que ça va très mal se terminer", s'inquiète Brigitte, retraitée et militante insoumise au micro de RMC qui estime qu'Emmanuel Macron en est le responsable. "J'accuse Macron d'être un casseur et un pyromane de vouloir mettre la pagaille. Il veut remettre l'ordre après avoir mis le désordre", assure-t-elle.
"Oui il y a de la violence mais dès la deuxième manifestation nous avons été gazés alors qu'on était en tête de cortège et qu'on était aps des gros casseurs", ajoute cette manifestante.
(avec MBG à Rennes)
Roissy: les manifestants sur le point de quitter l'aéroport
Après avoir perturbé les accès au terminal 1, puis l'avoir envahi, les manifestants vont quitter l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Ils vont prendre la direction de Paris pour participer à la manifestation, qui partira de la place de la Bastille à 14h.
"Macron joue la stratégie de la paralysie, de la provocation et du chaos", tacle Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon a de nouveau ciblé le président de la République après son interview de mercredi. "Le chef de l'Etat joue la stratégie de la paralysie, de la provocation et du chaos", a lancé le chef de file de La France insoumise depuis la manifestation de Marseille.
"Emmanuel Macron a fait une intervention pour ne rien dire mais il a arrosé tout le monde", a ajouté l'ancien député avant de donner des consignes pour la suite du mouvement:
"La première consigne, si je peux me permettre d'en donner, c'est que chacune et chacun garde son sang-froid mais ne se laisse intimider d'aucune façon. Il faut jeter toutes nos forces dans la bataille", a appelé Jean-Luc Mélenchon.
Un motard meurt dans un accident près d'un barrage à Amiens
Un homme est mort ce jeudi matin après un accident de moto à Argoeuves, près d'Amiens (Somme). Selon des témoignages, il venait de faire demi-tour après avoir discuté avec des personnes bloquant un rond-point.
Marseille: la manifestation va s'élancer après des opérations coups de poing
La manifestation marseillaise doit s'élancer à 10h30 ce mardi. Parti du Vieux Port, le cortège doit suivre son trajet habituel pour rejoindre le Mucem puis la porte d'Aix pour une dispersion prévue à 12h.
Plus tôt, des lycéens ont organisé des barrages filtrants et un cortège composé de militants et syndicalistes a bloqué la gare routière avant de déambuler dans les rues puis de descendre sur les voies de la gare Marseille-Saint-Charles, entraînant des retards de 45 minutes.
Le 11 mars dernier, la manifestation marseillaise avait rassemblé environ 80.000 personnes.
(avec VC)
Pénurie de carburants: la Loire-Atlantique la plus touchée, la moitié des stations affectées
Plus de la moitié des stations-service de Loire-Atlantique sont touchées par des pénuries d'au moins un carburant, et environ une sur six à l'échelle de toute la France, selon des données publiques analysées jeudi par l'AFP.
Sur fond de grèves dans les raffineries et au neuvième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, 15,14% des stations-service de France sont à 9H00 en pénurie d'au moins un des carburants (essence et/ou diesel) qu'elles proposaient le mercredi 1er mars, d'après une analyse des données du site gouvernemental des prix des carburants. Environ 7,65% des stations sont à sec.
Le département le plus touché devient la Loire-Atlantique avec 53,37% des stations en pénurie d'au moins un carburant, selon la même source.
D'autres départements de l'ouest sont également très affectés (Morbihan, Île-et-Vilaine, Mayenne, Maine-et-Loire tous au-dessus de 40% de stations en pénurie), et le sud reste lui aussi très touché (Bouches-du-Rhône, Aude au-dessus de 40%, beaucoup d'autres départements à plus de 30%).
Plus d'informations ici.
Blocages à Roissy: "Ce n’est pas comme ça qu’on va se faire entendre"
Les blocages organisés par les syndicats à Roissy perturbent les accès à l'aéroport. "C’est très compliqué, explique Ibrahim, un automobiliste. Ça bloque tout le monde, ça bloque les usagers. Cela fait dix minutes qu’on est là et je ne sais pas combien de temps ça va durer. On les comprend, on les soutient, mais ce n’est pas comme ça qu’on va se faire entendre. Bloquer les usagers, je ne vois pas quel impact ça va avoir. Psychologiquement, je n’en peux plus, j’en ai marre."
