Coronavirus: après avoir perdu plusieurs proches, Sharon Stone s'en prend à Donald Trump et sa gestion de la crise

L'actrice américaine, dont la famille a durement été touchée par l'épidémie de Coronavirus, s'en prend dans une vidéo à Donald Trump, le président américain qu'elle accuse d'être directement responsable.

C'est un appel à la révolte. L'actrice américaine, Sharon Stone tire à boulets rouge sur la gestion du Covid-19 aux Etats-Unis. La star du film "Basic Instinct", a vu le virus durement toucher sa famille. deux de ses proches sont décédés après avoir contracté la maladie. Dans une vidéo postée sur Instagram, l'actrice de 62 ans évoque sa peine et sa colère accusant directement Donald Trump d’être responsable de la situation.

Visage creusé, les yeux rougis par l'émotion, Sharon Stone raconte d'abord l'histoire d'une famille, la sienne, décimée par le virus : "Ma grand-mère est morte du Covid-19, ma marraine aussi, ma sœur ainsi que son mari sont entre la vie et la mort. La situation de ma sœur est très préoccupante, les gens se battent pour survivre parce qu'ils se retrouvent au milieu de mensonges".

Plus de 170.000 morts

L'actrice, installée avec ses proches dans l'état du Montana, fustige ensuite l'absence de tests pour les personnes sans symptômes, ou pour le personnel soignant. La star, s'en prend directement à Donald Trump, et prend parti pour la candidature démocrate à l'élection présidentielle américaine : "La seule manière de changer les choses, c'est d'aller voter, Joe Biden et Kamala Harris changeront cette manière de faire, car avec des femmes au pouvoir, elles se battront pour nos familles, quoiqu’il arrive ne votez pas pour un assassin". Sharon Stone implore à ses concitoyens de porter le masque, seule manière efficace, pour elle d'enrayer la propagation du virus.

L'épidémie de Coronavirus a fait pour l'instant plus de 170.000 morts aux Etats-Unis, provoquant également une crise économique majeur. De nombreux américains ont perdu leur emploi et Donald Trump est dans le viseur, accusé d'avoir minimisé l'importance de l'épidémie.

Martin Juret (avec Guillaume Dussourt)