Nouvelle fête clandestine à Joinville: "Cela me rassure que les gens ne soient pas tous des moutons", soutient Charles Consigny

L'épidémie de Covid-19, les mises en examen et l'emballement médiatique après une première soirée, n'ont pas empêché une nouvelle fête clandestine dans un pavillon de Joinville-le-Pont près de Paris.

Le confinement oui, mais pour les autres. Une semaine après une fête clandestine rassemblant 300 personnes dans un pavillon de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) et une intervention policière mouvementée, une nouvelle sauterie clandestine a eu lieu au même endroit. Seize personnes qui participaient à une fête d'anniversaire ont été verbalisées pour non-respect du confinement. Visiblement, les personnes concernées n'avaient pas entendu parler de la polémique pourtant largement relayée par les médias.

"Comment osent-ils revenir sur le même endroit huit jours après avoir commis une telle bourde avec 300 personnes dans un loft de 250 m2 et de se dire qu'aucun scellé n'a été posé sur cette propriété?", s'est étonné Olivier Dosne, le maire LR de Joinville présent sur les lieux lors de l'intervention policière.

"Les jeunes ont aussi besoin de respirer!"

Charles Consigny lui, ne voit pas le problème: "C'est très sain de constater que quelques personnes très minoritaires résistent encore et toujours à l'injonction sanitaire", assure-t-il ce lundi sur le plateau des "Grandes Gueules". 

"Cela me rassure que les gens ne soient pas tous comme des moutons enfermés chez eux alors que l'on est dans une situation où je l'espère, dans quelques années, on se dira qu'on est allés trop loin. Les jeunes ont aussi besoin de respirer!", estime l'avocat.

Après la fête du week-end dernier, le propriétaire de la maison et le vigile avaient été mis en examen pour "mise en danger délibérée de la vie d'autrui", "exécution d'un travail dissimulé à l'égard de plusieurs personnes" et "ouverture irrégulière d'un établissement recevant du public dans une circonscription en état d'urgence sanitaire". Mais malgré ces mises en examen, la fête a repris samedi.

G.D.