Retour du Coronavirus à Quiberon: l'ARS se veut rassurante, le préfet pourrait sévir

Les dépistages du week-end ont révélé dix cas positifs au coronavirus supplémentaires sur la presqu'île. Et la plupart des nouveaux infectés sont des jeunes qui se rassemblement le soir.

Alerte au Coronavirus ! À Quiberon dans le Morbihan, les restrictions de rassemblement pourraient faire leur retour après celui du Covid-19. Les plages, parcs et jardins des deux communes de la presqu'île bretonne ferment désormais à la nuit tombée pour éviter les rassemblements de jeunes chez qui le nombre de cas augmente rapidement.

Mais l'Agence régionale de santé locale se veut rassurante: "À Quiberon nous avions 54 cas samedi. Après une campagne de dépistage ce week-end on en détectés plus de 10. Le taux d’incidence diminue. Ce qui est décidé pour le moment est adapté", explique ce mardi matin sur RMC Anne-Briac Bili, directrice de cabinet de l'ARS Bretagne.

"On n'a pas de cluster qui nous échappe"

De son côté, le préfet du Morbihan Patrice Faure menace de renforcer les mesures: "Le grand risque c’est de laisser faire et que ces jeunes retrouvent leur famille leur parents et grands-parents plus âgés, et que ceux-ci se retrouvent dans quelques jours en réanimation". Et pour empêcher la diffusion du Covid-19, il pourrait interdire les rassemblements de plus de dix personnes et de prononcer la fermeture des bars dès 19 heures par exemple.

"Les mesures sont prises. Le maire de Quiberon a déjà pris des mesures sur le port du masque dans les zones à fort afflux de personnes. Chacune des régions prend des mesures en fonction de la spécificité de son épidémie localement (...) Aujourd'hui les situations sont maîtrisées. On n'a pas de cluster qui nous échappe", maintien de son côté Anne-Briac Bili.

En raison de l'afflux massif sur la presqu'île très prisée des touristes, de nombreux résidents n'avaient pas pu être dépistés lundi. Le centre de dépistage restera ouvert jusqu'à la fin de la semaine. Depuis vendredi, dix-sept nouveaux morts ont été recensés en France et 224 foyers épidémiques étaient toujours actifs au 27 juillet.

Guillaume Dussourt