Le cri de colère de Jacqueline contre les mesures sanitaires: "Mais laissez mourir les vieux!"
Un cri de coeur en direct sur RMC. Ce vendredi, lors de la matinale de RMC, "Apolline Matin", une auditrice, Jacqueline, a tenu à réagir au 3216 sur les mesures du gouvernement pour renforcer la lutte contre l'épidémie de coronavirus.
Cette grand-mère a alors confié à Apolline de Malherbe sa colère sur certaines mesures sanitaires:
"J’ai 72 ans, je suis retraitée et j’habite à Annecy. Je ne supporte pas cette dictature contre les vieux, qu’on doit nous confiner, qu’on est tous dangereux…" lâche-t-elle.
Elle poursuit: "Je veux simplement expliquer que, quand on est vieux, on a déjà eu une vie, donc qu’on nous laisse vivre. J’ai été mariée, j’ai eu des enfants, je me suis retrouvée seule, j’ai eu des maladies, mes enfants se sont mariés, j’ai eu des petits-enfants… J’ai accompagné, de loin, mon petit-fils pour sa rentrée en sixième, avec le masque de 8h à 18h.
"Redonnez la liberté aux enfants!"
A midi, ils ont eu trois quarts d’heure où ils ont pu enlever le masque, mais l’après-midi, ils ont fait du sport – du saut de haies – en le gardant. On condamne nos enfants, nos petits-enfants, pour la protection des vieux. Mais laissez-nous mourir!
La vie commence au début et finit... à la fin. J’ai eu deux cancers, une leucémie avec une greffe, et je suis toujours survivante parce que ce n’est pas mon heure de mourir.
Laissez-nous vivre notre retraite tranquille sans nous masquer et nous priver de libertés, et surtout redonnez-là aux enfants: vous vous rendez compte du traumatisme pour les enfants?" a-t-elle lancé dans son plaidoyer en direct sur RMC, qui vous a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux ainsi qu'au 3216.
RMC vous propose de revoir cette séquence ci-dessus.
Ce vendredi soir, quelques heures après ce coup de gueule, le Premier ministre Jean Castex a répondu à Jacqueline.
Alors que le Conseil scientifique avait indiqué mercredi que le gouvernement devrait "prendre des mesures difficiles" face à l'expansion de l'épidémie, Jean Castex n'a pas annoncé de nouvelles restrictions drastiques comme l'aurait été par exemple une fermeture des bars ou restaurants, un reconfinement local ou généralisé ou encore le port du masque obligatoire pour tous dans les rues.