(avec MB)
Des réquisitions attendues à Gonfreville
Face aux difficultés d’approvisionnement en kérosène en Ile-de-France, des réquisitions sont attendues à la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher, en Normandie. Sur place, les syndicats sont déterminés à empêcher ces éventuelles réquisitions. Des manifestants sont réunis sur le site.
"Si les réquisitions arrivent, la position est très claire: on fera tout pour empêcher que les réquisitionnés rentrent. On apprend de nos leçons et c’est ce qu’on organisera", assure Alexis Antonioli, secrétaire général CGT de la raffinerie.
"Nous avons pris un arrêté de réquisition, mais il n’a pas été décidé de le notifier à ce stade, indique le ministère de la Transition énergétique. Le gouvernement suit la situation heure par heure, en lien avec les préfets. Dès lors que les réquisitions ne pourront être évitées, nous prendrons nos responsabilités."
(avec RH)
Blocages à Roissy: des voyageurs marchent jusqu'à l'aéroport
En raison du blocage du terminal 1 à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, des bouchons se forment sur la route d'accès. Les voyageurs sont contraints de marcher, avec leurs valises, jusqu'à l'aéroport.
Les manifestants filtrent au niveau des bretelles d’accès et bloquent l’entrée des dépose-minute.
(avec MB)
Plus d'informations ici.
Interview d'Emmanuel Macron: 10 millions de téléspectateurs sur TF1 et France 2
L'interview du président de la République Emmanuel Macron a été suivie par 10 millions de téléspectateurs sur TF1 et France 2 mercredi à 13h00, en plein mouvement de contestation de la réforme des retraites, selon les chiffres de Médiamétrie publiés jeudi. Cette interview sur les deux chaînes a réalisé près de 67% de part d'audience: deux tiers des gens qui étaient devant la télé à ce moment-là la regardaient, sans compter les chaînes d'information en continu. Au total, 6,1 millions de téléspectateurs ont suivi l'interview sur TF1 et 3,9 millions sur France 2.
Plus d'informations ici.
Nouvelles réquisitions à Fos-sur-Mer
De nouvelles réquisitions sont confirmées ce jeudi au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône.
(VC)
Répression policière: "Il y a des images choquantes qui ne sont pas tolérables", assure Laurent Berger
Pour la première fois, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a déploré des images violentes de répression policière des manifestations spontanées qui ont lieu quotidiennement depuis une semaine: "Je condamne les violences et j'alerte sur les images qu'on a pu voir de violences de la part de certains policiers. On est en train de voir des choses qui des deux côtés posent problème", a assuré le syndicaliste sur RMC et BFMTV.
"On a tous vu des images qui sont choquantes notamment à l'égard de ce SDF traité de tas de merde. Ce n'est pas tolérable de la part des forces de l'ordre. Je sais aussi qu'elles éprouvent beaucoup de difficultés face à des violences que je condamne également", a-t-il ajouté.
Avant la manifestation, Laurent Berger a assuré redouté des violences et a appelé au calme les manifestants estimant qu'il fallait avoir "une attitude responsable et pacifique".
Plus d'informations ici.
"On ira discuter, mais il y aura des conditions", prévient Laurent Berger
Olivier Dussopt assure sur RTL ce matin qu'il conserve des "contacts informels et discrets" avec des syndicats. Laurent Berger répond sur RMC-BFMTV que ce n'est en tout cas pas avec lui.
"Je vous le dit les yeux dans les yeux: je n'ai vu ni le ministre du Travail, ni le président de la République ni la Première ministre depuis le début du conflit des retraites début janvier", explique-t-il, concédant qu'il y a eu un échange par téléphone.
"Il y a eu des échanges avec M. Dussopt qui a dit: 'Quand est-ce qu'on pourrait se rencontrer?'. Et j'ai dit: 'Tu comprends bien ça ne va pas être possible en plein conflit des retraites'."
