Covid-19: que va dire Olivier Véran lors de sa conférence de presse ce jeudi?

Au lendemain d'un nouveau Conseil de défense, le ministre de la Santé est attendu sur plusieurs points, notamment la poursuite du confinement le week-end à Dunkerque et à Nice.

Les yeux sont rivés sur les chiffres de l'Ile-de-France. Près de 4.000 malades du Covid-19 en réanimation, des patients évacués de certaines régions pour éviter la saturation des hôpitaux: la crise sanitaire, au centre d'un conseil de défense mercredi matin à l'Elysée, est loin d'être terminée malgré la protection promise par la campagne de vaccination.

Pour refaire passer le message de prévention, une nouvelle conférence de presse du gouvernement doit se tenir jeudi soir. Cette semaine, le ministre de la Santé Olivier Véran devrait être seul face à la presse.

Si pas de nouvelles mesures ne devraient a priori pas être annoncées ce soir, la question du confinement le week-end qui va se poursuivre à Dunkerque, dans le Pas-de-Calais et dans les Alpes-Maritimes devrait revenir. D'ailleurs, un nouveau confinement a été écarté pour l'heure en Ile-de-France, région la plus peuplée du pays (12 millions d'habitants) et en proie à une très forte hausse du nombre de malades du Covid-19 accueillis dans un service de réanimation, avec 1.034 patients mercredi selon l'Agence régionale de santé (ARS) pour "moins de 1.050" lits disponibles.

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Ce sera donc un nouvel exercice de pédagogie pour Olivier Véran: il ne faut pas baisser la garde, "pas de relâchement" surtout en Ile-de-France. "Ca s'emballe ces derniers jours sans qu'on sache vraiment pourquoi", constate un proche du ministre.

Olivier Véran doit également, une fois de plus, appeler les Français à la vigilance: seulement 10% des patients admis en réanimation ont plus de 80 ans. Le Covid-19 n'est pas que l'affaire du troisième âge/ il touche tout le monde, insiste l'entourage du ministre. 

Autre objectif de cette conférence de presse: remobiliser les Français sur l'un des trois piliers de la lutte contre le Covid: les dépistages. Depuis plus d'un mois, le nombre de tests quotidien est en baisse.

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Pierrick Bonno