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Santé

E.coli dans l'Aisne: 2 nouveaux cas chez des enfants, un lien confirmé avec l'une des boucheries fermées

Cette photographie montre une vue de la boucherie, fermée temporairement suite à la contamination de 18 enfants par la bactérie Escherichia coli (E. coli) à Saint-Quentin le 23 juin 2025.

Cette photographie montre une vue de la boucherie, fermée temporairement suite à la contamination de 18 enfants par la bactérie Escherichia coli (E. coli) à Saint-Quentin le 23 juin 2025. - FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

La contamination des deux enfants, issus de la même famille, aurait un lien avec la consommation de viande dans l'une des boucheries ayant fermé dans le département. L'un d'entre eux est hospitalisé.

Deux enfants d'une même famille ont été contaminés par la bactérie E. coli dans l'Aisne, portant à 32 le nombre de cas recensés depuis le début de l'alerte, en lien avec de la consommation de viande achetée en boucheries, a annoncé ce samedi 5 juillet la préfecture de l'Aisne.

Selon les premières investigations, "il s'agirait d'une contamination au sein d'une même famille en lien avec la consommation de viande dans l'une des cinq boucheries qui ont été fermées", a précisé la préfecture dans un communiqué. L'un des enfants est hospitalisé.

Les analyses menées après le décès d'une enfant de 11 ans et une série d'intoxications alimentaires sévères à Saint-Quentin et aux alentours ont confirmé le lien avec plusieurs des boucheries suspectées, avait annoncé la préfecture mercredi.

Selon cette source, il existe "un lien biologique formel entre le lieu d'approvisionnement et la contamination des malades".

De nouveaux cas

Six boucheries avaient été fermées préventivement fin juin, seule une a pu rouvrir. Mais de nouveaux cas peuvent "être enregistrés, même à distance de la fermeture des boucheries", le diagnostic pouvant "intervenir plusieurs jours après l'apparition des symptômes", explique samedi la préfecture.

Aussi, une "contamination peut être constatée entre les personnes", explique-t-elle.

Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d'homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s'est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris.

M.H avec AFP