"Il ne faut pas relâcher l’effort": un vaccibus propose aux spectateurs de se faire vacciner sur le Tour de France

Sur le Tour de France, un camion de pompier converti en centre de vaccination itinérante suit par exemple la caravane sur toutes les étapes.

La campagne de vaccination ralentit malgré l’arrivée du variant Delta et la menace d’une 4e vague à la rentrée. Un Français sur deux a reçu au moins une dose de vaccin, 34,5% sont pleinement vaccinés.

Alors pour convaincre ceux qui n'ont pas encore franchi le pas, le gouvernement encourage à se faire vacciner sur les lieux de vacances. Des initiatives vont être mises en place pour aller chercher les vacanciers là où ils sont, dans les stations balnéaires ou dans les grands éléments festifs.

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Sur le Tour de France, avant d'applaudir le départ des cyclistes, Vanessa s'arrête à l'entrée du village départ au camion de pompiers, où Vaccibus est écrit dessus en énorme, pas besoin de rendz-vous et 30 minutes plus tard. “Voilà la première dose est faite. Si ça n’avait pas été sur le Tour de France, je ne pense pas que je l’aurais fait”, assure-t-elle.

A bord du camion, on entend la foule se presser devant la caravane du Tour pour attraper casquette et saucisson. À bord du camion, le médecin-chef des pompiers du département vaccine tour à tour 38 personnes, spectateurs ou riverains. Au total, ce sont 105 qui ont été vaccinés depuis la première étape le docteur Arnaud Gégly.

“C’est une atmosphère de fête, il fait beau. Tout est réuni pour que ça puisse marcher. Si on va vers eux pour leur proposer, ils répondent positivement”, appuie-t-il.

Ne pas relâcher les efforts

En flânant parmi les stands, Olivier s'est dit "bonne idée". “C’est les vacances qui continuent, mais en plus avec le bénéfice d’avoir la deuxième injection, donc c’est magnifique”, indique-t-il.

La présence du camion au milieu des festivités est une bonne piqûre de rappel pour que les Français continuent de penser à la vaccination pendant l'été c'est l'objectif de Eric Brocardi le directeur de la communication des sapeurs-pompiers de France.

“Il faut être partout. Ne pas avoir de creux et continuer. Parce que c’est comme dans une course de vélo, à un moment, il ne faut pas relâcher l’effort”, précise-t-il.

Les pompiers du vaccibus sont même prêts à accélérer la cadence, tous les matins du départ jusqu'à la fin de la course.

Nicolas Traino avec Guillaume Descours