Un peu plus tôt, Laurent Berger expliquait qu'il était ouvert à un retour du dialogue avec l'exécutif, mais pas à n'importe quel prix. "On ira discuter, mais il y aura des conditions", prévient-il.
Marseille: trafic interrompu à la gare Saint-Charles
Le trafic a été interrompu à la gare Saint-Charles, à Marseille, en raison de la présence de manifestants sur les voies.
Des manifestants à Roissy pour bloquer un terminal
A l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, un peu moins de 200 personnes viennent de sortir du terminal 1. Ils veulent bloquer ou au moins filtrer l’accès au terminal.
(MB)
Laurent Berger tacle les "contre-vérités" d'Emmanuel Macron
Accusé par Emmanuel Macron d'avoir été désavoué par ses adhérents sur la réforme des retraites, le secrétaire général de la CFDT a taclé sur RMC et BFMTV les "contre-vérités" du président de la République.
La veille, le chef de l'Etat a estimé que Laurent Berger avait en 2019 "cette volonté de faire travailler davantage et il n'y a pas eu de propositions de compromis".
"Ce sont deux contre-vérités", a réagi le syndicaliste "et je reste poli, je pourrais parler de mensonges", a-t-il ajouté après avoir utilisé ce terme mercredi.
"Au congrès de la CFDT on s'est interrogés si à l'avenir il y avait un allongement de l'espérance de vie et un grave déficit qui met en danger le système des retraites, est-ce qu'il faut agir sur l'âge ou la durée de cotisations?", a-t-il tenu à rappeler. "Le report de l'âge de départ, on est contre depuis 1998", a ajouté Laurent Berger.
"Ensuite on nous dit qu'il n'y a pas eu de proposition de compromis mais il a changé d'avis il était contre le report de l'âge de départ en 2019 parce qu'il n'y avait pas assez de seniors en emploi. Il a changé d'avis. Cibler la CFDT, c'est idiot. Et après, il dit qu'il faut renouer le dialogue. Je ne vois pas l'intérêt de commencer à agresser comme ça", conclut-il, remonté.
Plus d'informations ici.
"Cibler la CFDT, c'est idiot", tacle Laurent Berger qui estime avoir reçu une "gifle" du président
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, n'a visiblement pas du tout apprécié l'interview d'Emmanuel Macron d'hier. Après avoir exprimé sa colère sur les réseaux sociaux, il en remet une couche aujourd'hui sur RMC-BFMTV sur les sous-entendus du président de la République visant les syndicats.
"Hier, cibler la CFDT, même si ce n'était pas le sujet principal de son intervention, c'est idiot. Après, il dit qu'il faut renouer le dialogue. Moi, je n'ai jamais renoué le dialogue en commençant par remettre une gifle à quelqu'un. Je ne vois l'intérêt à agresser comme ça", lui répond-il.
Kérosène: la situation "devient critique" en Ile-de-France
L'approvisionnement en kérosène de l'Ile-de-France et de ses aéroports par la Normandie "devient critique", compte tenu des grèves dans les raffineries contre la réforme des retraites, a indiqué jeudi à l'AFP le ministère de la Transition énergétique. Compte tenu de cette situation, le gouvernement a "pris un arrêté de réquisition" à l'égard des grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Normandie, mise à l'arrêt le week-end dernier et où les expéditions de carburants sont bloquées, "mais il n'a pas été décidé de le notifier à ce stade", a ajouté le ministère.
Laurent Berger (CFDT) en direct sur RMC-BFMTV
Un dépôt de bus bloqué à Pantin
Des agents de la RATP mais aussi des profs, des agents territoriaux ou encore des salariés du secteur de l’énergie ont participé ce matin au blocage d'un dépôt de bus de la RATP à Pantin. Certains étaient présents sur un blocage pour la première fois, motivés par l’attitude du gouvernement et d’Emmanuel Macron. "On est vraiment énervés", glisse une enseignante en grève.
