E-cigarette: pourquoi le goût "fruits rouges" des vapoteuses est le plus mauvais pour la santé

Si vous vapotez et adorez les liquides sucrés, particulièrement les fruits rouges, il va falloir en changer. Selon Santé Publique France, au moins 3 millions de Français utilisent régulièrement une cigarette électronique. Une tendance à la hausse depuis 2016.
Les médecins sont presque tous d’accord pour dire que c’est une méthode efficace pour sortir du tabagisme. Ce qui ne veut pas dire que c’est sans danger. Les produits qui composent les liquides de recharge peuvent être nocifs. On n’a pas encore suffisamment de recul pour connaître leurs effets à long terme. Mais quand on parle d’e-cigarette, tout est une question de risques-bénéfices.
Et ce qu’on sait désormais, c’est que tous les liquides ne se valent pas. Selon les goûts et les arômes, ils n’ont pas le même effet sur la santé. Une étude menée par l’Université McGill de Montréal, au Québec, nous apprend que la saveur “fruits rouges” est plus problématique que les autres.
Impact sur les alvéoles des poumons
Les chercheurs ont mené leur expérience sur des souris. Les petits rongeurs ont respiré pendant plusieurs jours la vapeur de cigarette électronique de différents goûts. On a observé les cellules immunitaires de leurs poumons, en temps réel, grâce à une technique d’imagerie.
Résultat : les produits chimiques spécifiquement présents dans les liquides aux fruits rouges paralysent ces cellules. Elles sont pourtant essentielles pour éliminer les particules nocives. Le corps est donc plus sensible aux infections respiratoires.
Et on sait que les fruits rouges séduisent particulièrement les jeunes : plus de 6 jeunes vapoteurs sur 10 choisissent un liquide fruité selon une étude de l'Anses de 2022. Pour limiter les risques, on peut vous conseiller de regarder l’étiquette des flacons que vous achetez. Plus il y a d’ingrédients, plus c’est nocif. D'autant que les arômes sont particulièrement addictifs, plus que la nicotine. Privilégier les saveurs neutres évite ce risque.
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