Masques: qui sont les bons (et les mauvais) élèves dans les régions de France?

Qui achète les masques en France? Alors que certains se posent encore des questions sur l'usage (ou non) du masque dans les lieux publics durant le déconfinement, l’institut Nielsen a dressé le portrait-robot des "Français masqués".
Ainsi, ce sont les plus vulnérables, les plus de 65 ans qui ont été les plus nombreux à aller dans des pharmacies ou dans des supermarchés pour acheter un masque avant la fin du confinement (43%). Un chiffre qui baisse plus on descend dans les générations. Les jeunes n’ont ainsi quasiment pas pris les devants, selon des chiffres de l’institut Nielsen.
Autre enseignement: les habitants des grandes villes, notamment en région parisienne, en ont davantage acheté que les habitants des régions les moins touchées, comme la Bretagne ou la Normandie.
D’une manière générale, les Français des zones rurales jugent qu’il est moins utile d’acheter un masque. Les commerçants qui voient du monde se son donc nettement plus équipés que les agriculteurs qui travaillent dans les champs.
Pourtant les médecins continuent de mettre en garde: on ne saura seulement qu'à la fin de la semaine prochaine si les contaminations sont reparties à la hausse depuis le 11 mai.
Aujourd’hui "nous n’avons pas de signal de reprise de l’épidémie" mais "le virus est toujours là" selon la directrice de Santé Publique France. Jérôme Salomon, le directeur Général de la Santé, disait la même chose mardi soir en rappelant que (quelle que soit la région), les personnes âgées étaient les plus vulnérables: plus l’âge est important, plus le risque est grand.
Il leur conseille ainsi de rester prudentes, en limitant les sorties, en portant le masque à la maison quand ils reçoivent du monde, en aérant bien les pièces après une réunion de famille… et même en nettoyant les objets touchés par les visiteurs, comme la vaisselle par exemple.