(MB)
Le RN veut l'apaisement mais tacle l'attitude de l'"agent provocateur" Emmanuel Macron
Une semaine après l'utilisation du 49-3, le RN souhaite l'apaisement "mais pas avec un président de la République qui vient pour être un agent provocateur", tacle ce jeudi sur RMC et RMC Story Thomas Ménagé, porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée.
Le RN reste dans le ni-ni: "On n'appelle pas les Français à manifester, les Français sont libres, ils n'ont pas besoin qu'on leur donne des ordres ou des conseils. On ne veut pas le blocage du pays, ou la France à l'arrêt. Mais on n'est pas condamné à cette situation, et en 2027 ou avant parce qu'on appelle à une dissolution, les Français doivent retourner aux urnes pour un changement de représentants", appelle Thomas Ménagé.
Manifestations: "On a peur que les black blocs viennent"
Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police, s'inquiète de la situation tendue dans le pays alors plus de 200 rassemblements sont organisés partout en France pour contester la réforme des retraites. Invité de RMC ce jeudi, il explique qu'il y a de plus en plus de jeunes sur les manifestations.
"Ce ne sont pas les mêmes profils. Les black blocs n'étaient pas là. Là on a peur qu'ils viennent et que ça contamine les jeunes qui viennent en même temps", explique-t-il dans Apolline Matin.
Des interventions de la police à Pantin et Marseille
A Pantin, des policiers sont intervenus à proximité d'un dépôt de bus où sont réunis des manifestants, pour empêcher qu'une route soit bloquée. A Marseille, les forces de l'ordre ont évacué des manifestants qui sont descendus brièvement les voies à la gare Saint-Charles et qui voulaient bloquer la gare routière.
(avec MB et VC)
Les horaires des manifestations
Les horaires des manifestations dans les grandes villes:
- Nice: 10h, devant le Centre administratif départemental
- Marseille: 10h30, sur le Vieux-Port
- Nantes: 10h30, au Miroir d'eau
- Lyon: 11h, à la Manufacture des tabacs
- Rennes: 11h, place de Bretagne
- Paris: 14h, place de la Bastille
- Lille: 14h30, Porte de Paris
- Toulouse: 15h, métro Saint Cyprien-République
Le parcours de la manifestation à Paris
A Paris, la manifestation s’élancera à 14h, pour se terminer à 19h. Le cortège reliera la place de la Bastille à Opéra, en passant par les boulevards Beaumarchais, Filles du Calvaire, Temple. Les manifestants emprunteront la place de la République, puis les boulevards Saint-Martin, Saint-Denis, Bonne Nouvelle, Poissonnière, Montmartre, des Italiens et Capucines.
La préfecture rappelle que les véhicules stationnés le long du parcours seront enlevés, et recommande aux automobilistes de contourner très largement le secteur pendant toute la durée de l’évènement.
Essence: les pénuries en hausse
La situation ne s'améliore pas à la pompe... 14,30% des stations-service du pays sont en pénurie d'au moins un type de carburant (+2.3 points en 24h) et 7,13% sont à sec (+1.13).
Des rationnements sont en place dans les Alpes-Maritimes, le Gard, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var.
Dans les Bouches du Rhône, il est désormais interdit de remplir des jerricans pour faire des stocks. Depuis hier, 11 stations-service du département sont réquisitionnées pour permettre aux "véhicules des professions prioritaires" de s'approvisionner en carburant.
Plus d'une station sur deux manquait d'au moins un type de carburant hier dans le département et près de 40% étaient totalement à sec.
>> Carburant: comment trouver de l'essence avec les meilleures cartes et applis
Grève RATP: le trafic très perturbé dans le métro et le RER
Le trafic du métro parisien et du RER est "très perturbé" ce jeudi pour la 9e journée de mobilisation des syndicats contre la réforme des retraites, avec des lignes partiellement fermées et des stations où les rames ne s'arrêteront pas.
Seules les lignes automatisées (1 et 14) circuleront normalement, et la 4 (partiellement automatisée) presque normalement, tandis que les autres rouleront à des horaires variables pendant la journée, avec des fréquences comprises entre 1 train sur 2 ou 3.
