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Coronavirus: les cliniques et hôpitaux privés sont-ils sous-exploités?

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Jusqu'à 10.000 lits sont ainsi libres après des mesures d'urgences. Pourtant, dans certaines régions, la communication a du mal à passer entre les établissements publics et privés.

Alors que les hôpitaux publics sont proches de la saturation par endroits, les cliniques et hôpitaux privés sont-ils, à l'inverse, sous-utilisés? Plusieurs représentants d'établissements privés, à l'image de Lamine Gharbi sur RMC, se sont plaints d'être relativement peu sollicités alors qu'ils disposent de matériel, de lits et de bras. 

100.000 interventions chirurgicales non urgentes ont été annulées, 4000 places de réanimation ont été libérés ces derniers jours: aujourd'hui, 10.000 lits au total peuvent accueillir des patients.

Si la situation s'améliore, la coopération public/privé n'est pas toujours évidente. Et il y a de grandes disparités selon les régions. Ainsi, dans le Grand Est et les Hauts-de-France, régions très touchées par l'épidémie, les alertes lancées par la Fédération de l'hospitalisation privée semblent avoir porté leurs fruits: l'hôpital reste en première ligne mais les cliniques viennent désormais en soutien.

Ces villes où les hôpitaux débordent et les cliniques restent vides

Certains établissements privés ont créé à leur tour des unités Covid+. Les premiers malades sont d'ores et déjà arrivés. D'autres se concentrent sur la prise en charge des patients qui sortent de réanimation. 

Cette semaine, le secteur de l'hospitalisation privée se prépare à acheminer du matériel mais aussi des médecins depuis les régions moins touchées vers la région parisienne, où une "vague" de malades est attendue.

Un travail en commun entre public et privé qui n'est pas encore totalement au point sur tout le territoire: à Lyon, Perpignan, Tours ou encore Nîmes, les hôpitaux débordent et certaines cliniques, elles, restent vides.

Juliette Droz