Donald Trump promet de "terrasser" le Covid-19 avec un vaccin "cette année"
La meilleure défense, c'est l'attaque: alors que le président américain Donald Trump a formellement accepté jeudi la nomination du Parti républicain pour un second mandat, il s'est montré particulièrement virulent.
Après avoir présenté son rival démocrate Joe Biden comme une menace pour la "grandeur de l'Amérique", en résumant le bilan de son adversaire à une série de "trahisons" et de "gaffes", et le présentant comme une marionnette de la "gauche radicale".
Dans un long discours de 70 minutes, se résumant parfois à une énumération un peu monotone des décisions prises sur les quatre années écoulées, il a longuement vanté son action - très critiquée - face au Covid-19 et prédit la fin prochaine de la pandémie. "Nous produirons un vaccin avant la fin de l'année, et peut-être même plus tôt!", a-t-il lancé dans une allusion à une possible annonce de taille avant le scrutin présidentiel où il briguera un second mandat de quatre ans.
"Nous vaincrons le virus, mettrons fin à la pandémie et émergerons plus forts que jamais", a encore assuré le 45e président américain, objet de critiques jusque dans son propre camp pour ses atermoiements face à la pandémie dont il a un temps promis qu'elle disparaîtrait par "miracle".
Les Américains n'apprécient guère la façon dont il gère cette crise sanitaire sans précédent, qui a fait plus de 180.000 morts aux Etats-Unis. Selon la moyenne des sondages établie par le site FiveThirtyEight, 58,2% désapprouvent sa réponse face à la pandémie (38,7% approuvent).