La ligne 3bis restera fermée toute la journée, alors que la 8 ne sera ouverte qu'entre Reuilly-Diderot et Créteil d'un côté et entre Balard et Concorde de l'autre, avec 1 rame sur 4 de 06H00 à 10H00 et de 16H00 à 20H00.
Les lignes 2, 5, 10, 11 et 12 ne seront également ouvertes que pendant quelques heures le matin et en fin d'après-midi, et les lignes 3, 6 et 13 fermeront plus tôt le soir.
Un certain nombre de stations seront fermées, comme Alésia, Barbès-Rochechouart, Bastille, Hôtel de Ville, Opéra, République et Strasbourg-Saint-Denis.
Côté RER, la RATP prévoit 1 train sur 2 sur les lignes A et B (cette dernière fermant dès 23H00). La station Auber sera fermée.
En surface, on comptera 80% des bus en circulation et un trafic quasi normal pour les tramways, les lignes T3a et T3b devant être les plus affectées avec 3 passages sur 4, selon la RATP.
La SNCF prévoit aussi des perturbations jeudi en Ile-de-France sur son réseau Transilien. La ligne la plus touchée sera le RER E avec seulement 1 train sur 5 prévu.
"On prend sur soi, ça devient difficile", témoigne un CRS
Jessy Castane, brigadier-chef CRS de l'Yonne déployé à Paris et délégué syndical UNSA Police, a accepté de témoigner pour RMC. Alors que la tension monte de jour en jour et que les témoignages de violences policières se multiplient, il reconnaît que la confusion règne parfois. "On prend sur soi, on essaye d'analyser, maintenant c'est vrai que ça devient difficile", admet-il.
Cette stratégie d'usure pourrait d'ailleurs poser problème sur la durée. "Dans les rangs, ça tient bon, pour le moment. Maintenant, il va falloir que le moral tienne, parce qu'on est la dernière barricade. Donc si demain on venait à céder, on tomberait dans une anarchie totale", conclut-il.
>> Violences dans les manifestations: "On prend sur soi, ça devient difficile", témoigne un CRS
"La violence, c’est l’arme des faibles" selon l’UNSA
Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes), dans "Charles Matin" sur RMC et RMC Story:
"On ne craint pas les violences car nous demandons le calme et la sérénité. La violence, c'est l'arme des faibles. Nous, on veut gagner et on va gagner, car nous sommes calmes, sereins et déterminés. Toutes les manifestations que nous avons organisées, c'était en collaboration avec la préfecture de police. Notre but est que les gens descendent dans la rue, de manière joyeuse et festive. Un moment presque festif pour dire au président de la République: vous nous promettez du sang et des larmes, mais nous, nous sommes plutôt dans la joie et dans la rue. La violence est l'arme des faibles et nous condamnons toute forme de violences. L'intersyndicale, dans son ensemble, a toujours combattu les violences."
"Emmanuel Macron a menti" selon l’UNSA
Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes), dans "Charles Matin" sur RMC et RMC Story:
"Je suis d'habitude calme et serein, posé. Mais là, j'ai été très en colère. Car pour l'UNSA, j'ai participé à toutes les concertations, nous avons eu de cesse de faire des propositions sur tous les sujets : employabilité, pénibilité, incapacité, seniors… Nous avions des pistes sur le financement à 12,5 milliards. La réponse qui nous a été faite, c’est non, non et non. Quand j’entends un président de la République oser mentir à la télévision, ça me pose un problème grave. Il a menti, parce que nous avons tendu la main. Le président dit qu’il manque 12,5 milliards d’euros sur les retraites en 2027. Nous avions fait des propositions financières. Nous avions repris par exemple la proposition de François Bayrou, membre de la majorité présidentielle, sur la hausse d’un point des cotisations sociales de l’employeur, 7 à 8 milliards en plus. Nous avons proposé un amendement qui avait été soutenu par la majorité présidentielle sur la baisse des cotisations familiales, 4 milliards d’euros. Nous étions à 12 milliards. Aucune de ces pistes n’a été prise par le gouvernement. Franchement, ce n’est pas très sérieux de sa part."
Plus d'informations ici.
