Pourquoi, malgré la crise sanitaire, le marché de l'immobilier ne s'est pas effondré en France

C'était la grosse question il y a un an. Avec la crise sanitaire, tout le monde se demandait si les prix de l’immobilier allaient s'effondrer? Est-ce que tout allait s'arrêter. Finalement, ça n'a pas été le cas. Il y a eu quasiment un million de transactions en 2020, c'est-à-dire quasiment autant que l'année précédente donc on a continué d'acheter, de déménager, d'investir dans la pierre. Beaucoup de transactions donc, et des prix toujours en hausse dans quasiment tous les départements. Pour certaines villes, c'est carrément une explosion. À Brest et à Troyes, on est à plus 17%, plus 14% au Havre.
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La Bretagne, surtout a vu ses prix flamber avec l'arrivée de Franciliens qui ont soit voulu s'acheter une résidence secondaire soit qui ont carrément déménagé. Il y a même certaines villes bretonnes qui aident désormais les locaux à s'acheter leur logement tellement le marché est tendu. Et ça, c'est vraiment une conséquence de la crise sanitaire.
Une baisse relative à Paris
Dans le même temps, les prix à Paris ont baissé. Ce n'est pas un effondrement, les prix restent au-dessus des 10.000 euros le mètre carré. Mais il y a eu une petite baisse et c'est la première fois depuis des années que ça arrive. Mais si on regarde pour toute l'Île-de-France en fait, les prix sont toujours en hausse. Ça veut dire que ce n'est pas non plus le grand exode vers la province. Les Parisiens sont juste partis en banlieue proche ou lointaine pour s'acheter un appartement avec terrasse ou une maison avec un bout de jardin.
Là aussi, évidemment, c'est une conséquence de la crise, mais pas seulement. C'est aussi parce que les prix sont devenus tellement chers à Paris qu'à un moment, les acheteurs s'éloignent et ça, c'est quelque chose qui couvait déjà avant la crise sanitaire.
Pour 2021, à quoi faut-il s'attendre?
Finalement, c'est peut-être cette année que les prix vont se calmer en tous cas sur les appartements. Les notaires prévoient un net ralentissement de la hausse et peut-être une baisse dans certaines villes comme Bordeaux.
Par contre les prix des maisons devraient continuer à augmenter parce que les Français vont toujours vouloir améliorer leur cadre de vie, ça va être une tendance de fond désormais.