Budget de la sécurité sociale: "Aujourd'hui on ne peut plus soigner"
Ils se regroupent pour lancer un appel à la ministre de la Santé. Tous les établissements hospitaliers s’associent pour alerter sur la dégradation des conditions d’activité de soin.
Pour Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’Hospitalisation privée explique que la situation budgétaire n’est plus possible.
"Si l’assurance-maladie est en excédent, c’est un petit peu grâce à nous. C’est des économies que nous avons réalisées depuis des années qui font que l’excédent est atteint. Nous voulons faire une pause sur la baisse des tarifs parce qu’aujourd’hui on ne peut plus soigner", explique-t-il.
Les hôpitaux demandent notamment à ce que, quand les budgets qui leur sont octroyés ne sont pas dépassés, qu’ils puissent en avoir les bénéfices. "Nous disons stop à la politique de rabot", déclare Lamine Gharbi.
C’est la première fois que tous les établissements hospitaliers, qu’ils soient publics ou privés, s’associent pour tirer la sonnette d’alarme. "Ça fait des années à présent que nous avons pris conscience que nous devons être ensemble pour pouvoir porter la parole d’équité, de transparence et de pertinence", explique Lamine Gharbi.