Une hausse de la mobilisation attendue ce 23 mars, 12.000 policiers déployés
Enre 600.000 et 800.000 manifestants sont attendus partout en France selon le renseignement territorial. Au total, 352 actions vont être menées dans le pays avec entre 40.000 et 70.000 personnes attendues à Paris, 15.000 à Rennes ou Nancy, 13.250 à Marseille, ou encore 12.000 à Brest.
Les renseignements envisagent ce jeudi un net rebond de la mobilisation. Pour y faire face, un important dispositif de sécurité sera déployé. 12.000 policiers sont déployés sur toute la France, dont 5.000 à Paris. Un nombre jamais atteint depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites
>> Une hausse de la mobilisation attendue ce 23 mars, 12.000 policiers déployés
Laurent Berger est l'invité de RMC-BFMTV à 8h30
Rendez-vous à 8h30 sur RMC et BFMTV pour le "Face à face" entre Apolline de Malherbe et Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT.
Journée spéciale sur RMC
Journée spéciale "réforme des retraites" jusqu'à minuit sur RMC. Combien de Français en grève et dans la rue? Quelles suites pour ces mobilisations? Le mouvement va-t-il se radicaliser? Toutes les infos en temps réel sur RMC et RMC.fr.
Trafic RATP "très perturbé" jeudi dans le métro et le RER
Le trafic du métro parisien et du RER sera "très perturbé", ce jeudi.
Seules les lignes automatisées (1 et 14) circuleront normalement, et la 4, partiellement automatisée, presque normalement, tandis que les autres rouleront à des horaires variables pendant la journée, avec des fréquences comprises entre 1 train sur 2 ou 3.
Un certain nombre de stations seront fermées, comme Alésia, Barbès-Rochechouart, Bastille, Hôtel de Ville, Opéra, République et Strasbourg-Saint-Denis.
Retrouvez le détail des perturbations ici.
Forte mobilisation dans l'enseignement?
Parmi les secteurs en grève aujourd'hui: l'enseignement. Le syndicat Snuipp-FSU, le premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, annonce qu'entre 40 et 50% de professeurs du primaire devraient être en grève.
De nombreuses écoles seront même fermées, 147 sur 645 à Paris selon la mairie. 31 crèches sont également fermées.
La plus forte mobilisation dans l'Education nationale contre la réforme avait eu lieu le 19 janvier.
Trafic "très fortement perturbé" jeudi à la SNCF
La SNCF a annoncé que le trafic serait "fortement perturbé", ce jeudi.
1 TER sur 3 est prévu et 1 TGV INOUI et OUIGO sur 2.
Pour les Intercités, 2 aller-retour Paris-Clermont et 2 aller-retour Paris-Brive sont maintenus, mais il n'y aura pas d’autres circulations de trains INTERCITES de jour et de nuit.
En région parisienne, les circulations seront également "très fortement perturbées" avec de 20% à 50% des trains maintenus, selon les lignes du RER.
"SNCF Voyageurs invite les voyageurs qui le peuvent d’annuler ou reporter leurs déplacements prévus le jeudi 23 mars", précise le groupe.
Plus d'informations ici.
9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce 23 mars
Une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites est organisée ce jeudi 23 mars, à l'appel de l'intersyndicale.
Malgré l'adoption de la réforme par 49.3 jeudi dernier et l'interview du chef de l'État Emmanuel Macron, les syndicats et les manifestants sont toujours mobilisés pour son retrait.
Entre 600.000 et 800.000 manifestants devraient défiler partout en France, estime le renseignement territorial, dont 40.000 et 70.000 à Paris.
Top Articles
"Ca fait peur": des manifestants reçoivent par courrier 68 euros d'amende pour des "casserolades"
"Je suis choqué": de faux arrêts maladie vendus sur Snapchat après usurpation d'identité de médecins
"Ça fait 3 ans qu'il dégrade la science": Jérôme Marty s'en prend à l'infectiologue Didier Raoult
Pentecôte: Eric Piolle explique pourquoi il veut supprimer les jours fériés liés à la religion
Attaque au couteau à l'hôpital de Reims: l'infirmière de 37 ans est morte